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Fubar, saison 2 : entre énergie intacte et redite assumée

12 juin 2025
Par Sarah Dupont
Monica Barbaro et Arnold Schwarzenegger dans “Fubar”, saison 2.
Monica Barbaro et Arnold Schwarzenegger dans “Fubar”, saison 2. ©Netflix

Toujours aussi musclée, souvent amusante, parfois bancale, la saison 2 de Fubar remet Arnold Schwarzenegger sur le terrain. Un retour en demi-teinte pour cette comédie d’espionnage survitaminée, qui peine à retrouver l’équilibre.

Par son duo père-fille, ses punchlines et son mélange assumé d’espionnage, d’humour et de chaos, Fubar revient sur Netflix avec une deuxième saison le 12 juin 2025. Portée par Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Luke Brunner, ancien agent de la CIA contraint de collaborer avec sa fille Emma, la série a connu une réception critique mitigée en 2023. Mais son succès auprès des abonnés a suffi à convaincre la plateforme de relancer les opérations.

Comédie familiale sous haute tension

Dans cette suite, Luke et Emma, désormais exposés, doivent faire face à un traître dans leurs rangs. Mais la vraie menace porte un nom : Greta Nelso. Ancienne espionne de l’Allemagne de l’Est et ex-amante de Luke, elle est incarnée par Carrie-Anne Moss (Matrix). Entre séduction, manipulation et règlements de comptes, ce personnage pourrait faire basculer les équilibres déjà fragiles de l’équipe.

Carrie-Anne Moss et Arnold Schwarzenegger dans la saison 2 de Fubar.©Christos Kalohoridis/Netflix 2025

Cette seconde salve alterne toujours entre situations absurdes, règlements de comptes familiaux et menaces géopolitiques. Comme le souligne AIPT, « les lieux sont moins glamours, la qualité de la production a baissé », et la série souffre parfois d’un trop-plein de dialogues explicatifs. Une critique partagée par IGN, qui regrette que « le rythme s’essouffle dès que l’attention se porte sur le triangle amoureux entre Schwarzenegger, Fabiana Udenio et Carrie-Anne Moss ».

Carrie-Anne Moss, renfort de poids

Malgré ces réserves, certains choix séduisent. Carrie-Anne Moss s’impose comme un ajout notable. Pour IGN, elle « fait de son mieux pour en faire trop face à Schwarzenegger, et cela fonctionne par moments ». AIPT souligne son aisance à « jouer le rôle d’une méchante redoutable en une seule scène, tout en passant facilement aux moments plus calmes sans broncher ».

Guy Burnet et Monica Barbaro dans Fubar, saison 2.©Christos Kalohoridis/Netflix 2025

La dynamique père-fille, cœur battant de la série, continue d’opérer. IGN note que « leur confiance et leur respect mutuel retrouvés permettent des interactions agréablement enrichissantes », tandis que Collider salue la « forte dynamique de jeu de représailles qui fonctionne bien » entre Schwarzenegger et Barbaro.

Une série dense, parfois trop

Du côté des atouts secondaires, Milan Carter (Barry) se distingue par la sincérité de son jeu, tandis que Guy Burnet (Theodore Chips), nouveau venu dans le rôle de l’ex-agent du MI6 amoureux transi, est désigné par Collider comme « celui qui vole la vedette ». L’humour, tantôt potache, tantôt absurde, reste une composante clé.

Mais cette saison ne tient pas toujours la promesse de ses ambitions. Collider admet que si elle est « globalement captivante », elle demeure « un peu inégale, avec trop d’éléments à suivre ». AIPT va plus loin, estimant que « les nouveaux épisodes n’offrent pas la même tension », et qu’avec la fin du secret sur les identités de Luke et Emma, « [l’œuvre] ressemble davantage à n’importe quelle autre série d’action mettant en scène des agences gouvernementales ».

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