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Mangas : Glénat annonce une nouvelle hausse des prix

22 septembre 2022
Par Vincent Oms
Avec plus de 500 millions d'exemplaires vendus, "One Piece" est le manga le plus populaire au monde.
Avec plus de 500 millions d'exemplaires vendus, "One Piece" est le manga le plus populaire au monde. ©Shueisha

Victime comme ses confrères de la hausse du prix du papier, Glénat se voit contraint d’en répercuter les effets sur ses tarifs dès 2023.

Après une annonce similaire chez Panini Comics en décembre 2021, puis plus récemment chez Kana ou même Pika (mais avec une présentation des faits différente), c’est au tour de Glénat d’augmenter ses prix. L’un des plus gros éditeurs de mangas en France est, comme l’ensemble du secteur, dépendant de l’industrie du papier. Celle-ci se retrouve victime des effets conjugués de l’inflation suite à la reprise d’activité post-Covid et bien évidemment de la guerre en Ukraine. L’augmentation en question reste relativement mesurée et elle s’appliquera à compter du premier trimestre 2023.

Opération One Piece jaune

Les titres les plus populaires tels que One Piece par exemple, voient leurs prix augmenter de 9 centimes. Blue Giant, Dragon Ball SD ou Dragon Ball Z enregistreront une hausse de 30 centimes. Les éditions des Gouttes de Dieu ou de Stray Dog augmenteront de 35 centimes. Enfin, les mangas les plus chers de l’éditeur tels que Dragon Ball Perfect ou Dr Slump Perfect augmenteront de 20 centimes. Dans l’ensemble, ces hausses s’étalent entre moins de 4% pour les plus importantes et un peu plus de 1% pour les moins élevées. Une hausse contenue donc, le prix psychologique « plafond » de chaque tome restant évidemment en ligne de mire de l’éditeur.

Les coffrets cartons vides, destinés à recueillir les tomes de One Piece notamment, resteront eux à 6,90€.©Glénat

Le manga doit rester « populaire »

Si dans ces temps d’inflation généralisée la nouvelle paraît mauvaise, il faut reconnaître que ces ajustements paraissaient inévitables. La crise du papier est particulièrement forte et l’édition ou la presse en font plus largement les frais, étant moins rentables que d’autres applications du secteur. Il y a donc fort à parier, dans un contexte mondial aux prévisions plutôt pessimistes, que d’autres acteurs majeurs du secteur emboîtent le pas de Glénat et consorts. Mais là encore, chaque éditeur aura à coeur de ne pas dépasser certains seuils critiques pour les ventes, gardant l’idée d’un prix d’appel attractif pour tous.

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Article rédigé par
Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste