
Il fallait y être. Jeudi 19 juin, Beyoncé a livré un show hors normes au Stade de France, transformant son concert très attendu en événement historique, d’autant plus marquant qu’elle y a convié, à la surprise générale, Miley Cyrus pour un duo mémorable.
Ce n’est pas une, mais deux icônes de la musique mondiale qui ont embrasé le Stade de France, jeudi soir. Pour la première des trois dates parisiennes de sa tournée Cowboy Carter, Beyoncé a offert à ses 80 000 fans une surprise de taille : l’arrivée de Miley Cyrus sur scène.
Ensemble, elles ont interprété pour la première fois II Most Wanted, leur duo country-pop couronné d’un Grammy. Cette apparition n’a pas seulement bouleversé la foule : elle a ajouté une dimension inédite à une soirée déjà annoncée comme historique.
Trois heures de show magistral
Le show de Queen B s’est déployé sur près de trois heures, structuré en sept actes. L’ouverture solennelle sur American Requiem, suivie d’une reprise bouleversante de Blackbird des Beatles, a planté le décor : celui d’un concert-manifeste, où la musique s’entremêle à la mémoire et à la politique.
Le spectacle n’a laissé place à aucun temps mort. Soixante séquences musicales, des tenues issues des plus grandes maisons – Mugler, Schiaparelli, Burberry – et une scénographie pensée comme une fresque visuelle.
Dans les tribunes, les téléphones ont formé une mer de lumière. Sur le parvis, c’était déjà la fête avant même le début du concert : des fans déguisés en cowboys étincelants, mini-shorts en jean et bottines de cuir, incarnaient l’univers de l’album Cowboy Carter. Les retours sont unanimes : un concert historique, à la hauteur des attentes, si ce n’est plus.
Et maintenant ?
À deux jours des concerts des 21 et 22 juin, une question agite les réseaux : Miley Cyrus reviendra-t-elle sur scène ? Présente à Paris pour promouvoir son album Something Beautiful, rien n’est exclu, mais aucun retour n’a été confirmé pour l’instant. Chez les fans, l’espoir reste intact.
En tout, 240 000 personnes sont attendues pour ces trois dates sold-out. Les retardataires peuvent encore espérer décrocher un billet de dernière minute, avec quelques réassorts observés cette semaine. Une chose est sûre : l’événement dépasse la simple performance musicale, c’est une célébration universelle.