Prise en main

Prise en main du Huawei P60 Pro : un superbe photophone, pas si pénalisé par l’absence de Google

18 mai 2023
Par Sofian Nouira
Prise en main du Huawei P60 Pro : un superbe photophone, pas si pénalisé par l'absence de Google
©Huawei

Même s’il a perdu de sa superbe en Europe, Huawei ne désarme pas. Le constructeur chinois a certes réduit la voilure ces dernières années, mais il continue tout de même à sortir des smartphones sur le Vieux Continent. On en veut pour preuve le nouveau fleuron de la marque : le Huawei P60 Pro. Dispose-t-il d’assez de qualités pour parvenir à séduire malgré les contraintes ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans les lignes qui suivent.

En résumé

Qu’il est compliqué de tester ce Huawei P60 Pro ! Soyons honnêtes, ce smartphone nous a vraiment séduits. Et surpris aussi. Nous ne nous attendions pas à ce qu’il soit aussi « utilisable » en France, d’autant plus pour nous qui utilisons les services Google à la fois en tant que particuliers et professionnels. Si vous avez lu l’ensemble du test, et plus particulièrement la partie « Gspace », vous savez déjà que tout n’est pas rose. Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous invitons à parcourir attentivement ce paragraphe. Car de lui va dépendre votre éventuelle compatibilité avec ce smartphone.

Vous vous doutez bien que si nous nous sommes donnés un peu de mal pour adapter ce téléphone à une utilisation en France, c’est parce qu’il possède par ailleurs des qualités indiscutables. À commencer par ses capacités photographiques tout simplement exceptionnelles. Au-delà du superbe rendu des clichés, c’est aussi sa polyvalence en photo qui nous a scotchés. Ajoutez à cela des performances irréprochables, une interface aussi agréable que personnalisable et une excellente autonomie, et vous obtiendrez un smartphone auquel il est difficile de résister. Néanmoins, le P60 Pro ne s’adresse pas à tout le monde. Si vous êtes prêts à passer un peu de temps (mais pas tant que ça) à configurer Gspace et que le fait que certains jeux ne fonctionnent pas ne vous fait pas peur, il est tout à fait probable que le dernier-né de Huawei fasse votre bonheur comme il a fait le nôtre.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Le design très original de la version Rococo Pearl
  • Les excellentes performances photographiques
  • La polyvalence des fonctions photo
  • Les services Google et presque toutes les applis accessibles sans connaissances techniques grâce à Gspace
  • Le chargeur 88 W et la coque fournis
Les moins
  • La configuration reste un peu compliquée pour retrouver les services Google
  • Pas de 5G

(Prise en main effectuée sur un Huawei P60 Pro prêté par le constructeur)

Il y a quelques jours, nous avons rapporté que Huawei avait officialisé le lancement de son P60 Pro en Europe. Il ne s’agissait toutefois que d’une demi-surprise, dans la mesure où ce smartphone Android avait déjà été annoncé en Chine peu de temps avant, en compagnie d’une flopée d’autres P60. Nous avons eu l’occasion d’utiliser pendant près de trois semaines le téléphone. Avant de vous livrer nos premières impressions à son propos, commençons par un rappel de ses principales caractéristiques techniques.

Le Huawei P60 Pro est un smartphone haut de gamme, arborant un écran OLED LTPO de 6,67 pouces, pour une définition de 2 700×1 220 Pixels. Il est animé par un processeur Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1, épaulé par 8 Go de RAM et 256 Go de stockage interne. L’ensemble tourne sous Android, sur lequel le fabricant a plaqué son habituelle interface EMUI, ici en version EMUI 13.1. Vous le savez sans doute déjà, mais les smartphones de la marque ne proposent pas les services Google. Nous y reviendrons plus loin.

