Le mythe Marilyn Monroe investit la Cinémathèque Française du 30 novembre au 18 décembre 2022, durant une rétrospective. Cet événement culturel sera l’occasion de voir ou de revoir les plus grands films de l’une des actrices les plus iconiques de l’histoire du septième-art.
Depuis la rentrée, la Cinémathèque Française accueille l’exposition Top Secret sur les espions au cinéma. Ce 30 novembre, l’institution parisienne va également inaugurer une rétrospective de Marilyn Monroe, quelques mois seulement après la sortie de Blonde sur Netflix. Jusqu’au 18 décembre, les plus grands films de cette figure hollywoodienne aussi glamour que damnée, seront diffusés. Parmi eux, Bus Stop (1956), Certains l’Aiment Chaud (1959), Comment Epouser un Milliardaire (1953), ou encore Niagara (1953).
Marilyn Monroe, un mythe qui passionne encore
Cette rétrospective, consacrée à l’ancienne pin-up, sera également l’occasion d’assister à plusieurs conférences, notamment celle de Marie-Camille Bouchindomme autour du thème « Marilyn en noir et blond », mais aussi d’assister à des dialogues autour de certains films les plus connus de l’actrice, tels que Les Hommes Préfèrent les Blondes (1953).
Véritable mythe, Marylin a particulièrement marqué l’actualité culturelle cette année. Son portrait par Andy Warhol s’est vendu pour une somme record chez Christie’s, et le film d’Andrew Dominik, porté par Ana de Armas, a fait sensation à la Mostra de Venise, avant sa diffusion en septembre. L’actrice a aussi été mise à l’honneur à l’occasion du Festival Lumière de Lyon, cette année ayant marqué les 60 ans de sa mort, le 4 août 1962.
Au cours de sa carrière, Marilyn Monroe a donné la réplique à Cary Grant et Robert Mitchum, Tony Curtis et Jack Lemmon. Elle a chanté de sa voix de velours. Elle a aussi joué pour les virtuoses de l’époque, Hathaway, Lang, Preminger, Cukor. En 1955, Billy Wilder, avec Sept ans de réflexion, fige à tout jamais l’une des plus célèbres images du cinéma, où l’actrice, joue avec l’aération du métro qui soulève sa robe blanche. Une séquence glamour, qui lui permet de devenir l’une des actrices les plus incontournables de l’Âge d’Or du cinéma américain. Un mythe comme on en produit plus, qui mérite sa propre rétrospective.