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Doom : The Dark Ages : notre test et toutes les infos sur le retour du Slayer

12 mai 2025
Par Valentin Boulet
Doom : The Dark Ages : notre test et toutes les infos sur le retour du Slayer
©id software

Après le carton Doom Eternal, la célèbre franchise de fast-FPS s’apprête à faire son retour, dans une ambiance médiévale inédite. Doom : The Dark Ages sortira le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series, et sera disponible dès le jour de sa sortie dans le Game Pass. Nous l’avons testé.

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Notre Test

Depuis 2016 et le reboot de la franchise, enclenché par la sortie de DOOM (2016), Id Software s’efforce d’offrir à sa licence mythique un retour aux sources millimétré et comme toujours, soigneusement orchestré. Le troisième opus de cette nouvelle série, DOOM : The Dark Ages, parvient encore à respecter la tradition tout en nous offrant de nouvelles manières d’éteindre les flammes de l’enfer. Nous avons eu la chance de nous plonger dans l’aventure pour vous livrer nos impressions, après un test réalisé sur PS5.

Pour rappel, DOOM : The Dark Ages sera disponible le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series, et sera disponible dès le jour de sa sortie dans le Game Pass PC et le Game Pass Ultimate.

La crise d’ado du Slayer

Pensé comme un prequel aux deux derniers opus en date, DOOM (2016) et DOOM Eternal, The Dark Ages poursuit clairement le chemin entamé en 2016 en offrant une nouvelle consistance narrative à l’univers de la licence. Alors que le prince Ahzrak et ses milliers de démons en tout genre cherchent à mettre la main sur le Cœur d’Argent, la résistance humaine fait pâle figure, et les Maykrs décident de régler la situation en envoyant leur arme suprême : notre Slayer adoré.

Alors que d’ordinaire la série ne s’embarrassait outre mesure de la solidité de son scénario, distillé à travers des Codex à récupérer en cours de jeu, The Dark Ages, comme Eternal avant lui, est un jeu assez généreux en cinématiques. De quoi nous permettre d’en découvrir un peu plus sur notre héros, tiraillé entre sa passion pour le massacre de démons par paquets de douze et sa condition d’arme de guerre contrôlée à distance par les Maykrs, qui auront bien du mal à canaliser ses aspirations de liberté.

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S’il sera difficile de considérer ce scénario très basique comme l’un des points forts du jeu, on apprécie en revanche le doublage intégral en français, et surtout la qualité de la mise en scène, qui permet de donner un caractère épique à chaque début ou fin de chapitre. Néanmoins, personne n’a jamais lancé un jeu DOOM pour découvrir une histoire, et ce n’est pas cet opus qui viendra bouleverser cette tradition.

DOOM : The Dark Ages est donc un jeu particulièrement accessible, même pour des joueuses et joueurs n’ayant jamais touché à un jeu DOOM. D’ailleurs, le jeu propose six différents niveaux de difficulté, avec en plus la possibilité d’ajuster absolument tous les paramètres du jeu, pour trouver la formule qui vous conviendra le mieux. Les plus férus du genre seront ravis de trouver face à eux un vrai défi pour terminer le jeu dans la difficulté maximale, et les autres pourront profiter du jeu en avançant dans le tas en arrosant les yeux fermés.

Une fois le bon dosage de difficulté trouvé, il devient très compliqué de lâcher la manette, tant DOOM : The Dark Ages est bien ficelé dans tous ses aspects, que ce soit son gameplay, sur lequel nous reviendrons en détails, ou sa structure, qui divise l’aventure en 22 chapitres à la durée de vie méticuleusement pensée pour qu’on s’en lance un petit dernier avant d’aller se coucher sans trop se poser de questions, comme on le ferait pour un « dernier » match sur FIFA.

Vous l’aurez sans doute compris en découvrant son titre ou ses premières images, The Dark Ages nous offre un univers particulièrement singulier, en mélangeant les codes du médiéval-fantastique à la direction artistique traditionnelle de DOOM, pour un résultat parfaitement réussi et cohérent. Le bestiaire est évidemment généreux, avec des démons de toutes les formes et de toutes les tailles, affichant tous un character design fabuleux qui nous en met plein les mirettes tout au long de l’aventure. Au moindre coup d’œil, on repère très vite à quel type de démon on a affaire et quelle est la stratégie la plus adaptée pour le déchiqueter en mille morceaux. Et autant vous le dire tout de suite, vous aurez du choix dans la méthode à employer !

