L’ouvrage nous fait voyager dans deux histoires distinctes qui nous font (re)découvrir les origines de « ceux qu’on ne voit pas » et la lutte entre templiers et assassins.
Loin d’être nouvelle sur le marché, la saga Assassin’s Creed est devenue un véritable incontournable du secteur vidéoludique. Avec une vingtaine d’épisodes (dont extensions) et plus de 155 millions d’exemplaires écoulés, le jeu est l’un des plus vendus dans le monde. Face à ce succès, la licence a étendu son univers avec une adaptation cinématographique réalisée par Justin Kurzel (Macbeth) et incarnée par Michael Fassbender (The Killer) et Marion Cotillard (Alliés), qui a enregistré deux millions d’entrées au box-office en France.
Un premier portage sur grand écran qui a poussé Ubisoft à développer une série en live-action avec Netflix en 2020 – qui n’a toujours pas vu le jour. En attendant cette sortie aussi attendue que redoutée, les éditions Black River proposent à leurs lecteurs de vivre une nouvelle aventure Assassin’s Creed à travers un comics piloté par les scénaristes Anthony Del Col (Sherlock Holmes Vs. Harry Houdini), Ian Edington (Leviathan) et les illustrateurs PJ Kaiowa (How to pass has human) et Valeria Favoccia (Stranger Things – Zombie Boys).
Réfléchir comme son ennemi
En divisant cet ouvrage en deux parties, l’éditeur propose une aventure originale, qui nous permet de (re)découvrir la culture qui entoure une saga qui dure depuis 17 ans. La première intrigue nous fait voyager au tout début de la confrérie des assassins – d’où l’utilisation du mot Origins.
Au sein de l’Égypte ancienne, Bayek et Aya dévoilent l’existence de l’Ordre des anciens, souhaitant établir un contrôle total sur le pays. Surnommés « ceux qu’on ne voit pas », ils agissent dans l’ombre pour éradiquer les ennemis de la liberté. Ils signent alors le début de ce qui sera plus tard la confrérie des assassins et ont tous deux une première cible importante : Jules César.
Le second récit se situe quant à lui dans un monde contemporain, où le maître Templier tente de fouiller dans le passé des assassins pour renforcer ses rangs. Il le répète à plusieurs reprises : « pour connaître son ennemi, il faut oser se mettre à sa place ». Il va ainsi retracer le passé de ses opposants les plus coriaces pour tirer des informations des exploits qu’ils ont pu réaliser.
Avec ses traits précis, ses dessins aux couleurs vives et ses représentations de nombreux crimes sanglants, Assassin’s Creed – Origins & Reflections (re)plonge les fans du jeu dans cette saga culte et introduit des personnages qu’ils ne connaissent que trop bien.