Côté design, l’appareil affiche des dimensions de 161×74,5×8,3 mm, pour un peu moins de 200 g sur la balance et profite d’une certification IP68 contre l’eau et la poussière. Pour l’autonomie, il dispose d’une batterie de 4 850 mAh, compatible avec la charge rapide 88 W en filaire et 50 W en sans fil. Un chargeur dédié est inclus dans la boîte, de même qu’une coque de protection en silicone transparent. En revanche, restrictions politiques obligent, le téléphone n’est compatible qu’avec la 4G+, mais pas la 5G donc.

Ce P60 Pro était particulièrement attendu en raison de son volet photographique. Il offre un triple système de caméras à l’arrière, composé d’un module principal optiquement stabilisé, avec capteur de 48 mégapixels et qui offre une nouvelle ouverture variable (f/1,4 à f/4,0). Le module photo ultra grand-angle embarque lui un capteur de 13 Mpx (f/2,2), et le téléobjectif profite également d’une stabilisation optique, ainsi que d’un capteur de 48 Mpx. Il se distingue surtout par son ouverture à f/2,1, qui se montre très grande pour un téléobjectif périscopique.

Notez que Huawei propose une remise de 200 € sur son P60 Pro jusqu’au 30 juin prochain. L’appareil revient donc au prix public conseillé de 999 € pendant toute sa période de lancement.

Huawei P60 Pro
©l'Éclaireur Fnac

Design et ergonomie

S’il y a un domaine dans lequel Huawei s’est toujours distingué, c’est bien celui du design de ses smartphones. Avant même de devenir un cador sur le plan technique avec le P10, le fabricant proposait déjà des modèles visuellement réussis. Le P60 Pro qui nous intéresse ici ne déroge pas à la règle. Rien de bien original du côté de la face avant, ou du pourtour en aluminium. Des caractéristiques que l’on retrouve sur tous les smartphones haut de gamme du marché. Idem pour la version noire, qui affiche un dos tout à fait sobre et classique. Mais Huawei a eu la bonne idée de proposer un coloris Rococo Pearl qui ne laissera personne indifférent. Il offre en effet un aspect de marbre nacré très original, avec des motifs qui sont différents pour chaque téléphone. Cerise sur le gâteau : ce coloris est presque insensible aux traces de doigt.

Huawei P60 Pro
©l'Éclaireur Fnac
Huawei P60 Pro
S’il ne plaira pas à tout le monde, le coloris Rococo Pearl est indéniablement original. Et surtout, qu’on aime ou pas, l’ensemble n’apparaît jamais comme étant « cheap » tant la qualité de fabrication du smartphone est excellente.©l'Éclaireur Fnac

Quelle que soit la couleur choisie, un autre point permet de démarquer l’appareil de ses concurrents : l’esthétique de son bloc photo. Le smartphone est doté d’un système de caméra triple avec un design assez unique : un grand cercle central abrite l’appareil photo principal, tandis que deux petits points hébergent respectivement le module ultra grand -angle et le téléobjectif. Il y a aussi un flash LED simple et un capteur de spectre de couleurs à côté​​.

Huawei P60 Pro
©l'Éclaireur Fnac

Pour le reste, la qualité de fabrication du P60 Pro se montre très bonne. L’appareil profite de plus d’une certification IP68, qui garantit sa résistance à la poussière et à l’eau. Le panneau avant est fabriqué en verre Kunlun, conçu par Huawei pour être beaucoup plus résistant aux chutes que le verre ordinaire​​.

Cependant, la conception du P60 Pro n’est pas parfaite non plus. L’îlot de l’appareil photo ressort du dos. Ce n’est pas gênant pour le mettre dans une poche, en revanche, cela le déséquilibre lorsqu’il est posé sur une surface plane comme une table, puisque chaque pression sur l’écran fait cogner le dos. Rien de rédhibitoire. Plus gênant : l’appareil en verre se montre très glissant. Il faut donc faire attention en le manipulant, ou opter pour une solution que le constructeur livre sur un plateau : utiliser le smartphone avec la coque de protection en silicone transparent fournie dans la boîte.

