Prise en main

Prise en main des Huawei FreeArc : une très bonne surprise pour les amateurs d’écouteurs ouverts

01 mars 2025
Par Sofian Nouira
Prise en main des Huawei FreeArc : une très bonne surprise pour les amateurs d’écouteurs ouverts
©Huawei

Avec ses nouveaux FreeArc, Huawei ambitionne de proposer des écouteurs sans fil ouverts alliant confort et une qualité sonore décente, ce qui n’est pas gagné d’avance pour ce type de produit. Après plusieurs semaines d’écoute, voici notre avis.

En résumé

Les Huawei FreeArc réussissent le pari de proposer des écouteurs ouverts qui ne sacrifient pas trop la qualité sonore sur l’autel du confort et de la perception de l’environnement de l’utilisateur. Leur design, leur autonomie et leurs fonctionnalités en font une belle option pour ceux qui recherchent ce genre d’écouteurs complètement ouverts. Si vous êtes allergique aux intra-auriculaires ou si vous souhaitez simplement rester attentif à votre environnement pendant vos sessions d’écoute, les FreeArc méritent donc amplement votre attention. D’autant qu’ils affichent un rapport qualité-prix très intéressant.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Très bon confort et maintien parfait
  • Excellente autonomie (7 h par charge, 28 h avec le boîtier)
  • Charge rapide efficace
  • Bonne qualité sonore pour des écouteurs ouverts
  • Certification IP57 pour l’étanchéité
  • Portée de connexion impressionnante
  • Qualité d’appel très satisfaisante
Les moins
  • Performances audio limitées dans les environnements bruyants
  • Basses (logiquement) moins présentes que sur des intra-auriculaires
  • Boîtier de charge relativement volumineux
  • Certaines fonctionnalités réservées aux appareils Huawei

Les Huawei FreeArc sont des écouteurs true wireless au format ouvert qui succèdent aux Huawei FreeClip. Ils viennent se positionner comme une alternative aux modèles intra-auriculaires traditionnels pour celles et ceux qui souhaitent rester conscients de leur environnement en toute circonstance. Dotés d’une certification IP57, d’une autonomie annoncée à sept heures et d’un design pensé pour le confort d’après le constructeur, ces FreeArc semblent viser tout particulièrement les utilisateurs sportifs ou ceux qui travaillent dans un bureau.

Le design et l’ergonomie

La première chose qui frappe avec les Huawei FreeArc, c’est leur conception radicalement différente des écouteurs classiques. Contrairement aux modèles intra-auriculaires qui viennent se loger dans le conduit auditif, les FreeArc adoptent une architecture ouverte qui repose sur l’entrée du canal auditif sans l’obstruer. Cette approche permet de profiter de sa musique tout en restant attentif aux sons environnants, un atout considérable pour les activités en extérieur ou en milieu urbain.

Test Huawei FreeArc
©Huawei

Le design des FreeArc repose sur une structure triangulaire inclinée à 140 degrés associée à une courbure en S qui épouse parfaitement la morphologie de l’oreille. Les crochets en alliage de nickel-titane à mémoire de forme s’adaptent à toutes les morphologies d’oreilles, assurant un maintien stable sans exercer de pression désagréable. Cette conception ingénieuse, combinée à un poids plume, fait que l’on peut facilement les garder pendant des heures sans ressentir la moindre gêne.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

Lors de nos tests, nous avons été surpris de constater à quel point ces écouteurs restent en place, même pendant des activités sportives intenses comme la course à pied ou le vélo. Le revêtement soft-touch contribue grandement à cette stabilité sans pour autant créer de sensation collante ou d’accroche désagréable.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

Le boîtier de rangement, bien que plus volumineux que celui de certains écouteurs intra-auriculaires, reste dans la moyenne pour des écouteurs ouverts. Sa finition est soignée et il intègre un bouton d’appairage pratique, ainsi que la recharge sans fil, un ajout appréciable à ce niveau de prix.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

La qualité sonore

L’un des reproches récurrents adressés aux écouteurs ouverts concerne leur qualité sonore, généralement inférieure à celle des modèles intra-auriculaires. Huawei a visiblement travaillé sur ce point avec les FreeArc, qui surprennent par leurs performances audio. Les écouteurs sont équipés de transducteurs haute sensibilité de 17×12 mm avec diaphragme composite en titane. Cette configuration, associée à une structure acoustique innovante, permet de diriger précisément le son vers le canal auditif tout en limitant sa dispersion vers l’extérieur grâce à la technologie Reverse Sound Waves System.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

Dans un environnement calme, les FreeArc offrent une restitution sonore équilibrée, avec des médiums bien définis et des aigus d’une précision remarquable pour des écouteurs de ce type. Si les basses sont naturellement moins présentes que sur des intra-auriculaires, elles ne sont pas pour autant inexistantes, ce qui constitue une belle prouesse pour des écouteurs ouverts.

L’algorithme d’égalisation adaptative (Adaptive Equal-Loudness Algorithm) ajuste automatiquement le son en fonction des variations de volume, garantissant un équilibre tonal constant, quelle que soit l’intensité d’écoute. Cette technologie permet de compenser partiellement les limites physiques inhérentes au format ouvert.

