Après une première adaptation française en 2017, le roman d’Harlan Coben prend une nouvelle dimension avec une mini-série polonaise, disponible sur Netflix depuis le 5 mars.
Tout commence par un détail insignifiant. Une photo oubliée, un visage familier, une question anodine. Mais dans l’univers d’Harlan Coben, rien n’est anodin. Juste un regard, nouvelle adaptation du maître du polar, vient de s’imposer comme l’un des succès du moment sur Netflix, devenant la deuxième œuvre la plus regardée de la semaine derrière Resident Alien.
Après Tu me manques, mise en ligne en janvier, la plateforme poursuit sa collaboration avec l’auteur américain en proposant une mini-série polonaise, où la disparition d’un mari cache bien plus qu’un simple secret de famille.
Des secrets bien gardés
Publié en 2004, Juste un regard repose sur une mécanique implacable, signature de Coben. L’histoire suit Grace Lawson, mère de famille dont la vie bascule lorsqu’elle découvre une vieille photographie dans ses affaires. Parmi les cinq adolescents immortalisés sur le cliché, elle croit reconnaître son mari. Quand elle l’interroge, il élude, puis disparaît mystérieusement. Commence alors une enquête infernale où Grace devra plonger dans le passé trouble de celui qu’elle croyait connaître.
Une adaptation polonaise qui renouvelle le thriller
La série en six épisodes de Netflix, version polonaise du roman, modernise et localise l’intrigue. Ici, l’héroïne s’appelle Greta (interprétée par Maria Debska), une créatrice de bijoux et mère de deux enfants. Marquée par un drame survenu 15 ans plus tôt – un incendie qui a coûté la vie à 28 jeunes, dont son ancien compagnon –, elle tente de reconstruire une vie paisible avec son mari Jacek (Cezary Lukaszewicz).
Jusqu’au jour où une photo vient tout bouleverser. Sur ce cliché, un visage est barré d’une croix rouge. Greta croit y reconnaître Jacek, mais lorsqu’elle l’interroge, il nie, avant – lui aussi – de disparaître. Plus qu’une simple transposition géographique, cette adaptation polonaise revisite l’histoire en y ajoutant une dimension qui se veut plus intime. Le poids du passé pèse lourdement sur l’héroïne, confrontée à ses propres souvenirs fragmentés et à une vérité qu’elle redoute autant qu’elle la cherche.
Une longue histoire d’adaptations
Avant cette version polonaise, Juste un regard avait déjà connu une première vie à la télévision. En 2017, TF1 proposait une adaptation française avec Virginie Ledoyen et Thierry Neuvic. Plus fidèle au roman dans son déroulement, cette mini-série transposait l’intrigue aux codes du thriller hexagonal. L’auteur lui-même y faisait d’ailleurs une apparition, clin d’œil discret à son propre univers.
Avec cette nouvelle adaptation, Netflix confirme son attachement au maître du polar. Depuis 2018, la plateforme a multiplié les collaborations avec Coben, adaptant déjà plusieurs de ses œuvres à travers le monde. Juste un regard s’inscrit dans cette lignée, mêlant suspense, drame psychologique et mystères en cascade.