Huawei P60 Pro
©l'Éclaireur Fnac

L’écran

Le Huawei P60 Pro est équipé d’un écran qui se situe au même niveau que ceux de ses principaux concurrents. D’une taille de 6,67 pouces, il offre un espace d’affichage généreux, et son panneau OLED assure un rendu d’image excellent. Il présente une résolution de 2 700×1 220 pixels. La technologie LTPO est une nouveauté notable, puisqu’elle était absente du P50 Pro. Elle permet au taux de rafraîchissement de varier entre 1 Hz et 120 Hz, adaptant ainsi la fréquence d’affichage en fonction du contenu pour économiser la batterie.

Huawei P60 Pro
©l'Éclaireur Fnac

Performances photographiques

Comme d’habitude, nous attendrons les tests du Labo avant de vous donner un avis définitif sur les performances photographiques du P60 Pro. Cependant, nous allons tout de même nous « mouiller » un peu et partager nos premières impressions sur ce dernier smartphone Huawei, qui nous a grandement impressionnés dans ce domaine. Bien sûr, cela n’est pas surprenant. Depuis le P20 Pro, les modèles de la série P du constructeur chinois sont parmi les meilleurs photophones de leurs générations respectives, si ce n’est les meilleurs. Même après la réduction de sa présence en Europe, les P40 Pro, P50 Pro et Mate 50 Pro ont fait sensation grâce à leurs performances photographiques exceptionnelles.

(Cliquez à gauche et à droite pour faire défiler les photos et avoir le détail des objectifs utilisés)

Tuons tout de suite le suspens : le P60 Pro est le digne successeur de cette lignée. Suite à la fin de son partenariat avec Leica, Huawei a lancé sa propre marque photographique, XMAGE. La caméra principale grand-angle (25 mm) et son capteur de 48 mégapixels offrent une belle innovation avec une ouverture variable de f/1,4 à f/4,2. Le téléobjectif (90 mm) dispose quant à lui d’un capteur de 13 mégapixels avec une ouverture à f/2,1, ainsi que d’un zoom optique x3,5. Cette ouverture est assez remarquable pour un téléobjectif, en particulier pour un modèle périscopique. Enfin, le module ultra grand-angle (13 mm, f/2,2) abrite un capteur de 13 mégapixels. Le tout est accompagné d’une stabilisation optique (OIS) pour le grand-angle et le téléobjectif. Un module frontal de 13 mégapixels (f/2,4) complète l’ensemble pour les selfies.

Huawei P60 Pro
Le nouveau zoom macro peut produire des résultats assez impressionnants.©l'Éclaireur Fnac

Les performances de cet ensemble sont tout simplement étonnantes. Le Huawei P60 Pro produit d’excellents clichés, dans toutes les situations ou presque. Lorsque les conditions de luminosité sont bonnes, ses images sont à la fois nettes et détaillées, avec une très bonne reproduction des couleurs et une plage dynamique impressionnante. Comme toujours, c’est en basse lumière que les meilleurs photophones se démarquent. Et le P60 Pro fait incontestablement partie de cette catégorie. Lorsque la lumière est faible, il fait partie des meilleurs smartphones du marché, en parvenant à conserver un bon niveau de détails et une belle reproduction des couleurs. Il intègre également toutes les fonctions attendues sur ce type de modèles, avec des modes Nuit, Portrait, Macro, etc.

Huawei P60 Pro
Pour cette photo, le mode nuit n’est pas activé. On apprécie la gestion assez fine des éclairages, qui n’éclaircit pas l’ensemble de la scène à outrance. ©l'Éclaireur Fnac

En plus de ses performances photographiques, l’appareil nous a également séduits par sa polyvalence pour la prise de vue. Tous ses modules produisent de très bons résultats, il est donc très agréable de photographier avec ce smartphone, qui met l’utilisateur à l’aise dans plus de situations que la plupart de ses concurrents. À ce jour, seul le Samsung Galaxy S23 Ultra offre une polyvalence comparable à celle du dernier-né du fabricant chinois.