A-t-on déjà vraiment joué à DOOM sans ce bouclier ?

Rassurez-vous, si le studio a fait le choix d’un univers médiéval pour ses niveaux riches en châteaux et en douves et l’ambiance bien sanglante qui va avec, DOOM : The Dark Ages reste un jeu de tir à la première personne, et vous aurez de quoi canarder tous les démons de l’enfer avec de nombreuses armes à feu. Mais la principale nouveauté de cet opus, c’est bien le bouclier dont est fièrement équipé notre Slayer.

Pièce maîtresse de votre équipement, ce bouclier vous permet à la fois de vous protéger des attaques ennemies ou même de leur en renvoyer certaines dans la tronche, mais aussi de toucher des cibles à distance en le lançant comme un boomerang ou en vous projetant vers des ennemis éloignés avec un dash. Plus loin dans l’aventure, le bouclier servira même de grappin pour atteindre des zones plus en hauteur.

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Alors que DOOM Eternal proposait un gameplay particulièrement vertical, ce nouvel opus est beaucoup plus terre-à-terre et vous serez la plupart du temps directement au cœur de l’action. Le bouclier est donc particulièrement utile, que ce soit pour massacrer des démons, mais aussi pour vous sortir rapidement de leurs tirs en utilisant le dash du bouclier pour vous ruer vers une unité plus éloignée.

Toutes ces nouvelles mécaniques associées au bouclier sont tellement bien huilées, fluides et instinctives que l’on finit par se demander, au bout de quelques heures, comment diable faisait-on pour jouer à DOOM sans cette petite merveille dans les précédents épisodes. A lui seul, il résume parfaitement la recette ancestrale de DOOM : la meilleure défense, c’est l’attaque ! Une réussite totale, à laquelle il faut ajouter la variété des armes, que l’on découvre petit à petit en progressant dans les chapitres.

Le game design est particulièrement bien pensé pour vous les faire découvrir dans les meilleures conditions, et chaque nouvelle arme obtenue est une occasion de découvrir un niveau qui semble dessiné pour qu’elle devienne votre nouveau jouet favori, avant de découvrir le suivant. D’ailleurs, ce plaisir de la découverte n’est pas réservé au début de l’aventure, et on continue de découvrir de nouvelles manières de jouer, que ce soit avec de nouvelles armes ou de nouvelles compétences, jusqu’au dernier chapitre.

Comme toujours dans DOOM, le bain de sang se passe aussi au corps-à-corps, et entre les gantelets, le fléau et la masse, vous aurez de quoi foncer dans le tas pour achever les démons de toutes les manières imaginables. D’ailleurs, un gros travail a été effectué sur les finishers, ces fameux derniers coups à la mise en scène particulière, pour qu’ils soient le plus réalistes possibles. Désormais, votre positionnement et votre dernière attaque est prise en compte, pour un enchainement beaucoup plus fluide entre votre gameplay et la cinématique qui accompagne votre finisher. Une vraie réussite, qui rend le jeu encore plus addictif.

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Malgré la furie des événements et le nombre impressionnant de démons qui vous entourent, chaque situation reste lisible, et la prise en main est tellement instinctive qu’on finit toujours par s’en sortir, grâce à des mécaniques fluides, simples et efficaces, qui font à mon sens tout le sel de la formule, et qui resteront comme la principale réussite du jeu.

Bien que la formule soit maîtrisée à la perfection par Id Software, elle n’échappe pas à son principal défaut, avec une grande répétitivité dans les séquences d’action, et quelques redondances dans le level design. Malgré tout, beaucoup d’efforts ont été faits pour casser un peu la routine.

D’abord, avec des niveaux parfois très ouverts, qui ne demandent qu’à être explorés de fond en comble pour y trouver tous les secrets et autres composants qui vous permettront d’améliorer vos armes et de gérer la progression de votre équipement de manière générale. Une fois que tous les démons ont eu ce qu’ils méritaient, on peut profiter d’un temps calme pour parcourir le niveau dans son ensemble, et résoudre quelques puzzles environnementaux classiques.

