Test Labo

Test Labo de l’Oppo Reno 2Z : une alternative solide au Reno2

04 février 2020
Par Jean-Charles Frelier, Georges Prat
Test Labo de l'Oppo Reno 2Z : une alternative solide au Reno2

En résumé

Note LABOFNAC

Avec son Reno 2Z, Oppo complète sa gamme d’un smartphone cohérent qui se comporte plutôt bien face à tous nos tests, se contentant d’une certaine faiblesse en ce qui concerne la photo. Pour le reste, ce très bel objet à la finition exemplaire procurera à son futur acheteur un réel confort d’utilisation avec son grand écran et une réactivité réelle. Son autonomie est bonne, avec en prime une vitesse de rechargement appréciable. L’Oppo Reno 2Z vient toutefois se placer dans une gamme de prix où la concurrence est féroce. Certains constructeurs présentent ainsi face à lui des smartphones dotés de processeurs bien plus puissants, mais cela ne fait bien entendu pas tout…

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Qualité de fabrication
  • Le processeur MediaTek est une bonne surprise
  • Prise casque et slot microSD
  • Bonne autonomie
Les moins
  • La partie photo déçoit
  • Colorimétrie de l’écran

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Photo
Cette note reflète la performance de l'appareil à produire des clichés de qualité
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
Note LABOFNAC
Voir sur Fnac.com

Notre test détaillé

Oppo nourrit de fortes ambitions. La marque chinoise les concrétise au travers de nombreux et prestigieux partenariats sportifs (des tournois de tennis comme Roland Garros ou Wimbledon ou encore la célèbre équipe de football de Barcelone) qui viennent soutenir ses smartphones. Après le Reno 2 qui nous avait plutôt séduits (lire notre test), voici le Reno 2Z une version moins onéreuse avec des prétentions techniques revues légèrement à la baisse. Place au test.

En Chine, Oppo est depuis quelques années une marque de smartphones incontournable qui se distingue par sa volonté de ne pas jouer à fond la carte du prix pour privilégier le design et l’innovation. Pour son lancement officiel en Europe, Oppo avait axé son discours autour du Find X, un modèle dépassant les 1 000 euros, un produit image plus que volumique. Petit à petit, le constructeur développe sa gamme toujours autour de ses valeurs fortes, mais avec désormais un peu plus de pragmatisme. La gamme Reno connaît ainsi un bon succès commercial. Nous vous proposons aujourd’hui le test du dernier rejeton, le Reno 2Z que l’on pourrait qualifier de milieu de gamme premium, avec un prix situé autour des 350 euros.

Oppo Reno 2Z

© LaboFnac

Oppo décline ainsi sa famille Reno avec un rejeton aux traits très proches de ceux de son grand frère. On retrouve ainsi la coque arrière caractéristique sur laquelle nous reviendrons, et un grand écran de 6,5 pouces sans encoche ni poinçon. L’immersion dans l’écran n’est donc pas perturbée. Ce bloc de verre dissimule une mécanique que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer : il s’agit d’un processeur MediaTek MT6779 Helio P90 une puce octocœur que nous avons hâte de soumettre à notre test de performance. Pour l’accompagner, on retrouve pas moins de 8 Go de mémoire vive. Pour le stockage, Oppo a opté pour 128 Go de mémoire interne avec en plus la possibilité de glisser une carte mémoire microSD. Décidément, le Reno 2Z se veut particulièrement complet, puisqu’aux côtés du connecteur USB-C siège une prise casque jack 3,5 mm. Avec un afficheur offrant une telle diagonale, ce smartphone est forcément imposant. Il mesure ainsi 162,4 x 75,8 x 8,7 mm, il est donc un peu plus fin que le Reno 2. En revanche, il se montre plus lourd avec 195 g sur la balance. Son poids élevé se fait sentir dans une poche. Enfin, signalons sans surprise que le Reno 2 Z ne présente aucune certification à une norme d’étanchéité.

Oppo Reno 2Z

© LaboFnac

L’ergonomie et le design

Le Reno 2Z cultive des éléments forts en matière de design et de solutions techniques. Commençons par l’écran qui rejette la caméra frontale dans un bloc surgissant de la tranche supérieure du smartphone. Oppo ne reprend pas le système basculant en aileron de requin du Reno 2, mais opte pour un plus classique système de pop-up s’élevant verticalement. En revanche, les bordures autour de l’écran sont un peu plus larges que celles du Reno 2 Z. Impact immédiat, le 2 Z est un peu plus haut et large. Il ne peut donc rivaliser en matière de taux d’occupation de l’écran avec son grand frère. Logique, il faut bien réduire les coûts. De plus, si les deux modèles alignent des diagonales d’écran très proches, ils ne présentent pas le même format d’écran, le 2 Z revenant au classique 19,5:9 contre 20:9 pour le Reno 2. Une nouvelle fois, Oppo a beaucoup travaillé sur la partie arrière de son smartphone. Nous retrouvons l’emblématique alignement vertical incluant une bille de céramique protégeant le verre, pas moins de quatre caméras et un bandeau entouré de bleu. C’est très réussi, à nos yeux, sur le plan esthétique, et les Reno ont le mérite d’être aisément identifiables. Bien entendu, les petites mains peineront à atteindre le haut de l’interface, et devront adapter sa tenue en conséquence. Du côté des commandes, le flanc droit en aluminium accueille un bouton d’allumage très facile à trouver avec le pouce, si vous êtes droitier. En effet, il ressort juste ce qu’il faut. Oppo soigne les détails, puisqu’il bénéficie en prime d’une anodisation verte du plus bel effet. En revanche, les deux touches de réglage du volume nous semblent moins aisément manipulables. Rien qu’un peu d’habitude ne puisse arranger.

Oppo Reno 2Z

© LaboFnac

Pour montrer patte blanche sans avoir à saisir un code, le Reno 2Z propose deux solutions. La première est la reconnaissance faciale. L’enregistrement des traits de l’utilisateur est particulièrement rapide. À l’usage, un déverrouillage par ce biais sera un peu plus long que la moyenne en raison d’une caméra frontale escamotable. Il faut donc impérativement attendre qu’elle pointe le bout de son nez. Malgré tout, cette technique est au point. Un lecteur d’empreintes digitales est de surcroît intégré à l’écran. Son efficacité et sa vitesse sont tout simplement excellentes. De quoi faire rougir un Samsung Galaxy S10 ! De toute évidence, l’Oppo Reno 2 Z est un très beau mobile qui bénéficie en prime d’une impressionnante qualité de fabrication. Du bel ouvrage donc, surtout pour un tarif très inférieur à 400 euros.

L’écran

L’écran de 6,53 pouces s’appuie sur une dalle AMOLED, la technologie que l’on retrouve aujourd’hui sur tous les hauts de gamme. Elle affiche une définition de 2340 x 1080 pixels, ce qui aboutit à une densité de 392 ppp. La finesse d’affichage est donc suffisamment élevée pour que les bords des caractères ne présentent pas de crénelures. L’absence de poinçon ou d’encoche participe bien évidemment au plaisir d’utilisation – l’écran occupe 87 % de la façade de l’appareil -, mais comment se comporte le tout face aux sondes de notre Labo ? Avec son réglage par défaut, la colorimétrie de cet écran se montre plutôt décevante. Elle se traduit par un delta U’V’ moyen de 0,022, tandis que son grand frère avait obtenu un excellent 0,009. Nos mesures mettent en avant des défaillances pour les verts et les bleus. Dommage. Sachez cependant qu’il est possible d’améliorer sensiblement les choses en jouant avec les réglages accessibles dans les paramètres du smartphone. Mais l’écran de l’Oppo Reno 2 Z se rattrape grâce à son excellent taux de contraste. En effet, nos sondes l’estiment à 916:5 (17 bits) contre 622:5 pour le Reno 2.

Oppo Reno2 Z gamut

© LaboFnac

Pas de miracle en ce qui concerne les gamma, des nuances de gris manquent à l’appel, mais l’écran du Reno 2Z fait très fort en matière de directivité, c’est-à-dire sa capacité à demeurer bien lisible lorsque l’utilisateur n’est pas face à lui. En effet, ce terminal de milieu de gamme se classe parmi les meilleurs, toutes catégories confondues. Entre 0 et 15°, nous avons mesuré une perte de luminosité de seulement 2 % (de 225 à 214 cd/m²). Autant dire que l’œil humain ne percevra pas la différence. Lorsque l’angle passe de 0 à 30 degrés, la luminosité demeure acceptable avec 172 cd/m2 et elle demeure toujours supérieure à 100 cd/m² avec un angle de 45°. Malgré quelques soucis de colorimétrie, Oppo offre donc à cette nouvelle itération de la famille Reno un très bon écran.

