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Test Labo du Xiaomi Mi 8 : un air de déjà vu, mais un haut de gamme réussi

04 décembre 2018
Par Mathieu Freitas, Jean-Charles Frelier
Test Labo du Xiaomi Mi 8 : un air de déjà vu, mais un haut de gamme réussi

En résumé

Note LABOFNAC

Le Mi 8 réunit tout ce que l’on peut attendre d’un smartphone haut de gamme de 2018. Son châssis en verre et métal se montre élégant et bien assemblé, et l’on y trouve un grand écran Super AMOLED FHD+ assez plaisant, un ensemble d’appareils photo de 12 à 20 mégapixels offrant une polyvalence certaine lors des prises de vues, ou encore une puce Snapdragon 845 suffisamment puissante pour endosser la plupart des usages possibles et imaginables. Jamais toutefois le dernier-né de chez Xiaomi ne parvient à s’imposer dans un domaine particulier, même s’il n’en est pas loin pour l’autonomie. Néanmoins, si vous n’avez pas le budget pour vous offrir le dernier haut de gamme des marques les plus reconnues et êtes prêt à accepter la grosse encoche de l’écran, l’emplacement malheureux des boutons ou encore l’absence de tiroir d’applications et de prise mini-jack, le Mi 8 saura sans doute vous convaincre.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Grand écran Super AMOLED
  • Excellente autonomie
  • Bonne qualité de réception
  • Adaptateur USB-C vers mini-Jack et coque de protection fournis
Les moins
  • Large encoche au niveau de l'écran
  • Zoom 2x inutilisable en basse luminosité
  • Pas de tiroir d'applications
  • Pas de prise mini-Jack

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Photo
Cette note reflète la performance de l'appareil à produire des clichés de qualité
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
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Notre test détaillé

Flagship historique de Xiaomi, le Mi revient cette année dans une nouvelle version portant le numéro 8, et fait au passage ses débuts officiels en France. Il partage le haut du catalogue de la marque avec le Mi Mix 2S, dont il se distingue essentiellement par son design plus conventionnel. L’équipement des deux modèles, résolument haut de gamme, semble à l’inverse très proche. Faut-il pour autant exclure toute amélioration technique et comment s’en sort ce Mi 8 face aux modèles phares de la concurrence ? Nous l’avons évidemment soumis aux instruments de mesure de notre Labo pour en avoir le cœur net.

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

Le Mi 8 adoptant le même positionnement haut de gamme que le Mi Mix 2S et ne sortant que quelques mois plus tard, il intègre des composants identiques en dehors de la caméra frontale et de l’écran. La première passe de 5 à 20 mégapixels, alors que le second s’appuie ici sur une dalle Super AMOLED plutôt que LCD et diffère légèrement aussi par son format en raison du design bord à bord un peu plus classique choisi ici. Xiaomi propose ainsi un ratio 18,7:9 plutôt que 18:9, qui lui permet de s’étendre sur une diagonale de 6,21 pouces. La définition est de ce fait modifiée pour maintenir un équivalent Full HD : 2248 x 1080 pixels.

On retrouve pour le reste un Snapdragon 845 couplé à 6 Go de RAM, 64 ou 128 Go de stockage, un double appareil photo de 12 mégapixels au dos autorisant un zoom optique 2x, le nécessaire pour établir des connexions 4G, Wi-Fi ac, Bluetooth 5.0 et NFC, ainsi qu’une batterie de 3400 mAh pour alimenter l’ensemble. Android Oreo est par ailleurs toujours aux commandes, sous couvert de la surcouche MIUI du constructeur.

L’ergonomie et le design

Xiaomi propose avec le Mi 8 un smartphone des plus convenus. Exception faite de l’étanchéité, tout ce que l’on peut attendre en cette fin d’année 2018 est là, du châssis arrondi en verre et métal au grand écran avec encoche, en passant, malheureusement, par la connectique réduite à un unique port USB-C… Nous aurions donc aimé un peu plus d’originalité, mais il est toujours possible de se tourner vers le Mi Mix 2S pour en trouver.

