LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol). Pur bonheur de retrouver les personnages de cette fresque commencée à Vienne à l’époque nazie. Ruth, la fille d’Almah, décide de suivre les traces de son père en intégrant une école de journalisme à New-York où l’accueille sa tante Myriam, installée là avec son mari et son fils Nathan au début de la guerre.
L’Américaine
Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol)
Pur bonheur de retrouver les personnages de cette fresque commencée à Vienne à l’époque nazie. Ruth, la fille d’Almah, décide de suivre les traces de son père en intégrant une école de journalisme à New-York où l’accueille sa tante Myriam, installée là avec son mari et son fils Nathan au début de la guerre.
Les Etats-Unis des sixties
C’est un autre monde qu’elle découvre mais qui ne la comble pas complètement. Nous suivons avec elle les grands événements qui ont fait l’histoire des Etats-Unis des années 60 : l’assassinat de Kennedy, le discours de Martin Luther King, la guerre du Viet-Nam, la grande instabilité politique de St Domingue après le départ de Trujillo…
Nous l’accompagnons dans sa vie sentimentale comme dans son indéfectible amitié pour Arturo, rencontré sur le bateau qui l’emmenait à New-York. Tout cela participe à la réussite de cette fiction ancrée dans la réalité, nous faisant vibrer au même rythme que les personnages.
Des héroïnes modernes
Quelle réussite, quel bonheur et quelle modernité aussi de mettre en avant ces femmes, véritables héroïnes du roman : Ruth bien sûr, sa mère Almah à St Domingue, sa marraine Svenya en Israël et sa tante Myriam à New-York qui, chacune, a su dépasser l’adversité dans des circonstances parfois bien difficiles.
On termine la lecture de ce roman, heureux… car la suite nous attend avec Et la vie reprit son cours.
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Parution le 14 mars 2019 – 480 pages
L’Américaine, Catherine Bardon (Les Escales) sur Fnac.com
