Le constructeur danois Libratone s’est fait connaitre il y a quelques années en proposant des enceintes sans fil très design et exploitant la technologie Airplay, notamment sur la Zipp et la Live. Les enceintes Bluetooth One Click et Too que nous testons aujourd’hui se veulent plus universelles.
La petite Libratone Too est une enceinte Bluetooth livrée dans un bel emballage qui confirme d’emblée le soin apporté par le fabricant à la présentation de ses produits. De dimensions 21,5 x 6,5 x 9,5 cm, elle propose un joli design tout en rondeurs qui la rend tout de suite sympathique. Libratone a doté son enceinte d’une dragonne intégrée qui vous permettra de l’emmener partout avec vous. Elle repose sur un socle caoutchouteux qui assure sa stabilité. La connectique est cachée sous un opercule et se compose du micro-USB de charge ainsi que d’une prise jack pour connecter en filaire une source externe. L’opercule trahit d’ailleurs la résistance aux projections d’eau (Norme IPX4) de la Too. Attention cependant, elle n’est pas étanche !
La face supérieure au toucher particulièrement doux accueille un bouton d’allumage et l’interface tactile qui permet à la fois de modifier le volume, de connaitre l’état de charge de la batterie et de procéder à l’appairage Bluetooth. L’enceinte est livrée avec un joli câble USB/Micro-USB destiné à sa recharge, sachant qu’elle offre une autonomie confortable de 12 heures. Elle dispose également de la prise de communication téléphonique. Le son est assuré par deux haut-parleurs 1,5″ large bande soutenus dans le grave par un radiateur passif.
La Libratone ne se positionne pas vraiment sur le créneau des enceintes au grave renversant, type Bose Soundlink Mini II. Le registre grave est bien présent mais moins riche que sur certaines enceintes de la catégorie. Certains le déploreront, d’autres apprécieront, d’autant que la petite Too envoie un son diffusant à 360 ° et plutôt raffiné dans le medium-aigu. La restitution a un côté reposant que l’on ne retrouve pas sur nombre de concurrentes. J’ai ainsi écouté avec beaucoup de plaisir du piano classique, du jazz acoustique mais aussi du reggae, du rock et de la chanson française, avec à chaque le même constat d’un son plutôt séduisant à défaut de descendre très bas.
Notons qu’il est possible d’écouter deux enceintes Too simultanément. Il suffit pour cela de passer par l’application Libratone disponible sur Android et iOS. Cette application permet d’ailleurs de naviguer dans vos titres, modifier le volume et choisir entre différentes ambiances (neutre, Easy Listening, Jazz Club, Live concert, etc…) à distance.
La grande sœur Libratone One Click propose un design très différent. Evoquant un livre, elle est de forme rectangulaire avec des dimensions de 12 x 4,1 x 20,5 cm pour un poids de 900 g. Elle est entourée d’une armature caoutchoutée amovible qui lui assure une protection efficace contre les chocs. Un crochet et une poignée, interchangeables, sont également fournies et permettent de les fixer comme vous le souhaitez. Elle dispose de la même interface tactile que la Too, et de la même connectique. Elle est également résistante aux projections d’eau et partage la même autonomie, soit 12 h de musique continue.
La Libratone One Click diffuse aussi à 360 °, et tout comme sa petite sœur, il est possible d’en appairer deux simultanément, toujours en passant par l’application. Au niveau sonore, on retrouve la même personnalité mais avec un grave davantage présent et une meilleure tenue en puissance. La One Click n’est pas faite pour sonoriser une soirée électro mais elle permet de diffuser sa musique y compris dans une pièce de taille déjà confortable de 35 m².
Pout tout dire, elle a été testée en même temps que la nouvelle Harman-Kardon Onyx Studio 3. Et si cette dernière offre une puissance et des impacts bien plus conséquents, la Libratone propose un medium-aigu plus précis et plus juste. La musique en parait plus rapide et plus incisive. Les deux haut-parleurs (un woofer 3″ et un tweeter 1″) soutenus par un radiateur passif remplissent pleinement leur office. Attention de ne pas trop pousser le volume, on perd alors en cohérence et la distorsion augmente.
