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Diablo IV : notre test et toutes les infos sur le nouvel opus

08 juin 2023
Par Valentin Boulet
Diablo IV : notre test et toutes les infos sur le nouvel opus
©Blizzard

Annoncé pour la première fois à l’occasion de la Blizzcon 2019, Diablo IV a enfin vu le jour le 6 juin 2023 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series. Retrouvez ici notre test et toutes les infos.

>> Diablo IV est disponible !

Notre Test

Parmi les sorties de jeux les plus attendues de l’année, celle de Diablo IV tient une place de choix. Non seulement parce qu’il s’agit d’une licence incontournable qui regroupe des millions de fans à travers le monde, mais aussi parce qu’elle pourrait signer, pour Blizzard, le départ d’un acte plus réjouissant que le précédent, marqué par certains échecs et problèmes internes.

Après un troisième opus qui aura mis de nombreuses années avant de mettre tout le monde d’accord, Diablo IV s’annonce à la fois comme un retour aux sources d’un point de vue artistique, et comme une révolution par sa structure en monde ouvert. Nous avons eu la chance de parcourir le Sanctuaire dans une version dédiée aux tests dans un premier temps, puis dans la version finale depuis la sortie de l’accès anticipé, sur PC.

Pour rappel, Diablo IV est disponible depuis le 6 juin 2023 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.

Ne pas dépasser les bornes des Lilith

Depuis 2012 et la sortie de Diablo III, beaucoup de choses se sont passées chez Blizzard. Que ce soit pour la franchise fondatrice du genre hack’n’slash, avec l’amélioration constante du contenu pour le troisième opus, et la tentative infructueuse d’une arrivée sur mobile, ou pour d’autres licences, avec pour dernier événement en date l’immense déception concernant Overwatch 2. Mais s’il y a bien un pilier qui ne bouge pas chez cet éditeur si particulier, c’est sa maîtrise artistique, technique et sa capacité à créer des univers riches et cohérents.

La cinématique d’introduction de ce Diablo IV vient donc rappeler à tout le monde que Blizzard n’a pas d’équivalent en la matière, et replonge en quelques minutes les joueuses et les joueurs dans l’ambiance glauque si caractéristique de la licence. De quoi comprendre rapidement que les critiques sur la direction artistique de Diablo III ont été entendues, pour un résultat absolument sublime, nous y reviendrons.

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Cette magnifique introduction est surtout l’occasion de découvrir l’antagoniste principal du titre, à savoir Lilith, mère du monde du Sanctuaire et fille de Mephisto, le Seigneur de la Haine. Bien aidée par un prêtre manifestement entamé par le vin de messe, Lilith a pour objectif la destruction du monde, rien que ça. Le héros ou l’héroïne que l’on décidera d’incarner aura évidemment un rôle très important à jouer pour éviter qu’elle n’arrive à ses fins, d’autant que l’on découvrira assez vite qu’un lien de sang nous unit, dans une intrigue que nous éviterons de trop raconter ici.

S’il n’a rien de révolutionnaire ni de particulièrement original dans son approche, le scénario prend en revanche une place bien plus importante dans cet opus, notamment grâce à une mise en scène très présente et particulièrement soignée. Des cinématiques, entièrement doublées en français pour un résultat vraiment convaincant, vous accompagneront tout au long de l’aventure, et mettront en scène de nombreux personnages secondaires, parfois vraiment attachants, à l’image de Lorath.

Mais comme toujours dans un jeu Diablo, l’aventure commence par la création d’un personnage et donc par le choix d’une classe, parmi les cinq disponibles : Barbare, Voleur, Nécromancien, Sorcier et Druide. Celle-ci aura une grande influence sur le style et les sensations de jeu et ce choix s’annonce donc crucial. Mais rassurez-vous, un premier aperçu de quelques heures devrait suffire à vous convaincre de poursuivre avec cette classe, ou d’en choisir une autre.

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Pour la première fois, l’aventure se déroule dans un Sanctuaire en monde ouvert, regroupant différentes régions aux biomes bien distincts. Et cette structure ouverte s’applique aussi au scénario, dont les différents actes peuvent être parcourus dans l’ordre que l’on souhaite, en fonction des détours de notre exploration du monde, à la fois si angoissante par l’ambiance, et si réjouissante par la beauté grandiose des décors, des lumières et des détails qui fourmillent à chaque petit recoin. Parcourir le Sanctuaire est une succession d’émerveillements, que ce soit à pied ou en monture, puisqu’il sera possible de chevaucher à condition d’avoir suffisamment (un peu trop) avancé dans l’histoire.

