Au programme : un mobile fin, pas trop lourd, véloce, robuste et doué en photo. N’en jetez plus !
En résumé
Honor tient le bon bout pour se faire une place de choix sur le marché des smartphones pliants où Samsung domine. Son Magic V3 coche toutes les bonnes cases, à commencer par celle de la finesse et de la légèreté. Viennent ensuite les performances redoutables développées par sa puce Snapdragon 8 Gen 3, capable d’entreprendre n’importe quelle tâche du quotidien – et bien plus encore. Son écran principal de presque 8” propose une expérience de visionnage extrêmement confortable, garantissant un affichage juste des couleurs et une luminosité généreuse.
Deux petits ombres viennent cependant ternir le tableau. L’autonomie du Magic V3 est un peu en deçà de nos attentes, avec à peine moins de 11 heures sur une seule charge dans le test du Labo Fnac. Vient ensuite la prestation photo, qui n’est pas tout à fait au niveau de la concurrence sur ce segment de prix. Les différents appareils photo sont très capables en pleine journée, et offrent une belle polyvalence. Mais la colorimétrie est parfois capricieuse et la faible sensibilité du capteur occasionne l’apparition de bruit parasite.
Note technique
Les plus et les moins
- Un smartphone pliant ultrafin
- Des performances stellaires
- Un superbe écran pliable de presque 8”
- Autonomie un peu légère
- Des progrès à faire en photo
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Honor est sur le devant de la scène ces dernières années et se pose véritablement comme une alternative sérieuse à des marques aux noms plus prestigieux. La gamme est complète et innovante, comme nous le montre le Magic V3, la troisième version de son smartphone pliant vertical. Un pliant comme un livre, qui vient donc immédiatement se positionner face au nouveau Samsung Galaxy Z Fold 6 lancé quelques semaines plus tôt et dont vous trouverez ici notre test Labo.
Le Magic V3 succède donc au Magic V2 en reprenant une partie de la recette de son prédécesseur, comme sa finesse hors norme. Le smartphone est proposé en France en une seule définition mémoire : 12 Go de RAM et 512 Go de stockage interne. Deux couleurs sont en revanche au catalogue : noir, comme l’exemplaire prêté par la marque pour notre prise en main, et vert foncé. Son prix est de 1 999 €, contre 2 119 € pour le Samsung Galaxy Z Fold 6 dans la même capacité.
Un peu plus d’une centaine d’euros d’écart, ce n’est pas négligeable. Cela permet par exemple d’acheter un bloc secteur, puisque celui-ci a déserté la dotation de série. Et face au nouveau Google Pixel 9 Pro Fold cela donne quoi ? Le pliant de Google débarque quant à lui à 2 029 € en 512 Go. Quasiment le même tarif que le Honor, donc.
Général
Dimensions & poids
Design et prise en main
À son lancement l’année dernière, le Magic V2 avait renvoyé dans ses pénates toute la concurrence en matière de finesse, et la nouvelle génération enfonce le clou. Malgré les quelques millimètres de gagnés, le Fold 6 ne joue pas dans la même cour ! Le Honor Magic V3 présente ainsi une épaisseur de seulement 4,35 mm ouvert et 9,2 mm fermé, contre respectivement 4,7 et 9,9 mm pour son prédécesseur. Notre protagoniste coréen se situe lui à 5,6 et 12,1 mm. Le pliant de Google fait mieux avec 5,1 et 10,5 mm. Mais Honor fait donc la course en tête.
Si ces chiffres peuvent vous sembler anecdotiques, croyez-nous, ils ne le sont pas une fois le smartphone en main ! En effet, le Honor Magic V3 est le seul qui s’apparente à un modèle classique une fois en main et plié. Il reste, certes, toujours plus épais qu’un S24 Ultra par exemple (8,6 mm), mais l’écart se réduit. La prise en main s’en rapproche, alors que sur un Fold nous avons toujours le sentiment d’avoir affaire à un mobile pas comme les autres.
Les pliants sont logiquement plus lourds que les smartphones classiques, mais là aussi Honor nous surprend. Son Magic V3 affiche ainsi 226 g sur la balance. C’est toujours un certain poids, mais le Fold 6 pèse 239 g, le Pixel 256 g et le classique S24 Ultra 232 g.