Oppo Reno2 Z directivité

© LaboFnac

Fidelité des couleurs
6.2
Contraste et progressivité
10
Directivité
9
Densite des pixels
6

L’interface utilisateur

Oppo dispose de sa propre interface utilisateur, ColorOS dans sa version 6.1 en l’occurrence, qui vient prendre place sur Android 9. De prime abord, elle diffère assez nettement d’une version pure de l’OS mobile de Google, mais il s’agit essentiellement d’une question de design. Sachez qu’il est possible d’opter ou non pour un tiroir d’applications. Les possibilités de personnalisation sont nombreuses avec l’intégration de contrôles gestuels, des thèmes… Graphiquement, ColorOS dégage une impression de simplicité mais en tout cas cette surcouche est débarrassé de la plupart des petits errements de traduction que l’on pouvait rencontrer sur ses versions précédentes. Reste à savoir si Android 10 arrivera sur ce smartphone… Petit bémol, Oppo n’a pas choisi de proposer un mode sombre pourtant particulièrement indiqué avec un écran AMOLED.

Les performances

Pour son Reno 2Z, Oppo a décidé de nous surprendre en n’optant pas pour un processeur Qualcomm, mais pour un MediaTek. Le concepteur chinois équipe plutôt des entrées de gamme et encore, même là ses processeurs se font rares ces dernières années. Le Snapdragon 730G du Reno 2 cède donc sa place à un MT6779 Helio P90. Cette puce ne semble pas vraiment de dernière génération puisqu’elle est gravée en 12 nm alors que le Snapdragon 730G l’est en 8 nm. Derrière ce nom à rallonge se cache une architecture complexe : deux cœurs Cortex-A75 cadencés à 2,2 GHz et six cœurs Cortex-A55 à 2 GHz. Le circuit graphique est un PowerVR GM9446. Nous avons bien entendu soumis cette mécanique à notre test de performance basé sur un script JavaScript. Contre toute attente, face aux processus très légers, le Reno 2Z fait un peu mieux que le Reno 2, puisqu’il est capable d’afficher 13 fps contre 10 fps pour le second avec une réactivité de 79 ms, 100 ms pour le Reno 2. Notre second palier correspondant à des processus ordinaires, le 2Z atteint 5 fps avec un temps de réponse de 196 ms. Le processeur MediaTek rentre dans le rang pour se contenter de performances quasi similaires à celles obtenues par le Snapdragon 730G du Reno 2. Ce n’est pas donc pas réellement un foudre de guerre, mais il permet au smartphone d’Oppo d’offrir une expérience fluide face aux usages classiques.

Nous avons aussi remarqué la présence d’un mode Performances. Si sur les smartphones Huawei, l’activer aboutit à un sérieux boost, ce qui n’est pas le vraiment le cas ici. Face au benchmark AnTuTu, un incontournable de la plateforme Android, la différence est à titre d’exemple ténue : on passe de 217 344 à 218 746 points.

La photo et la vidéo

La tendance de la multiplication des appareils photo frappe une nouvelle fois et touche aussi le milieu de gamme. Ainsi, l’arrière de l’Oppo Reno 2Z arbore pas moins de quatre caméras s’organisant de la manière suivante. Le module principal s’appuie sur un capteur de 48 mégapixels couplé à une optique équivalant à un 26 mm argentique bénéficiant d’une ouverture de f/1,7. L’ultra grand-angle (13 mm et f/2,2) est logiquement de la partie. Il met en œuvre un capteur de 8 mégapixels. Le rôle des deux autres caméras est un peu plus obscur. On retrouve ainsi un module 2 mégapixels pour la profondeur de champ afin d’améliorer le rendu des portraits. La quatrième caméra qui s’appuie également sur un capteur de 2 mégapixels monochrome serait là pour apporter des filtres créatifs, notamment des noirs & blancs et des clichés au look « rétro ». Bien entendu, le tout est baigné par l’incontournable dose d’Intelligence artificielle afin d’apporter une meilleure reconnaissance des scènes. Pour pallier l’absence de téléobjectif, Oppo propose un zoom numérique x2 et même x10 présenté comme particulièrement efficace.

