Cette nouvelle série de fantasy par l’une des créatrices de Kamala Khan a de quoi ravir les amateurs du genre. L’Éclaireur se penche sur cette œuvre qui aborde des thématiques familières aux fans de la scénariste.
Après plusieurs années à travailler dans le monde du comics, G. Willow Wilson entre véritablement dans la lumière en 2014 avec la cocréation de Kamala Khan. Nouvelle Miss Marvel de la Maison des Idées, cette adolescente musulmane d’origine pakistanaise a très vite fait parler d’elle. Il faut dire que proposer de suivre les aventures de cette héroïne de Jersey City relevait du choix audacieux dans un paysage culturel où les protagonistes étaient rarement issus de telles origines.
À travers Kamala, Wilson donne une voix authentique à une génération souvent mise de côté. À la manière des comics de l’âge d’or de la maison d’édition, les aventures de Miss Marvel n’étaient pas seulement des récits d’action, mais aussi des explorations profondes de la jeunesse et de la quête identitaire. C’est à un tout autre genre que la scénariste prête sa plume aujourd’hui : celui de la fantasy.
Une paix fragile
Accompagnée du trait expert de Chris Wildgoose (Alienated, Porcelain, Batgirl), l’autrice lauréate de prestigieux Hugo et World Fantasy Awards renoue ici avec des thématiques qui lui sont chères, telles que le rapprochement de civilisations aux cultures opposées. Les Affamés du crépuscule nous plonge dans un monde en fin de vie dans lequel seuls les humains et les orcs sont encore présents : des ennemis mortels qui se battent depuis des temps immémoriaux.
Mais lorsqu’un groupe d’humanoïdes terrifiants connus sous le nom de Vangol débarque depuis l’autre côté de la mer, les deux peuples ennemis vont devoir forger une alliance fragile pour sauvegarder ce qu’il leur reste.
Le premier tome de cette série IDW Comics est disponible dès aujourd’hui aux éditions Delcourt. Il réunit les premiers numéros de la série en un seul album de 176 pages, dont le sous-texte devrait ravir les admirateurs des travaux précédents de G. Willow Wilson.