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Sept pièces de théâtre à découvrir à Paris en ce début d’année

18 janvier 2023
Par Apolline Coëffet
Sept pièces de théâtre à découvrir à Paris en ce début d'année
©Cédric Vasnier

La rédaction de L’Éclaireur a sélectionné sept pièces de théâtre à ne pas manquer en ce début d’année. Comédies, vaudevilles, drames ou tragédies, il y en a pour tous les goûts.

1 Le Montespan

Fort de son succès retentissant au Festival Avignon Off et après avoir été récompensé aux Molières 2022Le Montespan joue les prolongations au Théâtre du Gymnase. Adaptée du roman éponyme signé Jean Teulé, la pièce s’intéresse à l’existence du marquis de Montespan. Criblé de dettes, Louis-Henri de Pardaillan de son nom doit s’attirer les bonnes grâces de Louis XIV. Alors qu’il s’en va en guerre à cet effet, son épouse rejoint la cour et s’impose comme la favorite du roi. Dès lors, le marquis devient la risée du royaume, et il ne compte pas en rester là.

Au Théâtre du Gymnase, jusqu’au 07 mai 2023.

2 La Chambre des Merveilles 

L’adaptation du best-seller de Julien Sandrel qui avait séduit spectateurs et spectatrices au dernier Festival d’Avignon revient sur les planches en ce début d’année. À la suite d’un accident de la route, le jeune Louis est plongé dans le coma. Sa mère découvre alors l’existence d’un carnet dans lequel son fils consignait toutes les expériences, les « merveilles » qu’il souhaiterait vivre. Dans l’espoir que le récit de ces aventures l’aide à se réveiller, Thelma décide d’accomplir chacun de ses rêves. Rencontres improbables et situations cocasses s’accumulent dans une émotion grandissante.

Au Théâtre des Variétés, jusqu’au 08 avril 2023.

3 No Limit

Le Théâtre des Béliers propose, depuis la fin d’année, un spectacle inédit dont l’action se situe pendant la guerre froide. Des soldats américains ont reçu l’ordre de bombarder Moscou. Or, il s’agit d’une erreur, et le temps presse. Signée Robin Goupil, la comédie s’inspire des frasques de certaines personnalités publiques de notre conjoncture et livre un récit riche en rebondissements.

Au Théâtre des Béliers Parisiens, jusqu’au 26 mars 2023.

4 Arsène Lupin

Les aventures du plus grand des voleurs continuent au Théâtre Le Lucernaire. Alors que le duc de Charmarace s’apprête à épouser Germaine Gournay-Martin, celui-ci reçoit une lettre qui met à mal la préparation des festivités à venir. Un certain Arsène Lupin a l’intention de dérober le diadème de la princesse de Lamballe, exposé à ce moment-là dans l’office parisien du futur marié, situé à trois heures du château dans lequel il séjourne.

Au Théâtre Le Lucernaire, jusqu’au 05 mars 2023.

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5 Le Retour de Richard 3 par le train de 9h24

Plein de bonnes volontés, Pierre-Henri désire se réconcilier avec ses proches disparus. Il engage, à cet effet, une troupe de théâtre qu’il réunit dans sa maison de campagne afin de recomposer sa famille et de pallier cette impossibilité. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Fiction et réalité s’entremêlent, tandis que les acteurs ne parviennent plus à faire la part des choses. Les réminiscences d’un passé mouvementé se transforment en un règlement de comptes des plus confus.

Au Théâtre La Bruyère, jusqu’au 01 avril 2023.

6 Je pars sans moi

Dans cette nouvelle création, Isabelle Lafon et Johanna Korthals s’aventurent aux confins du désarroi mental. Des récits et rencontres avec des psychiatres et des personnes hospitalisées de tout âge émergent un fil conducteur. Lacéré par les confidences subversives, pareilles à des éclats de verre, il se déroule tout doucement jusqu’à la folie qui peut toutes et tous nous toucher. Loin de célébrer cet état de trouble qui ébranle des êtres, la pièce invite à prendre le temps de s’écouter, d’écouter les autres autant que soi-même.

Au Petit Théâtre, jusqu’au 12 février 2023.

7 Ranger

Jusqu’au 28 février, les Bouffes du Nord donnent à voir un seul en scène de Pascal Rambert, écrit spécialement pour Jacques Weber. Veuf inconsolable, le personnage incarné par le comédien, un auteur tout juste récompensé, a perdu goût à la vie. Il s’adresse à la défunte, sombre dans les tendres souvenirs d’un passé qui ne sera plus et ne voit d’autre issue que de rejoindre l’être disparu. La tristesse de cette fin choisie laisse place à un chant d’amour sublime et désespéré qui ne peut que susciter l’émotion du public. 

Aux Bouffes du Nord, jusqu’au 18 février 2023.

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Article rédigé par
Apolline Coëffet
Apolline Coëffet
Journaliste