Huawei P60 Pro
Le mode Portrait est toujours aussi impressionnant. Il respecte bien la graduation dans les effets de profondeur.©l'Éclaireur Fnac
Huawei P60 Pro
À l’oeil nu, l’oiseau était à peine visible.©l'Éclaireur Fnac

Interface utilisateur et processeur

Si vous avez déjà manipulé un smartphone Huawei, vous vous sentirez immédiatement en terrain connu en utilisant le P60 Pro. Son interface repose en effet toujours sur EMUI, que le fabricant “superpose” à une version d’Android non spécifiée, même si on imagine qu’il s’agit de la dernière. Ce qui distingue vraiment ce modèle, c’est donc son interface utilisateur EMUI 13.1. Huawei a su la faire évoluer sans la dénaturer au fil des ans. D’où l’impression de familiarité.

Huawei P60 Pro

Mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle semble désuète ou dépassée. Son fonctionnement reste identique à celui de toutes les interfaces Android actuelles, y compris les contrôles gestuels. Néanmoins, avec son interface, Huawei parvient à conjuguer richesse et simplicité. Elle regorge en effet de fonctions en tout genre, mais n’assomme pas l’utilisateur avec des menus étouffants dans tous les sens. Dans l’ensemble, elle n’a rien à envier à ses meilleures concurrentes.

Avec un processeur Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1 sous le capot, vous ne serez pas surpris d’apprendre que la réactivité du smartphone se montre irréprochable dans tous les cas de figure.

Huawei P60 Pro
Les réglages sont aussi complets que classiques pour un smartphone Android.©l'Éclaireur Fnac

Gspace, Aurora : les services Google sur le P60 Pro

Passons maintenant au point qui pose problème depuis quelque temps déjà : l’absence des services Google. Nous n’allons pas refaire ici le topo sur les sanctions américaines et leurs conséquences sur les smartphones de Huawei. Le fabricant n’a toujours pas accès aux services de Google, ce qui l’a obligé à développer son propre écosystème. Même si elle reste loin de la richesse de Google Play, l’AppGallery propre à Huawei propose tout de même beaucoup d’applications intéressantes, et même locales, telles que Société Générale, Fnac, Arte, etc. Mais la situation n’ayant pas foncièrement évolué, des limitations importantes demeurent dès que les services de Google entrent en jeu. On ne parle pas seulement des applications elles-mêmes, mais aussi de la possibilité pour des applications tierces de faire appel à des composantes Google pour fonctionner. Ainsi, si une appli repose sur la cartographie de Google Maps, elle ne pourra pas fonctionner correctement, même si vous êtes en mesure de l’installer.

Néanmoins, dans ce test, nous avons décidé d’utiliser ce P60 Pro au quotidien quasi exclusivement avec Gspace pendant près de trois semaines. Il s’agit en fait d’une application tierce qui permet de créer une machine virtuelle sur votre smartphone.

Cette solution est-elle parfaite pour autant ? Pas vraiment. À commencer par les notifications qui sont parfois un peu compliquées à lire, dans la mesure où vous ne pouvez vous fier qu’à leurs logos pour identifier l’origine de l’alerte. Le texte mentionnera toujours « Gspace », quelle que soit l’application qui vous notifie. Néanmoins, on s’y habitue très vite avec la pratique.

