
Mr. Worldwide signe son grand retour dans la capitale, quelques mois après un premier concert triomphal à l’Accor Arena. Au programme : une fête déchaînée sur fond de tubes des années 2000, portée par une foule en liesse, costumée à l’image de l’icône intergénérationnelle.
Ce soir à l’Accor Arena, Pitbull est de retour à Paris avec sa tournée Party After Dark, accompagné de Shaggy en première partie. L’événement affiche complet depuis des semaines, preuve de l’aura intacte de Mr. Worldwide. À 44 ans, sans nouvel album depuis 2023, l’artiste cubano-américain continue de remplir les salles. Et le public ne vient pas simplement pour l’écouter, mais pour participer à une fête totale.
Une armée de sosies en délire
Depuis le début de sa tournée, un phénomène viral accompagne chaque date : des fans déguisés envahissent les gradins, affublés de calottes chauves, lunettes noires et chemises blanches. À Londres, même ses musiciens ont joué le jeu.
L’Accor Arena a organisé un concours de sosie avant la date de son dernier concert en France, le 23 février. « Ça fait 25 ans que je suis dans le milieu et voir tous les groupes démographiques, tout le monde [se déguiser] lors des concerts, ça n’a pas de prix », a-t-il confié à la BBC.
La recette du succès repose sur une immersion totale. Sur scène, Pitbull enchaîne les classiques des années 2000-2010, de I Know You Want Me à Timber, dans une ambiance de boîte de nuit géante.« Ma musique est un exutoire, un moyen de s’évader. C’est comme une thérapie », déclarait-il encore à la BBC.
Paris, nouveau sommet
Après Londres et Manchester, Paris s’annonce comme une étape majeure de sa tournée européenne. Sur scène, les surprises s’annoncent nombreuses : segments improvisés, remix, effets pyrotechniques… Pitbull pourrait même inviter Shaggy ou revisiter des classiques d’autres artistes.
Derrière l’icône pop, Pitbull est aussi un entrepreneur. Fondateur du label Mr. 305 Inc., il multiplie les projets dans la mode, les spiritueux ou l’éducation. Il a notamment fondé l’école SLAM! à Miami pour lutter contre le décrochage scolaire. « C’est ironique, car je suis une sorte d’anomalie dans le monde de la musique, commente-t-il. Réunir tout ça maintenant, alors que tout a vraiment commencé vers 2010, c’est vraiment agréable. »
De la Gen Z aux nostalgiques
Pitbull séduit un public intergénérationnel. Pour les plus jeunes, il incarne une époque légère qu’ils n’ont pas vécue ; pour d’autres, il ravive les souvenirs de leurs premières soirées. Le phénomène est tel que les ventes de faux crânes explosent dans chaque ville, au point que des « kits Mr. Worldwide » se retrouvent en rupture de stock.
« Chaque fois que vous mettez une calotte chauve, j’espère que vous êtes prêt à passer le meilleur moment de votre vie », confie-t-il encore. Ce soir, Paris devient le théâtre de cette communion festive, où Pitbull incarne bien plus qu’un artiste : un catalyseur de joie.