Chaque région comprend ses villes, très inégales dans leur traitement, avec certaines qui grouillent de vie et d’activité, et d’autres qui peinent à nous donner l’impression de faire partie d’un monde qui attend qu’on le sauve. Toutes sont accessibles à tout moment grâce à des portails de téléportation, et c’est un moindre mal tant le gameplay typique de Diablo nous demande de rentrer souvent, pour se vider les poches des récompenses accumulées. Car oui, si quelque chose n’a pas changé, c’est bien la formule originelle des jeux Diablo, avec destruction de démons par paquets de douze et loot à la pelle.

Diablement addictif

Il y a beaucoup d’arguments pour expliquer le succès de la franchise Diablo depuis le premier opus, sorti en 1996. Direction artistique, genre nouveau, finitions de qualité Blizzard… Mais ce qui retient le plus notre attention, ce sont avant tout les sensations uniques que l’on peut ressentir, que ce soit à la manette ou sur PC. Grâce à des animations impressionnantes et fluides, mais aussi grâce à un sound design absolument parfait, on devient très vite addict au fait de massacrer des quantités astronomiques d’ennemis en quelques tours de gros marteau, pour les plus barbares d’entre nous.

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Et comme si cela ne suffisait pas à nous rendre accro, on passe son temps à ramasser un nombre incalculable d’armes, de pièces d’armure ou de composants. Une mécanique de récompense diablement efficace qui nous pousse sans cesse à retourner à la bagarre le plus vite possible, non sans avoir pris le temps d’équiper ce qui mérite de l’être, et de recycler le reste. On en profite pour vous prévenir : certaines villes ont la (très) mauvaise idée de placer la forge et les autres PNJ intéressants assez loin de point de téléportation, ce qui devrait vous conduire à parcourir ces petites distances à de multiples reprises en vous grattant les veines.

Si nous n’avons pas pu tester l’intégralité des classes disponibles, chacune propose un style de gameplay différent, qu’il est possible d’ajuster au gré de nos envies au travers d’un arbre de talent qui a le mérite d’être plutôt clair et digeste malgré le nombre conséquent d’entrées. Trouver le « build » – comprendre la composition de différents talents – qui vous convient le mieux, ou qui convient le mieux à telle ou telle situation, est ce qui occupe principalement l’esprit lorsque l’on se balade dans le monde du Sanctuaire.

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En plus d’être accessible et compréhensible, ce qui n’est pas une mince affaire tant il a de quoi faire, cette gestion des talents est aussi permissive, puisqu’il est possible de revenir en arrière pour tester un autre pouvoir, ou une autre amélioration de pouvoir, sans trop de contraintes. L’occasion de tester et de tester encore, jusqu’à trouver la formule magique qui convient à nos envies.

Il est d’autant plus facile d’accumuler les tests que la difficulté est toujours très bien dosée dans Diablo IV. L’intégralité du monde ouvert ou presque s’adapte à votre niveau, pour que vous ne soyez jamais freiné dans l’exploration. Et si ce scalling convient parfaitement à cette nouvelle formule du monde ouvert, elle vient en revanche entamer un sentiment qui était là encore à l’origine du succès des jeux Diablo : en accumulant de l’expérience et de nouveaux pouvoirs, il est toujours assez jouissif de découvrir à quel point la puissance de notre personnage grandit, en s’offrant la possibilité de dégommer encore plus de démons que lors de notre dernier passage. Ce sentiment à tendance à disparaitre, même si la découverte d’un nouveau pouvoir est toujours l’occasion de se réjouir de notre avancée dans l’aventure.

L’histoire principale, qui devrait tout de même vous garder accroché pendant une petite vingtaine d’heures en fonction de votre propension à vous lancer dans des quêtes secondaires, n’est finalement, comme toujours dans Diablo, qu’un gigantesque tutoriel sur les mécaniques du jeu, avant que le véritable travail ne commence vraiment. Et le mot travail n’est pas ici choisi au hasard, tant le nombre de tâches que nous attendent est impressionnant. Donjons du cauchemar, arbre des murmures, vagues infernales et autres joyeuseries vous attendent aux quatre coins du monde.