L’écran principal conserve la même taille que sur la précédente version. Il faut dire qu’avec 7,92 pouces, il demeure plus grand que celui des Samsung Fold (7,6 pouces). Seul le Google Pixel 9 Pro Fold fait mieux avec 8 pouces. Son taux d’occupation est de 88,6 % contre 91 % pour le Samsung. La dalle accueille une première caméra frontale dans un discret poinçon… et c’est tout : l’intégration d’un lecteur d’empreinte digitale sous la dalle semble encore compliquée.
La dalle bénéficie d’un nouveau matériau exclusif qui lui assure une solidité largement améliorée. La marque annonce ainsi une résistance aux rayures multipliée par cinq. La résistance aux impacts progresserait de son côté de 20 %.
Honor a retravaillé une nouvelle fois la charnière de son smartphone. Elle ne fait que 2,84 mm d’épaisseur et serait particulièrement robuste. La marque indique qu’elle résiste a minima à 500 000 cycles d’ouverture-fermeture, soit l’équivalent de 13 années d’utilisation ! Elle communique également sur sa résistance à la pression de 2 100 MPa contre 1 600 MPa pour le Samsung Galaxy Z Fold 6.
La pliure est toujours là, mais elle est nettement plus discrète que sur le Fold. À vrai dire, on la sent à peine lorsque l’on passe le doigt dessus. Honor n’est pas avare en chiffres : cette pliure aurait une profondeur de 8 microns après 10 000 ouvertures de l’écran, contre 217 microns pour le pliant coréen. Une sacrée différence… qu’il nous est impossible de vérifier ! L’utilisation de cette charnière est plutôt agréable. Nous l’avons trouvée souple, tout en assurant une bonne rigidité lorsque le Magic est ouvert.
Le second écran en impose toujours autant avec sa diagonale de 6,43 pouces. Ne cherchez pas, il n’y a pas plus grand sur le marché. La dalle adopte le verre spécifique du Magic6 Pro, le NanoCrystal Shield 2.0, qui serait tout simplement dix fois plus résistant aux chutes et aux rayures. Une seconde caméra pour selfie prend place dans un poinçon.
En retournant le Honor Magic V3, les changements sautent immédiatement aux yeux. Tout d’abord, le cuir vegan de la précédente génération cède sa place à un nouveau matériau, une fibre composite ultrasolide présentée comme 40 fois plus résistante que le Gorilla Glass Victus 2 du Samsung Galaxy S24 Ultra. Si c’est moins « chaleureux » que le cuir, c’est agréable au toucher, tout en repoussant efficacement les traces de doigt.
Le bloc photo a été totalement repensé. Les trois caméras prennent désormais place dans un îlot central octogonal. C’est plutôt original et les trois optiques affleurent, assurant ainsi leur protection. Lorsque l’on utilise le smartphone fermé, le bouton de mise sous tension convient à notre main et notre pouce vient tout naturellement se poser dessus. Le lecteur d’empreinte digitale fonctionne parfaitement et très rapidement, et nous voilà face à un smartphone déverrouillé. Le réglage du volume est un peu plus haut et donc un peu moins accessible aux plus petites mains.
Honor ne met pas particulièrement en avant dans sa communication la partie audio de son smartphone. On retrouve un classique système de deux haut-parleurs. L’écoute nous a permis d’apprécier une puissance convenable et bien maîtrisée pour éviter un phénomène de saturation à haut volume. Le rendu manque un peu de graves, mais il demeure agréable.
Malheureusement, le son est déséquilibré entre les deux transducteurs et il est parfois difficile de trouver la stéréophonie, c’est-à-dire placer les canaux gauche et droit au bon endroit en fonction de l’orientation de l’écran. Le Honor Magic V3 propose de nombreuses fonctionnalités liées au son, mais réservées à l’écoute au casque : DTS:X Ultra, audio spatial…
Le Honor Magic V3 mise beaucoup sur sa robustesse, vous l’aurez certainement déjà compris. Ce nouveau millésime est certifié IPX8 et va encore plus loin que la norme, puisqu’il peut faire face à une immersion de 30 minutes jusqu’à une profondeur de 2,5 m. En revanche, contrairement au Samsung Galaxy Z Fold 6, toujours pas de résistance officielle aux poussières.
