Au lendemain de son arrivée sur la plateforme, le documentaire est déjà dans le top 3 de Netflix. Ce dernier nous plonge dans les coulisses d’une affaire étonnante, qui a été comparée au film Gone Girl.
Netflix multiplie ses séries sur les serial killer, et ça marche. 28 jours après sa sortie, le show The Jeffrey Dahmer story cumulait plus de 700 millions d’heures visionnées. Face à ce succès, la plateforme a décidé d’amplifier son offre de documentaires et de fictions qui s’inspirent de faits divers. Dernièrement, la série Jeffrey Epstein : pouvoir argent et perversion a créé la surprise en apparaissant dans le top 10 des séries les plus vues de la plateforme, quatre ans après sa diffusion. Toujours plus demandeurs de ce type de récit, les abonnés ont dévoré La vérité kidnappée : du rêve au cauchemar américain, qui se retrouve propulsé à la deuxième place de ce podium très convoité, seulement un jour après son arrivée sur la plateforme.
Une série captivante, de la première à la dernière minute
Disponible depuis le 17 janvier sur le catalogue de Netflix, ce documentaire en trois épisodes s’intéresse à une affaire qui avait fait la une des médias américains il y a huit ans. Le 23 mars 2015, Denise Huskins est kidnappée. Son petit ami, Aaron Quinn, signale sa disparition le lendemain de son enlèvement. Très rapidement, la police soupçonne le jeune homme, qui se confie sur son couple, ses tensions et ses tromperies.
Ce dernier a beau clamer son innocence, et demander à la police de rechercher sa petite amie, les autorités et les médias sont persuadés qu’il est coupable. Deux jours plus tard, coup de théâtre : Denise Huskins est relâchée, et rentre chez elle. La police et les journaux sont unanimes, et pensent que la jeune femme a menti et imaginé toute cette affaire. Son histoire est comparée au film Gone Girl, dans lequel Rosamund Pike manigance sa disparation.
La série retrace les événements en nous livrant les interrogatoires, des images et vidéos d’archive, mais aussi des témoignages des personnes impliquées dans l’affaire (le couple, la famille, les avocats et la police). Chaque épisode s’intéresse à une personne en particulier (Aaron Quinn, Denise Huskins, « les autres »), et nous présente, sans cesse, de nouveaux coupables. Le show est ponctué de nombreux rebondissements, qui nous pousse à le binger dans son intégralité, en seulement quelques heures.
On écoute les différentes versions, on change d’avis et de coupable, et on se pose des dizaines de questions : Aaron Quinn est-il impliqué dans l’affaire ? Denise Huskins a-t-elle menti ? Le couple a-t-il tout manigancé ? La jeune femme a-t-elle réellement été kidnappée ? On doute, sans cesse, jusqu’au dernier épisode, et la révélation finale. Très bien documenté et rythmé, La vérité kidnappée : du rêve au cauchemar américain nous fait découvrir et vivre cette affaire étonnante de l’intérieur.