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Bien sûr, la difficulté globale du monde augmente également, pour vous rendre la tâche plus compliquée et vous obliger à modifier votre approche du jeu et de votre build. De quoi contenter votre addiction pour de très longues heures, et c’est sans compter sur le nouveau système de saisons que Blizzard va mettre en place pour Diablo IV, avec des sorties régulières de contenu. Le tout peut en plus se partager entre ami.e.s, avec la possibilité de jouer à deux en local, et jusqu’à quatre en ligne, tout au long de l’aventure. La nouvelle dimension MMO du titre, dont il était difficile de se faire une idée en phase de test avec peu de privilégiés sur les serveurs, rajoute en plus sa dose d’interactivité et de social.

Des environnements sublimes 

On ne le dira jamais assez alors on le répète. Diablo IV est une immense réussite sur le plan artistique et graphique. Le retour à une direction artistique plus proche de celle de Diablo II est vraiment le bienvenu, tant cette dernière colle parfaitement à l’ambiance instaurée par le scénario du jeu et son gameplay. L’ensemble des environnements que l’on peut parcourir, que ce soit à la surface du Sanctuaire ou dans ses nombreux donjons souterrains, est vraiment réjouissant, grâce à un style inimitable, un souci du détail impressionnant, et surtout une grande variété, qui parvient à toujours nous éblouir même en fin d’aventure.

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D’autant que ces environnements peuvent s’admirer sous différentes coutures, que ce soit grâce au cycle jour/nuit ou grâce à la météo parfois différente d’un passage à un autre. Le travail sur les lumières, et donc sur l’obscurité, est probablement l’une des plus grandes réussites du titre, tant on découvre encore des tons différents en accumulant les heures de jeu. Le seul petit reproche que l’on peut trouver à ces environnements, c’est finalement le fait de ne pas pouvoir les admirer d’un peu plus loin. La caméra, bien qu’elle soit ajustable, reste un peu trop proche du personnage.

Le sound design est absolument parfait et participe grandement à rendre le gameplay si addictif et réussi, au même titre que la musique, qui accompagne parfaitement les phases d’exploration, et qui offre son lot de surprises et de découvertes à chaque arrivée dans une nouvelle ville : un régal. Que ce soit sur la version de test ou sur les serveurs depuis le début de l’accès anticipé, on note très peu de problèmes techniques (même pour le lancement !), avec simplement quelques ralentissements en sortant d’une ville par exemple. Mais comme toujours chez Blizzard, les finitions sont soyeuses, et c’est très agréable.

Conclusion

Les points positifs

– Sensations de jeu parfaites 

– Gameplay toujours addictif 

– Direction artistique sublime

– Finitions techniques parfaites 

– Contenu très vaste

– Mise en scène réussie / doublages réussis 

Les points négatifs

– Certaines villes manquent de vie

– Le scalling des niveaux enlève le sentiment de puissance si particulier de la franchise  

Dans l’ensemble, Diablo IV réussit presque tout ce qu’il entreprend. On retrouve les sensations de jeu si jouissives de la licence, le tout dans une direction artistique qui revient aux sources de Diablo II pour le plus grand bonheur des fans. Les environnements du jeu sont absolument sublimes, et le contenu semble déjà très fourni, sans compter les mises à jour qui viendront l’enrichir au rythme des saisons. Bien sûr, la franchise conserve aussi les défauts inhérents à son genre, avec une grande répétitivité dans les activités, qui demandent un temps de jeu considérable pour certaines. Mais même sans décider de se plonger dans le end-game corps et âme, ce que ne manqueront pas de faire les fans, Diablo IV est une expérience qui mérite d’être vécue, et définitivement l’une des plus belles de 2023.

Toutes les infos

Un nouveau trailer et une date de sortie

A l’occasion de la cérémonie des Game Awards 2022, Blizzard a dévoilé un nouveau trailer pour Diablo IV. Une cinématique en CGI absolument sublime dont Blizzard a le secret, qui nous permet d’apercevoir de nouveau l’antagoniste principale du titre, Lilith. Ce nouveau trailer est aussi l’occasion de dévoiler la date de sortie, prévue pour le 6 juin 2023.

Diablo IV fait incontestablement partie des jeux les plus attendus de l’année 2023. Et pour cause, sa première annonce officielle remonte à 2019, et entre temps, tout n’a pas été simple chez Blizzard… Mais une licence aussi forte que Diablo, à l’origine du genre Hack’n’Slash et toujours adorée par des millions de fans à travers le monde, pourrait bien inverser la tendance, avec une sortie prévue dans le 6 juin 2023 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.  Scénario, gameplay, classes disponibles, on fait le point sur toutes les infos.

