La dernière série Marvel de l’année prépare sa sortie sur Disney+. Et le Dieu de la Malice aura fort à faire, des deux côtés de l’écran.
Avec ses faux airs d’outsider, la série autour du personnage de Tom Hiddleston est parvenue à proposer une alternative intéressante à plus d’un titre aux séries Marvel classiques. Un ton et une temporalité décalés, à tous points de vue, voyant Loki voyager dans le multivers et le temps bien malgré lui.
Surtout, la série de Michael Waldron (Community, Rick et Morty, Doctor Strange in the Multiverse of Madness) a introduit la notion même de multivers dans les futures productions Marvel. Une porte qui a rendu possible le meilleur, à l’image de Spider-Man: No Way Home, comme le pire.
Lanceur d’alerte
Dans une réalité parallèle dans laquelle Loki n’est pas mort, celui-ci doit affronter l’arrivée de l’antagoniste majeur du MCU à venir : Kang le Conquérant. Ou plutôt l’une de ses nombreuses apparences. Car comme un écho aux tromperies de l’espiègle frère de Thor, la série multiplie les fausses pistes et réalités illusoires.
La saison 1 avait pour mission secrète de servir de tremplin au film Antman & The Wasp Quantumania, qui a pourtant eu toutes les peines du monde à intéresser les spectateurs. Pire encore, les accusations autour de Jonathan Majors, interprète de Kang, pourraient même remettre en cause son avenir au sein du MCU. Une catastrophe digne du multivers, en somme.
Toqués de Loki
Sur un ton plus léger, la saison 2 de Loki renoue avec ce qui a fait le sel de ses débuts : un Tom Hiddleston qui cabotine, des partenaires complices, de Sophia Di Martino (Sylvie) à Owen Wilson (Mobius), ou encore une patine visuelle qui donne aux réalités parallèles une belle identité graphique, entre art nouveau et steam punk.
Les enjeux restent pourtant cruciaux, le duo formé par Loki et Sylvie devant prévenir le monde de la terrible menace que représente Kang le Conquérant. Enfin, les fans du personnage, parfois si agaçant dans l’univers cinématique Marvel, espèrent le voir enfin déployer l’ensemble de ses talents, trop souvent limités dans les longs métrages. Il aura tout le(s) temps pour cela.