Doté de finitions parfaites, le Honor Magic V3 se passe sans surprise de prise casque et d’emplacement pour une carte mémoire.
L’écran
Comme nous l’avons évoqué plus haut, le principal axe d’évolution des écrans du smartphone semble être leur solidité avec l’arrivée de matériaux innovants. Pour le reste, pas de révolution en vue. L’écran pliant de taille identique conserve ainsi la même définition, soit 2 156×2 344 pixels pour une densité de 398 ppp. Un bouton « Résolution intelligente » vient abaisser ce chiffre lorsqu’une telle définition n’est pas jugée indispensable par le système.
La dalle AMOLED dispose de la technologie LPTO qui lui permet de faire varier dynamiquement sa fréquence de rafraîchissement de 1 à 120 Hz. L’utilisateur pourra renoncer à ce mode dynamique pour préférer une fréquence fixe : 60 Hz pour prolonger l’autonomie du smartphone ou 120 Hz pour une fluidité maximale.
La luminosité en pic évolue légèrement entre les deux générations puisque l’on passe de 1 600 à 1 800 nits. Même si l’on sait que ce chiffre n’est jamais atteint dans la vraie vie, force est de constater que le Samsung Galaxy Z Flip 6 fait nettement mieux sur ce plan avec ses 2 600 nits. Idem pour le Google Pixel 9 Pro Fold qui atteint 2 700 nits.
Cet écran a été soumis aux sondes du Labo Fnac pour obtenir des mesures précises. Le taux de contraste et satisfaisant avec 432:5, soit légèrement mieux que le Fold 6 de Samsung. Même chose pour la progressivité. La fidélité des couleurs est excellente, on se rapproche de la perfection. L’écran intérieur du Honor Magic V3 se comporte très bien en matière de directivité avec une perte de lumière de 23 % seulement avec un angle de 30°. Lorsque l’angle de vue passe à 45°, la perte de lumière passe à 59 %, un chiffre très honorable.
Utilisé plusieurs semaines, le smartphone nous a donné entière satisfaction. La dalle reste lisible confortablement en extérieur et les couleurs semblent plutôt précises, sachant que la marque ne propose pas énormément de possibilités de réglage du rendu.
L’écran extérieur semble très proche de celui du modèle de l’année dernière. Sa définition ne change pas, avec 1 060×2 376 pixels, soit une densité de 402 ppp. La fréquence de rafraîchissement maximale est de 120 Hz. La marque chinoise s’est particulièrement concentrée sur la luminosité de cet écran, un choix logique, car c’est lui qui sera prioritairement exploité en extérieur.
Et là, Honor n’a pas fait les choses à moitié puisque la luminosité en pic est tout simplement doublée par rapport à l’écran secondaire de la génération précédente. On passe ainsi de 2 500 à 5 000 nits, contre respectivement 2 600 et 2 700 nits pour ses concurrents coréen et américain. Là aussi, difficile de reprocher quoi que ce soit à cet écran. Son format plus large que celui du Fold 6 le rapproche encore plus du confort d’utilisation d’un smartphone classique.
Communication
La section communication 5G s’appuie sur les composants de la plateforme Qualcomm, mais aussi sur la puce maison C1+ qui a été développée par Honor pour améliorer la réception des réseaux mobiles. Impossible pour nous d’évaluer précisément l’efficacité de celle-ci. Le smartphone est compatible avec le wifi 7 et le Bluetooth 5.3, sans oublier le NFC. Il dispose de deux emplacements nanoSIM et prend en charge, en prime, la technologie eSIM.
Le rapport du Labo Fnac montre un tableau plus positif avec un bon comportement face aux différents mobiles. Le creux de la bande 8 de la 4G est finalement peu marqué. Le wifi fonctionne bien, sans atteindre pour autant une note exceptionnelle.