Scénario et monde ouvert

Si Diablo doit davantage son succès à son gameplay addictif qu’à son scénario, la licence n’en reste pas moins une saga, dont l’histoire va donc se poursuivre avec ce quatrième opus. Et pour la première fois, l’antagoniste principal ne sera pas le fameux Diablo, mais sa nièce, Lilith. Alors qu’on la croyait définitivement bannie par Inarius, celle que l’on appelle aussi la mère des Néphalems parvient à revenir grâce à un mystérieux rituel. Lilith est également à l’origine du Sanctuaire, le monde dans lequel se déroulera toute l’aventure Diablo IV.

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Et pour la première fois dans l’histoire de la licence, le Sanctuaire sera bien un monde ouvert dans lequel on pourra se déplacer librement entre les cinq différentes régions qui le composent : Scosglen, Les Steppes Arides, Les Pics Fracturés, Hawezar et Kehjistan. Chaque région profitera d’une esthétique différente des autres, mais aussi d’un bestiaire différent. Et pour se déplacer entre ces différentes régions, monde ouvert oblige, les joueuses et joueurs disposeront d’une monture, afin d’aller un peu plus vite. Il sera également possible de mettre en lumière un certain point de la carte afin de pouvoir se repérer plus facilement en déplacement.

Campagne, endgame, système de Saisons

Les joueuses et joueurs les plus habitué.e.s à la licence le savent : la véritable aventure Diablo ne commence qu’à partir de la fin. Diablo IV ne dérogera pas à cette règle et proposera toujours une campagne Solo, qui sera également jouable en coopération, et qui permettra de progresser jusqu’au niveau maximum en replissant différentes quêtes principales et secondaires.

Et c’est une fois ce niveau maximum atteint que peut enfin commencer le endgame, qui permettra notamment de parcourir des Donjons avec d’autres joueuses ou joueurs, de ramasser de l’équipement de meilleure qualité, de combattre de nouveaux boss répartis dans l’ensemble des régions…

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Après les désillusions concernant le endgame de Diablo III, extrêmement répétitif et contraignant, Blizzard semble vouloir corriger le tir, en proposant notamment un nouveau système de Saisons, qui apportera donc à intervalle régulier du nouveau contenu pour le jeu. D’après les premières informations disponibles, une année devrait être divisée en 4 Saisons (qui devraient donc durer 3 mois chacune), qui apporteront toujours de nouvelles fonctionnalités et surtout de nouveaux éléments de gameplay.

Les différentes classes

Comme toujours, Diablo IV vous permettra de choisir entre différentes classes, qui possèderont chacune leurs spécificités de gameplay. En revanche, il sera pour la première fois possible de personnaliser l’apparence de votre personnage, de son visage à sa tenue. Les amoureuses et amoureux de Diablo II reconnaîtront d’ailleurs la présentation des différentes classes autour du traditionnel feu de camp.

  • Le Barbare : spécialiste du corps-à-corps capable d’infliger de lourds dégâts.
  • La Sorcière : spécialiste du combat à distance avec des sorts puissants.
  • Le Druide : capable de se transformer en différents animaux pour s’adapter à toutes les situations.
  • Le Voleur : agile et polyvalent, il sera capable d’attaquer à distance comme au corps-à-corps.
  • Le Nécromancien : capable d’invoquer des créatures pour l’aider en combat.

Le PvP

Le passage de la licence en monde ouvert offre forcément une nouvelle dimension au PvP (Joueur contre Joueur). Des zones spécifiques, appelées Fields of Hatred, vous permettront d’engager le combat contre les joueuses ou joueurs que vous croiserez. Des évènements PvE seront également disponibles dans ces zones, et vous aurez donc le choix de collaborer avec les autres, ou de les tuer pour garder toutes les récompenses pour vous.

Dans ces zones spécifiques, les joueuses et joueurs pourront également lancer le mode Vessel of Hatred, qui désignera une joueuse ou un joueur de la zone comme cible à abattre, afin de récupérer des récompenses. Les récompenses obtenues en PvP seront des Shards of Hatred, qu’il faudra ensuite purifier pour récupérer des armes, des armures ou des montures auprès de marchands spécialisés. Attention, lors de la purification de ces Shards, vous serez marqué comme une cible à abattre pour les autres.

Les zones dédiées au PvP ne lisseront pas les niveaux, et il sera donc toujours possible de tomber sur beaucoup plus fort que soi. En revanche, il sera bien sûr possible de désactiver le PvP, pour une expérience moins dangereuse !

Diablo4

Diablo IV est sorti le 6 juin 2023 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.

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Article rédigé par
Valentin Boulet
Valentin Boulet
Conseiller fnac.com jeux vidéo et high tech
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