Plus de 30 ans après leur arrivée dans les cours de récréation, les cartes Pokémon évoluent. Dès le 30 octobre, Pokémon Pocket permettra aux fans de collectionner et de combattre directement depuis leur téléphone, pour une expérience virtuelle inédite et accessible à tous.
Pour certains, c’est un incontournable des cours de récréation. Depuis près de 30 ans, les cartes Pokémon ont alimenté de vifs débats, échangées de mains parfois heureuses, parfois déçues. Véritables icônes, elles trouvent encore leur place dans les sacs d’écoliers. Contrairement aux cartes Yu-Gi-Oh!, centrées sur les duels, celles aux couleurs des petites créatures japonaises ont surtout été prisées pour leur valeur de collection. Et trois décennies après leur apparition, The Pokémon Company décide enfin d’exploiter leur véritable vocation : le combat.
C’est dans cet esprit qu’elle lance le 30 octobre Pokémon Pocket. Inspirée du succès de Pokémon Go (2015), cette application rend la collection accessible en version numérique. Adapté aux smartphones, le jeu permet de composer un « deck » virtuel pour des combats épiques. Disponible sur iOS et Android, il inclut une version gratuite, ouvrant ainsi la voie à une collection sans limites.
Rapprocher le virtuel du physique
L’objectif est clair : enrichir sa collection de cartes en ouvrant régulièrement des boosters, chaque paquet en contenant cinq, toutes les 12 heures. Les nostalgiques retrouveront d’anciennes illustrations emblématiques aux côtés de nouvelles créations, conçues spécifiquement pour cet univers.
En fidèle réplique du jeu physique, Pokémon Pocket recrée le plaisir de la collection avec des effets immersifs – le geste de déchirer le paquet, le bruit du papier, et la révélation des cartes une par une, transformant chaque ouverture en une expérience proche de celle du jeu original.
Chaque joueur commencera au même niveau dès le 30 octobre, et deux boosters quotidiens seront accessibles sans frais. La quête de cartes spéciales, d’accessoires et de Poké Lingots, monnaie virtuelle du jeu, ajoutera des dimensions stratégiques à l’expérience, permettant d’accélérer les ouvertures ou d’obtenir des accessoires thématiques pour les classeurs numériques. Véritables Pokédex, ces derniers prendront vie à mesure que les cartes s’accumuleront.
Des cartes virtuelles pour s’affronter
Dans Pokémon Pocket, les combats, simplifiés pour des parties rapides de cinq minutes, permettent de se mesurer aussi bien à l’IA qu’à ses amis, en ligne ou en local. Les decks sont réduits à 20 cartes, avec des attaques simplifiées et une énergie générée automatiquement à chaque tour, supprimant la nécessité des cartes Énergie. Chaque KO rapporte un point (deux pour un Pokémon-ex), et le premier à trois points remporte le duel, offrant une expérience fluide et dynamique.
Les joueurs peuvent enrichir leurs decks au fil de leur progression, avec des options de construction automatique et des decks temporaires disponibles via des missions. Ce format, accessible et stratégique, conserve l’essence du jeu physique tout en permettant des affrontements compétitifs et rythmés entre amis ou contre l’IA.
Pokémon Pocket adopte un modèle économique fondé sur les micro-transactions : réduction de temps d’attente, passes premium et cosmétiques pour personnaliser les cartes. Trois monnaies sont accessibles gratuitement, tandis que les Poké Lingots, achetables dès 99 centimes, offrent un accès accéléré. Un abonnement à 9,99 euros par mois ajoute des boosters quotidiens et des cartes exclusives. Axé sur la collection, le jeu reste accessible sans dépenses.