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Madame Web : pourquoi le blockbuster de Sony pourrait créer la surprise

13 février 2024
Dakota Johnson dans le rôle de “Madame Web”.
Dakota Johnson dans le rôle de “Madame Web”. ©Sony

Le nouveau film situé dans l’univers de Spider-Man a bien l’intention de réparer les erreurs de ses prédécesseurs.

Sony continue de tisser sa propre toile, en parallèle des films du MCU. Bien décidée à ne pas lâcher la franchise de l’homme-araignée, la productrice Amy Pascal multiplie les œuvres situées dans l’univers de Peter Parker. Cependant, Madame Web a bien l’intention de se démarquer de ses prédécesseurs.

Une rupture affirmée

Morbius et les deux premiers films consacrés à Venom semblaient non seulement vouloir rivaliser avec les autres productions du MCU, mais aussi tenter de se raccrocher à des connexions parfois hasardeuses.

En effet, la fin du dernier Venom montrait ce dernier très intrigué par la présence du Spider-Man de Tom Holland dans le multivers dans lequel il venait d’être transporté, et les scènes post-générique de Morbius montraient un Vautour (joué par Michael Keaton) sur le point de créer une version Sony des Sinister Six, groupe de super-vilains emblématiques des comics Spider-Man.

Ces séquences laissaient présager des choses intéressantes, mais elles ont pris une tournure embarrassante dans No Way Home, lorsque le personnage de Tom Hardy a été ramené dans son monde dès la fin du film, après les actions du Docteur Strange – qui a aussi mis fin aux plans du Vautour. Les spectateurs avaient alors l’impression d’assister, malgré eux, à une sorte de bras de fer entre Kevin Feige (l’architecte du MCU) et Amy Pascal (à la tête de l’univers dérivé de Spider-Man chez Sony).

Un piège que la réalisatrice de Madame Web, S.J. Clarkson, compte bien éviter. Lors d’un échange avec Entertainment Weekly, elle expliquait que l’héroïne « évolue dans son propre monde en stand-alone. J’ai eu les mains libres pour que le film soit ce qu’il doit être plutôt que d’essayer de le forcer à être autre chose. » Ce dernier ne comptera pas non plus de scène post-générique, grande tradition des adaptations de comics Marvel au cinéma depuis le premier Iron Man.

Un casting 5 étoiles

Dans le Sonyverse, Madame Web tire aussi son épingle du jeu grâce à son casting prestigieux. Ses prédécesseurs tablaient majoritairement sur un acteur principal de marque, mais le long-métrage de S.J. Clarkson cumule les comédiens et comédiennes célèbres que l’on n’aurait jamais attendus dans un film de super-héros. L’alter ego du rôle-titre est incarné par Dakota Johnson (Cinquante Nuances de Grey, Suspiria), accompagnée par Tahar Rahim (Un Prophète, Le Serpent) et Sydney Sweeney (Euphoria, The White Lotus).

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Bien que l’œuvre ne se rattache à aucun autre film Sony ou Disney, elle reste malgré tout dans l’univers de Spider-Man, comme l’atteste la présence de Ben (joué par Adam Scott, connu pour son rôle de Ben Wyatt dans Parks and Recreation ou plus récemment le rôle principal de Severance) et Mary Parker (campée par Emma Roberts), bien avant qu’ils deviennent l’oncle et la tante d’un jeune héros arachnéen bien connu. Madame Web est ainsi décidée à se lester des erreurs qui ont pu faire défaut aux films du Spider-Verse Sony par le passé. Y est-il parvenu ? Réponse le 14 février dans les salles obscures françaises.

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