
Avec son nouveau spectacle, Ahmed Sylla se livre comme jamais, mêlant humour et introspection dans un one-man-show à la fois personnel et universel. Une tournée qui cartonne et une diffusion sur M6 ce jeudi 13 février.
Après plusieurs années d’absence sur scène, Ahmed Sylla revient avec Origami, un spectacle introspectif où l’humoriste se livre avec sincérité et autodérision. Débutée en 2023, la tournée se poursuit en 2025 avec de nombreuses dates prévues à travers la France.
Parmi elles, trois représentations au Dôme de Paris du 6 au 9 mars, déjà presque complètes, ainsi qu’une date exceptionnelle à l’Arena Grand Paris le 26 octobre. Pour ceux qui n’auraient pas l’occasion d’assister au spectacle en direct, Origami sera diffusé ce jeudi 13 février sur M6, à partir de 21h10.
Un humoriste entre scène et grand écran
Né en 1990 à Nantes, Ahmed Sylla s’est fait connaître du grand public grâce à l’émission On n’demande qu’à en rire de Laurent Ruquier en 2011. Son humour vif et son talent pour l’improvisation lui permettent rapidement de se démarquer.
Il enchaîne ensuite avec plusieurs spectacles, dont Avec un grand A et Différent, avant de s’illustrer au cinéma dans L’ascension (2017), une comédie dramatique où il campe un jeune homme tentant de gravir l’Everest par amour.
Un spectacle introspectif et universel
Avec son nouveau spectacle, Ahmed Sylla explore la métaphore du pliage pour illustrer les choix, les échecs et les réussites qui façonnent une vie. Dans ce one-man-show, il se dévoile davantage que dans ses précédents spectacles, abordant des sujets intimes comme ses origines sénégalaises, la religion, la santé mentale ou encore son rêve de jeunesse de devenir chanteur. Toujours avec humour, il questionne le destin et imagine ce qu’aurait pu être sa vie s’il n’avait pas quitté Nantes.
Sur scène, l’humoriste alterne entre stand-up et personnages hauts en couleur, un style qui a marqué sa carrière depuis ses débuts. Il mêle autodérision et engagement, abordant des sujets de société avec bienveillance et un désir de rassembler.
Un spectacle salué par la critique
Origami a reçu un accueil globalement positif. Selon Le Monde, « Ahmed Sylla a retrouvé le chemin de la scène et s’en donne à cœur joie. […] Cette fois, il ne s’encombre pas d’un décor béquille, juste de lumières et de projections de quelques photos de famille ». Le quotidien met en avant la force d’interprétation de l’humoriste, notamment dans ses caricatures de personnages féminins.
L’humoriste n’hésite pas à traiter des thématiques sensibles, comme le féminisme ou la santé mentale. Le Monde souligne : « La force d’Ahmed Sylla est de dégager une présence presque magnétique sur scène grâce à son tempérament joyeux, son aisance corporelle et ses personnages de snobs, de vieux, de beaufs, etc., si bien campés. »
L’Est éclair met, quant à lui, l’accent sur la sincérité de l’artiste : « Origami permet à Ahmed Sylla, jusque-là si discret et pudique sur sa propre existence, de livrer quelques confidences, notamment sur sa famille et sa fratrie […], avec des temps de franche rigolade entrecoupés d’aveux sensibles non dénués d’émotion. »