Performances et interface
Le processeur Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2 du Honor Magic V2 cède sa place au Snapdragon 8 Gen 3 pour un peu de puissance et une efficience énergique améliorée. Nous retrouvons donc la plateforme de référence du haut de gamme et un smartphone parfaitement fluide face à toutes les applications et jeux du moment. La réactivité est idéale et la présence de deux écrans à gérer ne semble pas se faire ressentir à l’usage.
Il en va de même pour le multitâche, sachant que la RAM a été ramenée aux classiques 12 Go alors que la précédente génération proposait 16 Go. La technologie de mémoire vive virtuelle Honor RAM Turbo est reconduite pour émuler 12 Go de RAM supplémentaires. Une mécanique très proche de celle du Samsung Galaxy Z Fold 6.
Le protocole de mesure des performances du Labo Fnac sera donc particulièrement intéressant, notamment pour comparer les deux protagonistes, car au-delà du processeur stricto sensu, l’environnement autour de lui et sa gestion logicielle peuvent influencer directement ses performances. Nous n’avons pas perçu de chauffe excessive, une prouesse au regard de la finesse extrême de l’engin.
Le protocole du Labo Fnac montre un smartphone puissant, mais qui n’est pas au niveau du Samsung Galaxy Z Fold 6. En effet, le Honor Magic V3 est nettement plus à la peine face aux mesures se rapportant à des usages extrêmes. Sa note graphique est aussi légèrement en deçà de celle de son concurrent. Est-ce que le Honor bride la fréquence de ses composants pour éviter de chauffer ?
Le Honor Magic V3 est basé, du point de vue logiciel, sur Android 14 et MagicOS 8.1, un duo proche de celui tournant sur le Magic6 Pro avec en prime, bien entendu, la gestion des deux écrans. Celle-ci se matérialise par exemple dans le menu « Téléphones pliables » des paramètres du smartphone. Il est possible d’affiner le comportement des deux écrans pour le multitâche ou pour activer la fonction « Espace parallèle ».
De nombreuses fonctionnalités directement liées à l’utilisation de l’intelligence artificielle répondent présentes. Certaines sont le fruit de développements maison et d’autres proviennent de Google. Elles concernent la photo, la gestion de l’écran, l’amélioration de la qualité des appels téléphoniques et le quotidien.
La recherche par image est très facile d’accès : il suffit de glisser une image vers la barre latérale. La traduction instantanée prend en charge dix langues. Le menu « Assistant » détaille une partie des fonctions IA qui, dans l’ensemble, nous ont semblé légèrement moins accessibles que sur les Samsung. Samsung fait également mieux sur le plan de la politique de suivi logiciel, puisque le Honor Magic V3 devrait recevoir quatre ans de mises à jour majeures d’Android et cinq ans de mises à jour de sécurité, contre sept ans pour son concurrent coréen.
Photo
Le Honor Magic V3 dispose de trois caméras dans une architecture classique sur les haut de gamme actuels. La caméra principale est un grand-angle ƒ/1,6 armé d’un capteur de 50 mégapixels. Le pixels binning est activé par défaut, avec donc à la clé des photos de 12,5 mégapixels. Le deuxième module est un téléobjectif périscopique x3,5 ƒ/3,0 avec un capteur de 40 mégapixels. Pour rappel, la précédente génération utilisait un téléobjectif classique x2,5 de 20 mégapixels.
Enfin, nous trouvons sans réelle surprise un ultra grand-angle combinant un capteur de 40 mégapixels et une optique ƒ/2,2. Celle-ci affiche un champ de vision de 112°. On note que cette caméra ultra grand-angle est également utilisée pour les photos macro, car elle est capable de faire la mise au point à une distance de 2,5 cm. Le pixels binning est aussi utilisé sur cette troisième caméra pour obtenir des clichés de 10 mégapixels.
Le Honor Magic V3 offre enfin deux caméras frontales intégrées à chacun des écrans. Elles semblent identiques avec un capteur de 20 mégapixels et une optique ƒ/2,2. Comme évoqué dans le chapitre précédent, l’ensemble bénéficie de l’IA pour par exemple sélectionner automatiquement la meilleure photo, optimiser les portraits – on retrouve la collaboration avec le studio Harcourt inaugurée par le Honor 200 Pro – et bien d’autres apports.
