Testament : l’histoire de Moïse est d’ores et déjà dans le top 3 Netflix. L’occasion pour nous de revenir sur cette série en trois épisodes.
Un enfant qui flotte sur le Nil, un pharaon tyrannique, les sept plaies d’Égypte ou encore la mer rouge séparée en deux. Si l’exode de Moïse est connu des croyants du monde entier, son histoire a tant inspiré les artistes à travers les âges que certaines de ses caractéristiques peuvent sembler familières à celles et ceux qui n’ont jamais tourné la moindre page de l’Ancien Testament. Après l’épopée incontournable avec Charlton Heston dans les années 1950 (Les Dix Commandements) ou le moins révéré film de 1995 dans lequel il était interprété par Ben Kingsley, Moïse est de retour dans une série Netflix en trois parties.
L’enfant du Nil
Testament : l’histoire de Moïse est la nouvelle série docu-fiction de la plateforme de streaming. Elle a su, en moins d’une semaine, se retrouver 2e dans le classement des séries les plus visionnées de la plateforme. Elle suit l’histoire de Moïse (interprété par Avi Azulay), du moment où son destin semblait lui échapper dans les marécages de l’Égypte ancienne, à son grand retour en tant que prophète qui demandera à un pharaon despotique de « laisser partir son peuple ».
Réalisée par Benjamin Ross (The Frankenstein Chronicles), cette minisérie en trois épisodes compte bien rivaliser avec les meilleures séries historiques du moment. Il faut dire que Netflix n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il s’agit de mettre à disposition des moyens titanesques au service de ses reconstitutions. Ainsi, les adeptes des docu-fictions du géant du streaming ne seront pas dépaysés. Cette nouvelle série s’intègre dans la lignée d’Alexandre le Grand, au rang des dieux ou encore de L’Essor de l’Empire ottoman.
Testament : l’histoire de Moïse entremêle scènes de reconstitution fictionnelle et interviews d’experts en histoire et autres théologiens. Si certains reprochent déjà à la série de mettre de côté les aspects les plus violents de l’histoire de la figure biblique ou de la formation des aharonides, il y a fort à parier que cette nouvelle série sera moins controversée que celle consacrée à la Reine Cléopâtre.