Le top des nouveautés de mars Roman

Quelqu’un d’autre – Guillaume Musso (Calmann-Lévy)

Après des débuts placés sous le signe du fantastique sentimental, Guillaume Musso, soit l’auteur le plus lu de France depuis près de dix ans, opérait en 2011 un virage réussi vers le thriller psychologique et le roman à suspense qu’il reconnaissait mieux correspondre à ses inspirations littéraires. Pleinement inscrit dans cette veine proche de Patricia Highsmith, dont il se revendique, Quelqu’un d’autre met le cap sur la Méditerranée où, sur un yacht à la dérive au large de Cannes, une riche éditrice italienne décède suite à l’agression qui l’a plongée dans le coma. Pour éclairer les causes du drame, son énigmatique époux, sa jeune maîtresse, la policière chargée de l’enquête et la victime elle-même vont livrer leur version des faits… et raconter leur vérité.

Seasons, Tome 3 : Un printemps pour te succomber – Morgane Moncomble (Hugo Roman)

Nouvelle coqueluche de la New romance made in France, Morgane Moncomble a conquis le public avec des romans sentimentaux qui sortent de l’ordinaire. On pense notamment à ses incursion quasi-documentaires dans le monde du poker (L’As de cœur) ou dans l’univers du show-business (L’As de pique). Autrice prolifique, elle s’est lancé le défi de publier sur une année un roman à chaque saison. Soit quatre tomes rassemblés en une tétralogie baptisée Seasons. Après une romance d’automne à la tonalité judiciaire et une histoire d’amour hivernale plutôt sportive, elle revient pour les beaux jours avec Un printemps pour te succomber, une savoureuse affaire de mariage blanc entre une fleuriste féministe et un playboy aux mauvaises manières.

L’Ombre d’Adeline, Tome 1 – HD Carlton (Roncière)

Étoile montante de la dark romance réservée aux adultes consentants, HD Carlton est une jeune autrice américaine qui revendique son goût pour les histoires sombres et violentes peuplées de personnages borderline. Précédé d’une réputation sulfureuse qui lui vaut d’être accompagné d’une mise en garde pour propos explicites, L’Ombre d’Adeline est le premier volet d’un diptyque centré sur la relation amoureuse entre un harceleur et sa victime. Entre humiliations jouissives et coucheries transgressives, les deux anti-héros de cet éprouvant Cinquante nuances de noir jouent un jeu dangereux qui devrait pas manquer de faire réagir celles et ceux qui décideront de s’y aventurer.

La dernière allumette – Marie Vareille (Charleston)

En à peine dix années d’écriture, Marie Vareille s’est constituée une abondante et éclectique bibliographie où sa plume se partage entre la littérature jeunesse, les romans chick lit et feel good ou encore la romance. Avec La dernière allumette, son dernier roman à paraître en mars, elle change de ton tout en préservant sa fluidité narrative pour s’emparer du sujet brûlant des violences conjugales. Entre passé et présent, elle entre dans l’histoire d’une nonne qui n’a aucun souvenir de l’événement tragique qui l’a poussée à entrer au couvent. Son frère aîné, un artiste à la carrière brillante, est son seul contact avec l’extérieur. Le jour où ce dernier lui présente sa nouvelle fiancée, elle s’inquiète immédiatement pour cette fille lumineuse qui ne se doute pas de quoi son fiancé est capable. 

Felicità – Serena Giuliano (Robert Laffont)

Arrivée d’Italie au milieu des années 90 à l’âge de 12 ans, Serena Giuliano a choisi d’écrire en français plutôt que dans sa langue natale. Après une carrière d’influenceuse mode et beauté, elle crée un blog sur la maternité qui rencontre un tel succès qu’elle en tirera une trilogie éditée à partir de 2014. Dès lors, elle se lance dans l’écriture de romans feel good français qui exhalent tous les parfums de l’Italie. Alors que vient de paraître son premier album jeunesse, elle publie dans la foulée Felicità, l’histoire pleine de joies, de peines et de surprises d’une organisatrice de mariages sur les rives du sublime lac de Côme.

Bastingage – Anthony Delon (Fayard)

Écrasé par son nom, Anthony Delon a toujours eu beaucoup de mal à exister par son prénom. De cette blessure comme tant d’autres liées à son histoire familiale, il a tiré deux livres à caractère autobiographique d’une touchante sincérité. Aujourd’hui, alors que la baston fait rage chez les Delon au sujet de la santé du patriarche, l’aîné d’une fratrie au bord de la crise de nerf, publie son tout premier roman. Drame sentimental de haute intensité, Bastingage dissèque les mécanismes pervers d’une relation toxique au sein d’un couple dysfonctionnel qui trouve dans la souffrance et l’emprise le carburant nécessaire à l’amour.

Cinq cœurs en sursis – Laure Manel (Michel Lafon)

Passée avec succès des paniers numériques aux rayons des librairies, Laure Manel a commencé par l’auto-édition avant d’être repérée par une grande maison toujours à l’affût de nouveaux talents sur lesquels investir. Suivie depuis ses débuts en solo par une importante et fidèle communauté de lecteurs, elle publie à rythme soutenu des romances feel good où elle sonde avec humour les dessous des sentiments amoureux et des relations humaines. Publié après une longue nouvelle enjouée réunissant sept personnages de ses précédents romans, Cinq cœurs en sursis se fait plus grave en pénétrant dans l’intimité d’une famille bouleversée par l’arrestation de l’une de ses membres.

Seconde vie – Danielle Steel (Presses de la cité)

Femme d’affaire avisée qui gère son nom comme une marque déposée, Danielle Steel n’en reste pas moins une romancière populaire qui a bâti son succès planétaire, qui se chiffre tout de même à des centaines de millions d’exemplaire vendus, en produisant à un rythme effréné des romans qui chassent dans tous les genres, du polar au drame, en passant par la romance. C’est justement sur ces rives sentimentales que navigue Seconde vie, dernier né de la gigantesque constellation Steel, en collant aux basques d’un patron de studio hollywoodien au chômage et d’une journaliste épuisée par des drames personnels. Réunis par le hasard dans une charmante station balnéaire anglaise, ces deux âmes en peine vont écrire ensemble le meilleur scénario de leur vie.

The Coldest Winter – Brittainy C. Cherry (Hugo Roman)

Dans le monde de la romance, toutes les histoires d’amour qui finissent bien se passent toujours mal, en général. Bien que validant ce schéma à chaque roman, l’américaine Brittainy C. Cherry parvient toutefois à se démarquer de la concurrence grâce à la qualité de sa plume. Une qualité que l’on retrouve sans surprise dans The Coldest Winter, une nouvelle intrigue sentimentale où deux amants impossibles consumés par le désir s’en remettent au cœur et aux hormones plutôt qu’à la raison qui leur dicte pourtant de ne pas céder à la tentation.

Tous nos lendemains – Lylyblabla (Hugo Roman)

Apparue sur internet avec des romances graphiques illustrées par ses soins, la jeune autrice française Lylyblabla est désormais passée au roman avec des histoires où l’amour reste avant tout une affaire de douceur. Romance « Enemy to lover » (D’ennemi à amant en VF) exemptée de tension sexuelle racoleuse, Tous nos lendemains s’intéresse au cas de deux anciens amants qui s’adorent avec autant de ferveur qu’ils s’insupportent. Contraints de cohabiter sous le même toit, l’un comme l’autre vont alors avoir la mauvaise idée de se résister coûte que coûte.

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