Les experts du Labo Fnac ont donc eu beaucoup de travail pour analyser le comportement de ce trio de caméras. Si le Google Pixel 9 Pro Fold est au-dessus du lot, le Honor et le Samsung se tiennent dans un mouchoir de poche. Le Magic V3 souffre en matière de sensibilité et de comportement en basse lumière. Dommage, car sa qualité optique est quasi parfaite. Sa colorimétrie est un peu fantaisiste. On note une bonne cohérence en termes de qualité sur les trois caméras.
La caméra frontale est convaincante avec une excellente qualité optique et une colorimétrie satisfaisante. Comme les modules dorsaux, elle souffre en revanche en basse lumière avec une sensibilité très moyenne.
En pratique, les vidéos réalisées en 4K à 60 FPS impressionnent.
Autonomie
La batterie du Honor Magic V3 s’appuie toujours sur une chimie de toute dernière génération, l’assemblage de silicone et de carbone. La marque améliore encore sa « recette » puisque, pour la première fois, une batterie de smartphone dépasse les 10 % de silicone. Pour rappel, cette technologie encore rare permet d’obtenir une plus grande densité énergétique.
Dans le cas présent, cette batterie de seulement 2,6 mm d’épaisseur (ou plutôt ces batteries, car le Honor Magic V3 en comporte une dans chacun de ses volets) totalise une capacité de 5 150 mAh. C’est donc 150 mAh de plus que la précédente mouture. Le protocole du Labo Fnac aboutit à une durée d’autonomie peu impressionnante, mais les pliants n’excellent jamais dans l’exercice : 10 h 50. C’est tout de même mieux que le Samsung Galaxy Z Fold 6 (10 h 41) et que le Google Pixel 9 Pro Fold (10 h 10). Voilà donc le champion, un peu par défaut, de la catégorie. Dans le cadre d’une utilisation plutôt intensive, nous avons sans peine atteint une grosse journée de fonctionnement. Un temps plutôt correct.
Un point sur lequel le Honor Magic V3 renvoie à coup sûr le Samsung Galaxy Z Fold 6 dans ses pénates est la vitesse de charge. En effet, ce pliant prend en charge une puissance de 66 W, de quoi certainement effectuer une pleine charge en moins d’une heure. Malheureusement, le chargeur n’est pas fourni. La recharge sans fil absente sur la précédente génération est ici présente et Honor n’a pas fait les choses à moitié, puisque le Magic V3 accepte par ce biais jusqu’à 50 W !
Le temps de charge précisément mesuré par le Labo Fnac avec un protocole particulier ne rend pas honneur à ses caractéristiques au-dessus de la concurrence. En effet, il a fallu 90 minutes pour une pleine charge soit seulement 7 minutes de moins que le Samsung. Le Google Pixel 9 Pro Fold fait mieux avec 82 minutes pour retrouver 100 % de charge.
Conclusion
Honor tient le bon bout pour se faire une place de choix sur le marché des smartphones pliants où Samsung domine. Son Magic V3 coche toutes les bonnes cases, à commencer par celle de la finesse et de la légèreté. Viennent ensuite les performances redoutables développées par sa puce Snapdragon 8 Gen 3, capable d’entreprendre n’importe quelle tâche du quotidien – et bien plus encore. Son écran principal de presque 8” propose une expérience de visionnage extrêmement confortable, garantissant un affichage juste des couleurs et une luminosité généreuse.
Deux petits ombres viennent cependant ternir le tableau. L’autonomie du Magic V3 est un peu en deçà de nos attentes, avec à peine moins de 11 heures sur une seule charge dans le test du Labo Fnac. Vient ensuite la prestation photo, qui n’est pas tout à fait au niveau de la concurrence sur ce segment de prix. Les différents appareils photo sont très capables en pleine journée, et offrent une belle polyvalence. Mais la colorimétrie est parfois capricieuse et la faible sensibilité du capteur occasionne l’apparition de bruit parasite.