Test

Test Labo du Huawei Mate 9

02 juin 2017

Notre test détaillé

Si Huawei mise désormais sur le succès de ses smartphones grand public de série P, sa gamme Mate est toujours d’actualité. Le dernier ambassadeur de ces terminaux haut de gamme, à très grand écran, n’est autre que le Mate 9. Nous l’avons soumis à notre batterie de tests Labo.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons les caractéristiques de ce Huawei Mate 9. L’appareil, doté d’un écran PS Full HD de 5,9 pouces, présente un boîtier en métal unibody au sein duquel on retrouve un capteur d’empreintes rond, au dos, un port USB Type-C ainsi qu’une prise jack. Le téléphone est animé par des composants haut de gamme. Il s’appuie en effet sur une puce Kirin 960 associée à 4 Go de mémoire vive, présente un espace de stockage de 64 Go et peut accueillir une carte microSD. Côté réseau, il est compatible avec la 4G de catégorie 12.

C’est également sur le sujet de la photographie que Huawei met l’accent. Comme les P9 puis P10, le Mate 9 est équipé d’un double capteur Leica, ici de 20 et 12 mégapixels, l’un étant en couleurs, et l’autre monochrome. Le smartphone, sorti sous Android 7.0 Nougat avec Emotion UI 5.0, profite en outre d’une batterie de 4000 mAh similaire à celle du Mate 8.

L’ergonomie et le design

Un peu moins grand que le Mate 8 datant de janvier 2016, le Huawei Mate 9 mesure 156,9 x 78,9 x 79 mm, et conserve l’allure générale de son prédécesseur. Difficile d’ailleurs de différencier les deux modèles, du moins de face, tandis que quelques éléments, au dos, permettent de les distinguer. À commencer par son double-capteur photo, aisément identifiable, marqué du logo Leica.

L’écran

Chez la gamme Mate, hormis une édition spéciale de notre modèle, pas d’excès : Huawei préfère se tenir à une définition Full HD (1920 x 1080 pixels) qui a le mérite de limiter la consommation d’énergie. La dalle IPS affiche ainsi une résolution de 373 ppp, loin des cadors de la téléphonie certes, mais largement suffisante pour qu’il soit agréable à utiliser. On apprécie en outre que cet écran occupe 79 % de la façade du téléphone.

Dommage en revanche qu’il pèche par une colorimétrie parfois hasardeuse, davantage d’ailleurs que les générations précédentes de Mate. Il a tendance à afficher des rouges saturés, en raison d’un delta u’v’ élevé de 0,0406. Le magenta suit la même tendance, tandis que le bleu, le vert et le jaune s’avèrent corrects, avec de petits écarts. On relève en tout cas un delta u’v’ moyen de 0,028.

Tout juste correct au niveau du gamma, qui lui permet d’afficher des dégradés convenable, le Mate 9 pèche par une directivité un peu trop marquée. Ses angles de vision manquent un peu de générosité, ce qui se traduit par une perte de 26 % de luminosité à 15°, de 66 %à 30° et enfin de 85 % à 45°. À moins de pousser la luminosité au-delà de la moyenne de 200 cd/m2 sur laquelle nous nous appuyons, il sera bien difficile de regarder des contenus à plusieurs sur son écran.

Terminons par un élément plus positif, puisque le Mate 9 a le mérite d’offrir un bon contraste. Celui-ci, évalué avec un écran affichant 5 % de blanc, ce qui permet de le comparer au contraste des écrans AMOLED, a été mesuré par notre Labo à 399:1, un très bon score qui contribue au confort de lecture. De manière plus classique, on relève un contraste de 1896:1.

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