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Ensuite, avec des niveaux complètement différents, qui se déroulent à dos de dragon, ou à bord d’un mécha géant, l’Atlan. Si dans les deux cas, le gameplay n’est pas aussi méticuleusement pensé que pour le reste du jeu, ces niveaux offrent une vraie respiration et un renouvellement intéressant, avec en plus des niveaux particulièrement beaux et agréables à parcourir, notamment avec le dragon.

Ne pas trop enfer

Vous l’aurez compris, DOOM : The Dark Ages est un petit bijou manette en main grâce à une formule ancestrale maîtrisée à la perfection et à des nouveautés vraiment réussies. Mais le jeu est aussi un vrai plaisir pour les yeux, avec une direction artistique sublime dans le plus pur style de la licence. Les différents niveaux offrent des décors variés, des portes de l’enfer à d’immenses citadelles en passant par des forêts mornes et brumeuses.

Pour privilégier une fluidité totale, indispensable au plaisir du jeu, on sent que certains sacrifices ont été faits et certaines textures ne sont pas des plus soignées. Mais sur PS5, le jeu tourne en 60 FPS constant, et nous n’avons jamais été perturbés par le moindre bug tout au long de notre progression.

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Bien évidemment, The Dark Ages respecte la tradition et accompagne toutes les séquences d’action avec du métal bien bourrin qui, bien que cela puisse paraitre contradictoire, est suffisamment doux en volume et intelligemment synchronisé avec nos actions pour ne jamais prendre le dessus.

Le véritable plaisir auditif de DOOM : The Dark Ages réside plus dans l’exceptionnelle qualité de son sound design, qui dans un style très rétro, presque arcade, parvient à toujours nous faire comprendre ce qu’il se passe à l’écran, que ce soit pour nous indiquer une parade réussie ou un gain de points de vie. Certains sons spécifiques sortent même directement de la manette DualSense, qui est d’ailleurs plutôt bien utilisée par le jeu, notamment pour les séquences dans l’Atlan.

Avec 22 chapitres que vous pourrez boucler en une vingtaine d’heures, le jeu propose une aventure plus généreuse que d’habitude, sans pour autant laisser le temps à la lassitude de s’imposer. Comme pour chacun des niveaux, la durée de vie du jeu semble parfaitement calculée pour nous laisser un souvenir parfait.

Conclusion

Les points positifs

– Gameplay fluide et accessible

– Bouclier très agréable à utiliser

– Des niveaux ouverts remplis de secrets 

– Direction artistique 

– Sound design 

– Structure et durée de vie

Les points négatifs

– Forcément répétitif dans les séquences d’action

– Quelques redondances dans le level design 

Dans l’ensemble, DOOM : The Dark Ages est un jeu particulièrement réussi. Dans ses nouveautés, avec son ambiance moyenâgeuse et son bouclier, comme dans son respect de la tradition DOOM, tout est parfaitement dosé pour nous proposer une aventure plaisante du début à la fin. Le gameplay est sans aucun doute le point fort du jeu, avec des mécaniques et une structure de jeu tellement bien pensées qu’il en devient difficile de lâcher la manette une fois la campagne lancée.

Toutes les infos

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Le Xbox Games Showcase de juin 2024 était l’occasion pour Xbox de mettre en avant ses énormes investissements des dernières années. En plus de Call of Duty Black Ops 6, Diablo ou encore World of Warcraft pour Activision et Blizzard, Bethesda a présenté le futur de Starfield, et surtout un nouveau jeu pour la franchise mythique d’Id Software. Doom : The Dark Ages sortira le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series, et sera disponible dès le jour de sa sortie dans le Game Pass.

Dans ce premier trailer, on découvre une ambiance médiévale totalement inédite pour la série, avec des châteaux, des douves, mais aussi un bouclier pour notre héros, dont on va découvrir dans cet opus les aventures passées. Doom : The Dark Ages est un préquel de Doom (2016) et Doom Eternal, et nous proposera de découvrir ce qui a fait de notre marine préféré une légende de la castagne.

Rassurez-vous, même si l’ambiance de l’époque sent fort l’arbalète, il ne s’agira que d’un effet esthétique sur les décors, et vous pourrez toujours massacrer du démon à coup de fusils à pompe et autres sulfateuses, dans un gigantesque bain de sang sur fond de heavy metal. Bref la recette Doom est bien conservée, même si le premier trailer nous montre quelques nouveautés.