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

Pour en revenir au Mi 8, Xiaomi a tout de même le mérite de proposer des finitions soignées et le smartphone se montre plutôt agréable à utiliser, permettant une prise ferme même d’une seule main. Ses dimensions de 154,9 x 74,8 x 7,6 mm imposent néanmoins d’utiliser les deux pour effectuer certaines actions et éviter d’avoir à se lancer dans une gymnastique des doigts qui risquerait de le faire chuter, comme saisir du texte.

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

La moitié supérieure de l’écran se montre également difficile d’accès, et il aurait été préférable de trouver le lecteur d’empreintes et les boutons latéraux, pour le volume et l’allumage, un peu plus bas sur la tranche droite. Le bloc photo dorsal dépasse quant à lui légèrement sans que ce soit réellement gênant, d’autant que Xiaomi offre une fine coque de protection qui arrive pile à sa hauteur. Un adaptateur USB-C vers mini-jack est également fourni.

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

S’il y a donc peu à dire sur le design du Mi 8, bien exécuté, mais très classique, on apprécie en tout cas que son coffret soit aussi complet. Tous les constructeurs ne sont pas aussi généreux que Xiaomi.

L’écran

C’est l’un des rares points, avec le design bien sûr, qui différencie le Mi 8 du Mi Mix 2S, et cela lui réussit plutôt bien. Du moins sur le plan technique. Car en se rapprochant des bords du châssis, et surtout des coins supérieurs, l’écran du Mi 8 a dû être en partie tronqué pour laisser place à la webcam et quelques capteurs. L’encoche ainsi formée se montre de plus très large, et risque donc d’autant plus de gêner en empiétant sur la zone dédiée à l’affichage des notifications ou en masquant une partie des contenus affichés à l’écran. Il est possible aussi de masquer cette encoche, mais cela revient à condamner le haut de l’écran.

En revanche, d’un point de vue technique donc, l’écran du Mi 8 fait un peu mieux que celui du Mi Mix 2S. Son format plus allongé, puisqu’il mesure 6,21 pouces et présente un ratio 18,7:9, est compensé par l’ajout de quelques pixels dans la hauteur. La définition atteint ainsi à 2248 x 1080 pixels et permet d’obtenir une densité de pixels similaire (400 ppp, contre 403) et confortable, alors que le passage à la technologie OLED, ou plus exactement Super AMOLED apporte plusieurs bénéfices.

Xiaomi Mi 8 : directivité de l'écran

Xiaomi Mi 8 : directivité de l’écran © LaboFnac

Le plus important est une directivité réduite, faisant du Mi 8 un excellent smartphone pour regarder des vidéos à plusieurs et partager des contenus en général. Nous n’avons constaté presque aucune perte de luminosité lorsque l’écran est incliné de 0 à 15°, et la perte est dans l’ensemble lente et régulière. Des 221 cd/m2 mesurés en face, 207 restent perceptibles à 15°, 163 à 30° et 98 à 45°.

L’écran du Mi 8 présente également un meilleur contraste que celui du Mi Mix 2S. Il reste cependant loin des meilleurs en la matière avec un taux mesuré à 333:5 (rapport du noir sur du blanc 5 %) et un manque de nuance dans les noirs, et aurait mérité un calibrage un peu plus soigné pour pouvoir réellement rivaliser avec les meilleurs écrans du marché, même si le résultat est globalement bon. Le delta U’V’ moyen, comme toujours calculé avec l’espace sRGB pour référence, s’établit à 0,19, principalement à cause de verts trop saturés. De légères dérives sont également visibles dans les jaunes et les bleus.

Xiaomi Mi 8 : gamut de l'écran

Xiaomi Mi 8 : gamut de l’écran © LaboFnac

En somme, Xiaomi livre peut-être à bord de ce Mi 8 son plus bel écran, mais il lui reste encore un peu de travail avant d’arriver au niveau de Samsung ou Apple.

