Esparbec est un des très grands noms de la littérature érotique. Jean-jacques Pauvert, le célèbre éditeur spécialisé, le considère même comme, je cite, « le plus grand pornographe vivant ». Dans le roman « Frotti-frotta » aux éditions de La Musardine, il nous conte les aventures sulfureuses de jeunes filles pas si sages que cela au sein d’un pensionnat un peu spécial.
Esparbec est un des très grands noms de la littérature érotique. Jean-Jacques Pauvert, le célèbre éditeur spécialisé, le considère même comme, je cite, « le plus grand pornographe vivant ». Dans le roman Frotti-frotta, il nous conte les aventures sulfureuses de jeunes filles pas si sages que cela au sein d’un pensionnat un peu spécial.
Ah, Esparbec ! Que serait la littérature érotique – voire pornographique – sans lui ? Il est à l’ origine, en tant qu’auteur ou directeur de collection, d’une somme de livres tous plus coquins les uns que les autres. On lui doit notamment la fameuse série des Darling Poupée du vice, une série de 50 romans dits de gare publiés de 1990 à 1998 et dont la première édition est aujourd’hui extrêmement recherchée par les collectionneurs. On lui doit aussi des livres aussi plébiscités par les amateurs que Les mains baladeuses, le goût du péché, Monsieur est servie ou encore son roman le plus autobiographique, Le pornographe et ses modèles.
L’univers d’Esparbec est peuplé de femmes perverses et souvent soumises. Mais ne nous trompons pas, malgré le soupçon de machisme dont est souvent affublé Esparbec, ce sont souvent ces dames qui mènent le jeu en réalité dans ses romans. La docilité n’est alors qu’un moyen d’arriver à l’objectif ultime, le Plaisir.
Frotti-frotta raconte les aventures de jeunes filles dans un pensionnat pas comme les autres. Il accueille en effet des jeunes filles de bonne famille très délurées qui ont en commun d’avoir déjà gouté aux plaisirs de la chair. Si cela peut paraître désuet aujourd’hui, il en était tout autrement à l’époque où se situe l’histoire. Ces jeunes filles, sous peine d’être rejetées de la bonne société, sont donc contraintes d’intégrer ce pensionnat censé les remettre dans le droit chemin avec promesse d’un beau mariage bourgeois à la sortie. L’établissement, qui semble bien sous tout rapport vu de l’extérieur, est en fait un repaire du vice sous toutes ses formes. Les jeunes filles y explorent en fait toutes les facettes de leur libido. Sans vouloir déflorer toute l’histoire, vous y croiserez une secrétaire d’âge mur charnue et particulièrement docile pour son plus grand plaisir, une directrice aussi autoritaire que perverse, une jeune fille à particule qui ne cède aux chantages de deux malandrins que pour son plus grand plaisir ou encore une jeune héritière très sensible aux mots crus d’un appariteur entreprenant.
D’un postulat de départ – le pensionnat de jeune fille – usé jusqu’à la corde par la littérature érotique, Esparbec arrive quand même à tirer un livre réussi et où on ne s’ennuie pas une seconde. Amateurs de perversité, de docilité, d’exhibition et de corrections au martinet, vous trouverez dans Frotti-frotta votre bonheur. Et vous souviendrez longtemps de ce pensionnat de « dressage de futures épouses ». Du pur Esparbec à consommer sans modération.
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