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Au-delà de l’ambiance donc, ce Doom : The Dark Ages semble proposer une structure différente, et moins linéaire que d’habitude pour la série, en nous embarquant dans des environnements plus ouverts, qui demanderont bien sûr d’être nettoyés de fond en comble. Et pour les parcourir, il sera possible de voler sur le dos d’un dragon, ou encore d’embarquer dans d’immenses robots capables de tout cramer sur leur passage.

Vous l’aurez compris, douceur et volupté sont donc au programme de ce nouvel opus de Doom, aui aura la lourde tache de faire aussi bien que son prédécesseur, Doom Eternal. Bien que le jeu soit développé dans un studio (Id Software) appartenant à Xbox, le jeu a également été annoncé sur PS5.

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Une date de sortie officielle et beaucoup d’infos

A l’occasion du Xbox Developer Direct de janvier 2025, de nombreuses informations ont été dévoilées concernant DOOM : The Dark Ages, à commencer par la date de sortie officielle, fixée au 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Quelques jours auparavant, nous avons eu la chance d’assister à une présentation du jeu, en compagnie de Marty Stratton et de Hugo Martin de chez Id Software. Ils sont revenus en détails sur les trois aspects principaux du jeu : son univers, son gameplay de combat et ses phases d’exploration.

Univers, histoire et exploration

Pensé comme un prequel, DOOM : The Dark Ages proposera selon Hugo Martin « une histoire digne de la légende du Slayer », qui sera une parfaite porte d’entrée à l’univers pour les nouvelles joueuses et les nouveaux joueurs. Si les jeux DOOM ont souvent tendance à donner tous les détails du scénario à travers un codex, The Dark Ages sera bien plus généreux en cinématiques, afin de mieux mettre en scène les personnages principaux.

En matière de structure, le jeu proposera une longue campagne linéaire exclusivement jouable en solo. Néanmoins, la plupart des niveaux proposeront de grandes zones ouvertes, qu’il sera possible d’explorer librement à la recherche de bonus et autres composants.

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Combat

Si la thématique médiévale du jeu vous inquiète, soyez rassuré : les images dévoilées confirment qu’on reste bien sur du DOOM pur jus, avec son lot d’armes toutes plus destructrices et sanglantes les unes que les autres. Néanmoins, l’armement s’adapte aussi à la thématique, notamment avec le fameux bouclier-tronçonneuse qui vous accompagnera tout au long de l’aventure. En plus de parer ou de renvoyer des attaques, ce bouclier sera aussi une arme importante, puisqu’il sera possible de le lancer, ou de s’en servir pour décapiter un démon au corps-à-corps. Toutes ces actions se déclenchent avec un seul et même bouton, qui produira l’effet souhaité en fonction du contexte.

D’une manière générale, les développeurs ont particulièrement insisté sur l’accessibilité des contrôles, qui permettent à la fois de ne pas perdre les néophytes, mais aussi de laisser l’esprit des joueuses et joueurs se concentrer sur ce qu’il se passe à l’écran plutôt que sur leur clavier ou leur manette. Le gameplay s’annonce bien plus « terre-à-terre » que sur le dernier opus (DOOM Eternal), et l’action se déroulera donc la plupart du temps au sol, pour vous donner « l’impression d’être une arme de destruction massive », ambiance médiévale oblige.

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Les finishers, appellés aussi glory kills, sont une marque de fabrique de la licence. Pour cet opus, la mécanique, qui consiste à mettre en scène de manière particulière le dernier coup porté à un ennemi, a été travaillée pour la rendre la plus organique possible : l’action ne « s’arrêtera » pas pour lancer une sorte de cinématique, et tout se passera en direct en fonction de l’angle de votre attaque et de votre position dans l’environnement.

Enfin, deux éléments de gameplay originaux ont été dévoilés, avec la possibilité de grimper sur un énorme dragon pour voler au-dessus des niveaux, ainsi que la possibilité d’incarner une gigantesque méca, « grand comme un immeuble de 10 étages », pour des combats plus équilibrés face à des bestioles toutes aussi grandes. Ces deux éléments ne seront pas disponibles dans tous les niveaux, et débarqueront dans des contextes de missions bien précis.

Doom : The Dark Ages sera disponible le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series, et sera disponible dès le jour de sa sortie dans le Game Pass.

Article rédigé par
Valentin Boulet
Valentin Boulet
Conseiller fnac.com jeux vidéo et high tech
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