Avec Dalida – Face B, la carrière de l’artiste est grandement détaillée, de sa naissance au Caire en 1933 à son décès en 1987 à Paris.
La chanteuse Dalida continue de passionner et de faire énormément parler d’elle. Ce 15 novembre sort une bande dessinée intitulée Dalida – Face B (Marabulles), revenant sur sa carrière, sa vie, ses succès et ses échecs.
Persuadée de « porter malheur aux hommes qu’elle aime », Dalida a marqué plusieurs générations avec plus de 700 chansons et des titres devenus cultes. Véronique Grisseaux pour l’histoire et Céline Theraulaz pour les dessins s’attaquent ainsi au mythe, tout en développant le portrait plus intimiste d’une femme sensible et fragile.
La bande dessinée biographique, un genre indémodable ?
Cette sortie fait suite à la parution le 25 octobre dernier de Renaud, né sous le signe de l’Hexagone aux éditions Delcourt par Bertrand Dicale et Gaston, nouvelle bande dessinée consacrée au chanteur français. Avant lui, Eddy Mitchell racontait sa jeunesse passée entre les quartiers des Lilas et de Belleville, ainsi que l’éveil de ses premières passions pour le Paris populaire des années 1950. Le genre même de la biographie visuelle d’artistes ou figures cultes continue de se développer en France et à l’étranger, et met en valeur différents genres, de la musique, au cinéma en passant par l’histoire.
Concernant la musique justement, en plus du prochain ouvrage consacré à Dalida ou le récent Renaud, les grandes légendes du rock passent plus ou moins tous sous les crayons d’artistes talentueux, que cela soit David Bowie en 2020, Queen en 2021, ou encore Jimi Hendrix (plusieurs fois) en 2022, 2020 ou 2004…
L’exercice de la biographie sous format BD permet — en plus d’apprécier un style à chaque fois différent — de découvrir un artiste d’une façon originale, tout en permettant une part d’expérimentation et de métaphore visuelle, en gardant une certaine fidélité… ou pas.
Dalida – Face B, de Véronique Grisseaux et Céline Theraulaz, aux éditions Marabulles, 192 p., 23,95€.
