Avec sa douce flamme alimentée par des bûches de bois ou des granulés, le poêle est un mode de chauffage convivial, écologique, esthétique… Et économique, notamment grâce aux aides publiques et privées auxquelles donne droit son installation.
Se chauffer au poêle : la convivialité au coin du feu
Avec le chauffage au poêle, vous faites entrer une touche de charme dans votre maison. En effet, le poêle produit des flammes : vous retrouvez ainsi le plaisir et la beauté des veillées au coin du feu, un spectacle réconfortant pour les petits comme les grands. De plus, la chaleur d’un poêle s’avère très différente de celle d’un chauffage électrique. Plus naturelle, moins sèche, elle se révèle enveloppante et apaisante, et crée une atmosphère authentique, qui invite au cocooning. Idéal quand on recherche une ambiance chaleureuse et intime qui rappelle celle des chalets de montagne !
Poêle rustique ou contemporain : un accessoire esthétique
Le poêle se décline dans toutes les tailles et toutes les formes, pour s’adapter à votre intérieur. Sous une cheminée, on préférera un poêle horizontal. En son absence, rien ne vous empêche d’installer un beau poêle droit et fin comme ce modèle signé Pierre Deville, au style très épuré et esthétique. Pour les salons contemporains, il existe des poêles suspendus, qui ne touchent pas le sol : pratique pour le ménage et très design ! Bref, au-delà d’un simple mode de chauffage, le poêle est un élément de décoration qui viendra sublimer votre maison.
Un mode de chauffage moins polluant
Le poêle chauffant est plus écologique qu’une chaudière électrique ou au fioul. En effet, bien que la combustion du bois libère du CO2 – un gaz polluant – celui-ci reste considéré comme une énergie propre. La raison à cela : au cours de sa vie, un arbre capte davantage de CO2 qu’il n’en dégage lorsqu’il brûle. Qui plus est, il s’agit d’une énergie renouvelable : bûches et granulés sont issus de forêts dédiées à cet usage, et ne participent donc pas à la déforestation. Vous prenez soin de l’environnement autant que de votre confort intérieur !
Une solution de chauffage économique au quotidien
Que vous préfériez un poêle à bois ou à granulés, ce dernier vous reviendra bien moins cher qu’une chaudière. On compte généralement 3 stères de bois ou 20 sachets de granulés pour chauffer une habitation d’environ 100 m2. Effectuez le calcul, vous verrez vite que vous avez beaucoup à y gagner ! Même si vous devez faire tuber votre cheminée ou mettre en place une évacuation par le mur, le poêle reste la solution la plus économique dans la durée. À noter : l’installation d’un poêle à granulés se révèle plus chère que celle d’un poêle à bois, mais à long terme, l’apport en bûches est moins coûteux.
Des aides financières à l’installation
Non seulement le poêle est un mode de chauffage peu onéreux, mais il existe plusieurs aides publiques et privées qui permettent de financer tout ou partie de son installation. Ces dernières sont mobilisables à condition de respecter plusieurs modalités : le logement doit avoir deux ans d’ancienneté au moins, les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié Qualibois, les équipements doivent respecter les normes et l’aide doit être réclamée avant la signature de tout devis. Les subventions sont les suivantes.
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ est une prestation publique, accordée sous conditions de revenus. Elle peut s’élever entre 600 et 3 000 euros, selon vos ressources et selon qu’il s’agisse d’un insert ou d’un poêle, à bois ou à granulés.
Certificat d’économie d’énergie
Le montant des CEE ou C2E est généralement compris entre 200 et 800 euros en fonction de vos salaires, et peut être sollicité auprès de différents organismes privés (grandes surfaces, fournisseur d’énergie, etc.).
TVA à 5,5 % et écoprêt à taux zéro
Pour financer vos travaux, vous pouvez bénéficier de ces taux préférentiels et incitatifs qui « récompensent » votre choix de passer à une énergie verte.
Coup de Pouce chauffage
Cette aide de l’État est cumulable avec l’une ou l’autre des subventions précédentes si l’installation du poêle vise à remplacer un mode de chauffage identifié comme vétuste ou polluant.
L’installation d’un chauffage au poêle : les normes à respecter
Pour garantir que l’installation d’un poêle à bois reste à la fois sécurisée et écologique, les documents techniques unifiés (DTU) 24.1 et 24.2 ont fixé un certain nombre de normes. Il convient de s’y reporter et de les suivre scrupuleusement — le plus simple étant de confier les travaux à un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE). Parmi les règles stipulées :
- le positionnement du débouché, qui doit être situé au moins à 40 centimètres au-dessus du sommet de la toiture ;
- le tubage du conduit existant, qui doit être précédé d’un ramonage et suivi d’un test d’étanchéité (une fois lors de la pose, puis tous les trois ans) ;
- l’installation d’une plaque signalétique indiquant la distance de sécurité par rapport à un matériau inflammable, la température de fumée maximum admissible par le conduit, la résistance à la pression, aux condensats, à la corrosion et aux feux de cheminée.
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