Fidelité des couleurs
7
Contraste et progressivité
5
Directivité
9
Densite des pixels
5

L’interface utilisateur

Le Mi 8 s’appuie sur la version 8.1 d’Android (Oreo), à laquelle Xiaomi ajoute sa surcouche MIUI, dans sa neuvième mouture. L’interface est donc la même que celle que nous avions pu découvrir sur le Mi Mix 2S, et fourmille d’options intéressantes. Elles sont pour la plupart à chercher dans les Paramètres, et incluent par exemple la possibilité de créer un espace secondaire et totalement indépendant. Les applications installés sur l’un n’apparaissent pas sur l’autre et un moyen d’authentification peut être défini pour en sécuriser l’accès. MIUI apporte également la possibilité de cloner certaines applications pour les utiliser avec différents comptes d’utilisateur, ou encore un mode de navigation par gestes permettant de se débarrasser de la barre au bas de l’écran.

L’interface de Xiaomi supprime en revanche le tiroir d’applications et ne permet pas, comme le proposent désormais la plupart des constructeurs, d’en faire apparaître un. Il faudra donc faire preuve d’organisation et ranger les applications intelligemment sur le bureau pour éviter que cela ne devienne trop rapidement le bazar.

Les performances

Modèle haut de gamme de 2018 oblige, le Mi 8 de Xiaomi s’appuie sur un Snapdragon 845. La puce la plus performante de Qualcomm, qui inclut pour rappel un CPU octa-core basé sur l’architecture Kryo 385 et un GPU Adreno 630, est ici accompagnée de 6 Go de RAM et assure dans l’ensemble une belle réactivité à Android. Il faudra néanmoins s’attendre à quelques ralentissements, principalement lorsque des processus lourds sont exécutés. Notre test de performances à base de séquences Javascript montre en effet des chutes de framerate importante dans ce cas de figure.

Si la moins complexe de nos séquences est exécutée en un temps raisonnable de 82 ms, soit environ 12 fps affichées à l’écran, le Mi 8 ralentit à mesure que la charge augmente : 162, 236 et jusqu’à 333 ms pour la plus complexe. Cela revient à les voir tourner à 6, 4 et 3 fps. Des résultats semblables à ceux obtenus pour le Mi Mix 2S, mais légèrement inférieurs à ce que nous avons pu mesurer pour la plupart des autres smartphones haut de gamme de cette année. En comparaison, le Sony Xperia XZ2 (sous Snapdragon 845 également) oscille entre 15 et 3 fps, le Samsung Galaxy S9 (sous Exynos 9810) entre 15 et 4 fps et l’iPhone Xs (sous A12 Bionic) entre 32 et 28 fps.

Comme indiqué plus tôt, cela ne fait pas du Mi 8 un modèle à éviter et nous n’avons d’ailleurs pas constaté de ralentissements réellement gênants lors d’usages classiques. Rappelons au passage qu’une version Pro est également commercialisée avec 8 Go de RAM, ce qui pourrait permettre de gagner encore un peu en réactivité, notamment lorsque de nombreuses applications sont ouvertes en arrière-plan.

La photo et la vidéo

Le Mi 8 s’appuie pour la prise de vue sur un équipement que l’on connaît déjà, puisque c’est le même que celui du Mi Mix 2S, à l’arrière au moins. On retrouve donc au sein du module dorsal un premier capteur de 12 millions de pixels de 1,4 µm chacun associé à une optique ouvrant à f/1.8, et un second, un peu plus petit, mais de 12 mégapixels également et associé, lui, à une optique à la focale plus longue. Passer de l’un à l’autre donne ainsi l’effet de profiter d’un zoom optique 2x, qu’il est d’ailleurs possible d’activer facilement depuis le viseur grâce à un bouton dédié. L’ensemble est évidemment accompagné d’intelligence artificielle pour la reconnaissance de scènes, et un mode portrait permet d’utiliser les deux capteurs simultanément pour flouter l’arrière-plan.