Huawei P60 Pro
À gauche, l’interface de Gspace. Chaque nouvelle application que vous téléchargez sur Google Play apparaît d’abord ici. Il est ensuite possible de créer un raccourci sur l’écran d’accueil du smartphone. À droite, la fonction qui permet de « cloner » une application du smartphone dans Gspace, et donc de la rendre compatible avec les services Google.©l'Éclaireur Fnac

Plus gênant : lorsque vous lancez le téléchargement d’une application depuis Gspace, un message d’erreur indiquant qu’elle n’a pas été installée apparaît, alors que c’est pourtant le cas et que l’appli vous attend sagement dans Gspace. Pire, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois avant que le téléchargement ne se lance. Nous vous conseillons d’ailleurs d’installer les applications une par une et de ne pas lancer plusieurs téléchargements en parallèle. Autant de petits accrocs qui ne sont pas rédhibitoires, mais qui peuvent frustrer et qui gâchent l’illusion d’être sur un smartphone Android classique par la grâce de Gspace.

L’utilisation de ce service offre toutefois une solution viable à l’absence native des services Google sur les appareils récents de Huawei. Malgré l’absence de blocages significatifs, certaines applis comme Google Pay restent inaccessibles​. Même chose pour les quelques applis professionnelles que nous avons eu l’occasion de tester, comme Citrix.

Avant de vous décider, il faut bien garder en tête que pour obtenir un smartphone fonctionnel en Europe en 2023, pour un utilisateur des services Google ou un joueur, il faut passer un certain temps à configurer l’appareil. Ainsi, en plus de Gspace, nous avons également eu recours à la boutique d’applications Aurora Store, afin de télécharger certaines applications, puis de les cloner dans Gspace. Car si presque toutes les applications du quotidien sont téléchargeables depuis la boutique Google Play, qui devient accessible grâce à Gspace, il reste tout de même quelques applications récalcitrantes.

Cela concerne notamment les « gros » jeux du Play Store, ou plus rarement des applications comme Slack. Deux exemples illustrent bien ce propos : nous avons voulu installer Genshin Impact et Call of Duty Mobile directement depuis le Play Store. Le premier s’installe et se lance sans problème. Mais Gspace, en faisant passer le P60 Pro pour un P30 Lite dans sa machine virtuelle afin d’être accepté par les services Google, propose une version pour smartphone d’entrée de gamme. Le résultat : des graphismes et une animation indignes du processeur Snapdragon 8 Gen 1. Quant à Call of Duty Mobile, il démarre… puis se ferme de façon intempestive au bout de 30 secondes, sans jamais pouvoir lancer une partie. Sans parler d’un jeu comme Octopath Traveller, qui refuse carrément de se lancer. En installant les applications depuis Aurora Store, puis en utilisant la fonction de clonage de Gspace, il est possible de les faire tourner à leur pleine puissance sans aucun problème. Mais cela demande une compréhension des actions à effectuer et une envie de « bidouiller » un peu, qui ne sont pas à la portée de tout le monde.

Huawei P60 Pro
Le jeu Genshin Impact, installé depuis Gspace à gauche et depuis l’Aurora Store à droite. Notre site compresse automatiquement les visuels, mais même ainsi, on perçoit la différence de finesse des graphismes.©l'Éclaireur Fnac

Cependant, cela concerne surtout les jeux en 3D les plus exigeants. Nous n’avons rencontré aucun problème notable avec les applications Google, les applications de messagerie instantanée, les réseaux sociaux, les services de shopping, etc. Si l’on met de côté les gros jeux, dans le cadre de notre utilisation, aussi bien personnelle que professionnelle, nous avons pu tout faire.

L’autonomie

La réputation de Huawei n’est plus à faire en matière d’autonomie. Le constructeur a ici opté pour une batterie de 4 850 mAh, dans la veine de ce que proposent les modèles haut de gamme concurrents. Une charge rapide de 88 W en filaire et 50 W en sans fil sont disponibles. On apprécie d’ailleurs de retrouver un chargeur sans fil de 88 W dans la boîte du produit. Nous attendrons les résultats de notre Labo pour vous donner un avis définitif sur les performances de la batterie, mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire que l’appareil est en mesure de tenir sans problème une journée pleine en utilisation assez intensive.

Article rédigé par
Sofian Nouira
Sofian Nouira
Journaliste
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