LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Léa D. (Gréasque). Dans ce roman, nous suivons Jessie qui se retrouve menottée au lit de sa villa de campagne suite à un jeu sexuel avec son mari. Mais, celui-ci décède d’un infarctus, laissant sa femme captive malgré elle. S’en suit un véritable cauchemar pour notre protagoniste qui va tout faire pour tenter de s’évader de sa prison.
Jessie
Le coup de cœur de Léa D. (Gréasque)
Dans ce roman, nous suivons Jessie qui se retrouve menottée au lit de sa villa de campagne suite à un jeu sexuel avec son mari. Mais, celui-ci décède d’un infarctus, laissant sa femme captive malgré elle. S’en suit un véritable cauchemar pour notre protagoniste qui va tout faire pour tenter de s’évader de sa prison.
Une femme seule…
Nous sommes entraînés dans un huis-clos oppressant qui nous prend à la gorge et nous paniquons pour notre Jessie à laquelle on s’attache de plus en plus au fur et à mesure du récit. La manière dont Stephen King dépeint la personnalité du personnage féminin est incroyable : on dirait presque qu’il a été femme dans une vie antérieure ! Jessie est une quadragénaire qui a beaucoup souffert et ces souffrances endurées ressortent dans le présent, la faisant divaguer entre rêves et réalité, entre vérité et hallucinations.
… avec ses voix intérieures…
Les voix intérieures de Jessie, censées représenter différentes parties d’elle-même, feront tout pour la faire sortir de cet enfer. Le lecteur, très souvent, s’inquiétera de la santé mentale de notre protagoniste, à cause de toutes ces voix en elle qui s’affrontent.
… dans un récit féministe
Plus encore qu’un huis clos anxiogène, Stephen King crée un récit féministe qui a pour centre Jessie. J’ai trouvé qu’il y avait une dénonciation de la société patriarcale dans ce roman : notre personnage féminin a toujours été une victime des hommes tout au long de son existence et les menottes qui l’entravent dans cette chambre en sont le symbole. Bref, j’ai juste adoré ce thriller psychologique mais je n’en attendais pas moins de Mr King !
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Parution le 13 juin 2001 – 411 pages
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Mimi & Isabelle Perrin