Dans l’ensemble, les deux capteurs sont capables d’offrir des clichés de très bonne qualité, au moins lorsque les conditions de luminosité sont clémentes. Le traitement de Xiaomi est plutôt doux, puisqu’il n’opère qu’un léger lissage permettant de maintenir un bon niveau de détails tout en limitant l’apparition de bruit électronique. Notre test Labo montre de ce fait des possibilités de recadrage plus que correctes au regard de la résolution des capteurs, et l’on peut également noter une qualité d’image équivalente au centre et en périphérie. De légères déformations peuvent néanmoins apparaître dans les coins. Un défaut lié toutefois aux optiques, qui risquent également de faire apparaître des aberrations chromatiques dans les zones à fort contraste.

Il n’est d’ailleurs pas impossible non plus de voir le Mi 8 peiner à exposer correctement un cliché lorsque la dynamique de la scène est trop grande. On notera pour finir que l’IA tend à pousser un peu trop la saturation des couleurs, mais il est possible de la désactiver et cela n’empêche certainement pas le Mi 8 de livrer, dans l’ensemble, une belle prestation en pleine lumière.

Les choses se gâtent néanmoins lorsque la luminosité faiblit. Si les grands photosites du capteur principal lui permettent de capturer une grande quantité de lumière et d’accoucher ainsi de clichés plutôt lumineux, le lissage s’accentue tout de même pour contrer l’apparition du bruit et efface les détails les plus fins au passage. Les résultats restent néanmoins très corrects. C’est malheureusement loin d’être le cas avec le second capteur, dont la petite taille impacte la luminosité et la dynamique des clichés à la sortie. Le bruit se fait également plus présent, et l’on constate d’ailleurs que Xiaomi a préféré limiter l’utilisation du second capteur dans l’obscurité puisque le Mi 8 est programmé pour proposer alors un zoom numérique avec le premier.

Photo prise avec le Xiaomi Mi 8 (module arrière, grand-angle, zoom numérique x2)

Photo prise en basse luminosité avec le Xiaomi Mi 8 (module arrière, grand-angle, zoom numérique x2) © LaboFnac

Photo prise avec le Xiaomi Mi 8 (module arrière, zoom x2)

Photo prise en basse luminosité avec le Xiaomi Mi 8 (module arrière, zoom optique x2) © LaboFnac

Notons, pour en finir avec le module arrière, que le mode portrait du Mi 8 fonctionne plutôt bien, et parvient généralement à détourer les sujets correctement pour flouter les éléments qui se trouvent derrière, alors que de l’enregistrement jusqu’en 4K à 30 i/s est également proposé. L’appareil photo avant repose lui sur un capteur plutôt décevant au regard de sa résolution de 20 mégapixels, et l’absence d’autofocus n’aide évidemment pas. Il faudra, pour obtenir des selfies nets et détaillés, tenir le smartphone à bonne distance. Le Mi 8 a néanmoins le mérite de réserver la meilleure qualité d’image au centre des selfies, et d’associer à ce capteur frontal une optique de qualité. Quelques options d’embellissement sont par ailleurs proposées dans l’application photo, mais les utiliser fait vite perdre en naturel.

Le rendu audio

On ne retiendra certainement pas le Mi 8 pour ses performances audio. Avec un niveau acoustique maximal, pour 10 % de distorsion, de 70 dB mesuré à 50 cm, son haut-parleur manque un peu de puissance pour rivaliser avec ceux de la concurrence et il déçoit plus encore par sa bande passante. Seuls les médiums sont à peu près restitués correctement.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac

Il faut encore ajouter à cela l’absence de prise jack, qui imposera pour l’écoute au casque d’investir dans un modèle sans fil ou d’ajouter un adaptateur. Xiaomi a toutefois le bon goût de fournir ce dernier, qui a en outre le mérite de ne pas colorer le son qui le traverse. La distorsion et le bruit sont également bien contenus, mais un important problème de diaphonie est à déplorer.

Enfin, le smartphone est livré avec une paire d’écouteurs plutôt moyens. La bande passante, comme montrée ci-dessous, se révèle plutôt linéaire, mais la distorsion et l’isolation laissent à désirer. Bref, le Mi 8 propose une expérience sonore convaincante, mais sans plus.