Lors de nos tests en extérieur, nous avons été agréablement surpris par la capacité des FreeArc à maintenir une qualité d’écoute satisfaisante, même dans des environnements modérément bruyants. Bien sûr, dans le métro ou dans des lieux très animés, l’absence d’isolation passive se fait sentir et la musique peine à couvrir le brouhaha ambiant. C’est logiquement la contrepartie d’un design qui privilégie la conscience de l’environnement.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

Attention toutefois, si le rendu audio de ces écouteurs est une très bonne surprise, il ne faut pas non plus trop en attendre ! Les FreeArc sont en effet très bons tant que vous ne poussez pas trop fort le volume sonore. Ce qui est là encore cohérent avec leur vocation à laisser l’utilisateur entendre ce qui se passe autour de lui. En cas de volume trop élevé, le rendu n’est pas catastrophique, comme il peut l’être sur d’autres modèles du genre. En revanche, il n’est pas plaisant non plus. Notamment du fait des embouts qui se mettent à vibrer de manière assez désagréable.

Les fonctionnalités

L’appairage initial se fait de manière classique et fonctionne sans accroc sur les appareils Android et iOS. Pour accéder à l’ensemble des réglages et fonctionnalités avancées, il faut passer par l’application AI Life de Huawei, disponible sur iOS, Android et l’App Gallery de Huawei.

Certaines fonctionnalités restent toutefois réservées aux utilisateurs d’appareils Huawei. C’est notamment le cas du partage audio, qui permet de diffuser le son d’un smartphone ou d’une tablette Huawei vers deux paires d’écouteurs FreeArc ou Freebuds simultanément. Cette fonction nécessite un appareil Huawei sous EMUI 13 ou version ultérieure, ce qui limite évidemment son intérêt pour les utilisateurs d’autres marques.

Test Huawei FreeArc
©L'Éclaireur

Pour le reste, les FreeArc offrent aussi plusieurs fonctionnalités qui répondent spécifiquement aux besoins des utilisateurs actifs et sportifs. Ainsi, la certification IP57 garantit une résistance efficace à la poussière et à l’eau, permettant une utilisation sans crainte sous la pluie ou pendant des séances d’entraînement intensives. Théoriquement, les écouteurs peuvent même être immergés jusqu’à 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes, bien que Huawei ne les recommande pas pour la natation.

L’autonomie constitue une autre bonne surprise des FreeArc. Avec sept heures d’écoute continue sur une seule charge, ces écouteurs figurent parmi les plus endurants de leur catégorie. Le boîtier de charge porte cette autonomie totale à 28 heures, de quoi tenir plusieurs jours d’utilisation intensive sans passer par la case recharge. La fonction de charge rapide se révèle pour sa part particulièrement pratique : dix minutes de charge suffisent pour gagner trois heures d’autonomie supplémentaire.

Huawei FreeArc
©L'Éclaireur Fnac

Enfin, les commandes tactiles sont simples et intuitives : un glissement vers le haut ou vers le bas sur la tige des écouteurs permet d’ajuster le volume, tandis que des pressions permettent de gérer la lecture et les appels. La sensibilité est bien calibrée, évitant les manipulations accidentelles sans nécessiter de pressions trop appuyées.

Les appels et la connectivité

Pour les appels téléphoniques, les Huawei FreeArc intègrent un système sophistiqué à double microphone avec réduction de bruit active. Cette configuration est complétée par un triple système d’annulation du bruit : l’annulation physique, un algorithme neuronal et une technologie de beamforming qui focalise la captation sur la voix de l’utilisateur.

Test Huawei FreeArc
©Huawei

Lors de nos tests, la qualité des appels s’est révélée très satisfaisante, même dans des environnements bruyants. Nos interlocuteurs nous ont confirmé entendre clairement notre voix, avec une bonne suppression des bruits ambiants, comme le vent ou le trafic. Si la voix peut parfois prendre une tonalité légèrement robotique lors de la réduction de bruit intense, ce phénomène reste rare et n’entrave pas la compréhension. La conception du conduit acoustique en forme de L contribue également à réduire l’impact du vent sur la qualité audio, un problème fréquent avec les écouteurs utilisés en extérieur.

Les Huawei FreeArc sont compatibles Bluetooth multipoint, permettant de connecter simultanément deux appareils. La portée de cette connexion Bluetooth impressionne. Grâce à un système d’antenne à double résonateur qui améliore la stabilité de la connexion, Huawei annonce une portée exceptionnelle allant jusqu’à 400 mètres en extérieur et environ 100 mètres dans un environnement de bureau. Nous avons testé pour notre part dans un immeuble, et même avec deux étages d’écart avec la source, la connexion est restée bonne. Même sans aller jusqu’à ces extrêmes, cette caractéristique permet de laisser son téléphone dans un sac, sur un banc pendant l’entraînement ou tout simplement de l’oublier une fois chez vous, offrant ainsi une liberté de mouvement appréciable.

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Article rédigé par
Sofian Nouira
Sofian Nouira
Journaliste