Qualité audio
6.7

La qualité de réception (performances radio)

Le Mi 8 se montre évidemment compatible 4G, mais aussi 3G et 2G pour les zones non couvertes en 4G. Le fait qu’il soit compatible n’indique toutefois rien sur la qualité de réception, mais nous soumettons aussi les smartphones à des tests de réseau pour vérifier cette dernière. Le dernier-né de chez Xiaomi s’en sort d’ailleurs bien dans l’ensemble, malgré d’importantes inégalités en fonction des bandes de fréquences utilisées.

Xiaomi Mi 8

© LaboFnac

Nous avons par exemple pu constater un manque de sensibilité à la bande des 1800 MHz en 4G. Celle des 2600 MHz, également utilisée pour la 4G, risque également d’être difficile à accrocher, et la qualité de réception dépendra en plus, dans ce cas, de l’orientation du Mi 8. Dans tous les cas, des débits moyens sont à attendre. Seule la bande des 800 MHz permet finalement d’établir une connexion 4G solide. Attention donc si vous êtes abonnés Free Mobile, l’opérateur n’ayant pas de licence pour l’exploiter…

Notons pour finir que le Mi 8 n’est pas suffisamment sensible aux réseaux 3G pour espérer pouvoir s’y connecter sans un bon signal et qu’il faudra passer par la bande des 900 MHz pour profiter d’une bonne connexion 2G, celle des 1800 MHz pouvant poser des problèmes de stabilité en raison de la directivité dans ce cas aussi marquée du Mi 8.

Communication
8.2
Note 2G
8.7
Note 3G
8.3
Note 4G
7.3

L’autonomie

Avec une batterie de 3400 mAh, le Mi 8 ne joue certes pas la surenchère, mais se montre tout de même assez bien pourvu compte tenu des composants à alimenter, comme un écran Full HD+ seulement. C’est donc sans grande surprise qu’il s’en est très bien sorti sur notre test d’autonomie. Celui-ci consiste pour rappel en l’exécution d’une séquence JavaScript assez simple, mais que nous laissons tourner en continu jusqu’à extinction du smartphone, soit 9h55 au total dans le cas du Mi 8. Il se classe ainsi devant le Mi Mix 2S, mais aussi devant le Galaxy S9+ de Samsung, lequel avait tout de même tenu 9h35, sans pour autant rattraper le Xperia XZ2 de Sony et ses 10h54.

Dans tous les cas, vous devriez pouvoir dépasser la journée d’utilisation sans trop de mal, et même approcher les deux jours avec un minimum de retenue. Il faudra par ailleurs compter 1h47 en moyenne pour charger le Mi 8 de 0 à 100 % avec le chargeur secteur fourni. Un temps assez court que l’on doit à la technologie QuickCharge 3.0 de Qualcomm. À noter que le Mi 8 est même compatible QuickCharge 4+ pour une charge encore plus rapide, mais il faudra pour cela investir dans un autre chargeur.

Autonomie
6
Temps de charge
01:47:30

Conclusion

Note LABOFNAC

Le Mi 8 réunit tout ce que l’on peut attendre d’un smartphone haut de gamme de 2018. Son châssis en verre et métal se montre élégant et bien assemblé, et l’on y trouve un grand écran Super AMOLED FHD+ assez plaisant, un ensemble d’appareils photo de 12 à 20 mégapixels offrant une polyvalence certaine lors des prises de vues, ou encore une puce Snapdragon 845 suffisamment puissante pour endosser la plupart des usages possibles et imaginables. Jamais toutefois le dernier-né de chez Xiaomi ne parvient à s’imposer dans un domaine particulier, même s’il n’en est pas loin pour l’autonomie. Néanmoins, si vous n’avez pas le budget pour vous offrir le dernier haut de gamme des marques les plus reconnues et êtes prêt à accepter la grosse encoche de l’écran, l’emplacement malheureux des boutons ou encore l’absence de tiroir d’applications et de prise mini-jack, le Mi 8 saura sans doute vous convaincre.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Photo
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

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Article rédigé par
Mathieu Freitas
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Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
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