Beaucoup de promesses donc, mais qu’en est-il face aux différentes sondes de notre laboratoire ? Nous avons commencé par passer au grill le capteur principal qui, rappelons-le, réalise par défaut des photos en 12 mégapixels avec la technologie désormais bien connue du Pixel Binning. La résolution de ce capteur est manifestement de grande qualité, puisque nous avons relevé d’importantes capacités de recadrage, et des résultats parfaits en ce qui concerne le centrage comme l’homogénéité. Logiquement, en utilisant le zoom numérique, on perd sur tous les tableaux, exception faite du centrage demeurant idéal. L’optique associée se montre tout aussi réussie avec simplement une légère déformation géométrique. En revanche, face à notre scène éclairée à 500 Lux correspondant à un intérieur bien éclairé, la caméra principale de l’Oppo Reno 2Z peine à restituer tous les détails. Fort logiquement, cela ne s’arrange pas vraiment lorsque l’on baisse la luminosité de notre scène de test jusqu’à 250 Lux. En utilisant le zoom numérique, les clichés deviennent extrêmement bruités. La caméra frontale dispose d’un capteur parfaitement centré et affichant une homogénéité du même acabit. Rien à redire non plus sur l’optique utilisée, si ce n’est que l’on relève des aberrations chromatiques marquées. La restitution des détails n’est pas vraiment le point fort de cette caméra frontale même si l’on peut noter que son rendement demeure stable lorsque l’on bascule vers notre nouvelle scène de test à 250 Lux.

À l’usage, il est possible, malgré les résultats Labo en demi-teinte, de réaliser de belles photos avec ce Reno 2Z. C’est évidemment plus facile en extérieur sous un beau soleil, car le miracle n’intervient pas en basse luminosité. L’ultra grand-angle adopte le même profil. Le résultat final manque souvent de piqué et la déformation optique semble mal maîtrisée. Autre bémol, logiciel cette fois, il faut sélectionner un mode spécial en appuyant sur une discrète icône pour accéder à cet ultra grand-angle. Le mode portrait est plutôt efficace avec un détourage relativement précis tandis que le flou appliqué se montre assez naturel. Cet Oppo se montre capable par ailleurs de réaliser des selfies de bonne qualité avec un traitement numérique maîtrisé. Il est, pour finir, plutôt doué pour la vidéo.

Le rendu audio

Les adeptes du bon vieux casque filaire apprécieront certainement la présence d’une prise jack 3,5 mm qui se fait de plus en plus rare. Pour le reste, Oppo n’axe pas vraiment, pour le moment en tout cas, le développement de ses smartphones pour leurs performances sonores. Le Reno 2 Z n’offre ainsi qu’un seul haut-parleur placé dans la tranche inférieure du mobile. Ce transducteur fait le job avec une bonne puissance et une courbe logiquement centrée sur les médiums. Attention à la saturation lors d’une écoute au volume maximal.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac
Qualité audio
6.7

La qualité de réception (performances radio)

Sans surprise, le Reno 2Z prend en charge toutes les bandes de fréquence utilisées en France. Son modem supporte la norme LTE Cat13 pour un débit qui peut atteindre les 400 Mbits en download. On a vu mieux, mais cela devrait suffire à la plupart des utilisateurs. Bien entendu, nous avons soumis ce smartphone à nos tests radio. En GSM, le Reno 2Z se comporte plutôt bien que ce soit en 1800 ou en 900 MHz. Nos sondes ont toutefois relevé une déviation de directivité trop marquée. En 3G, même son de cloche. Mais ce smartphone nous a étonnés lors de nos tests 4G où il s’est parfaitement comporté sur toutes les bandes de fréquence. Il obtient même une note parfaite dans la bande 20 (800 MHz). Vous l’aurez compris, les performances radio de ce smartphone sont tout simplement excellentes.

L’Oppo Reno 2Z embarque par ailleurs une puce Bluetooth 5.0 ainsi que le NFC. On retrouve aussi du Wi-Fi 802.11ac.

L’autonomie

Comme son grand frère, le Reno 2 Z embarque une batterie à la capacité généreuse soit 4000 mAh. Il supporte la technologie maison de recharge rapide VOOC 3.0. Selon nos mesures, avec l’adaptateur secteur fourni, il faut 90 minutes pour passer de 0 à 100 % de charge. Une excellente performance donc. Nous n’avons pas manqué à soumettre le smartphone d’Oppo à notre test d’autonomie Web. Le résultat est bon, avec un temps de fonctionnement de 11h15. C’est à peine moins que le Reno 2 qui peut compter sur son processeur Qualcomm Snapdragon 730G renommé pour son efficience énergétique. Une autonomie plutôt satisfaisante donc. Dans les faits, il sera donc possible de se passer de recharge durant une grosse journée d’utilisation. Signalons pour finir que le Reno 2  Z se passe de la recharge sans-fil.

Conclusion

Note LABOFNAC

Avec son Reno 2Z, Oppo complète sa gamme d’un smartphone cohérent qui se comporte plutôt bien face à tous nos tests, se contentant d’une certaine faiblesse en ce qui concerne la photo. Pour le reste, ce très bel objet à la finition exemplaire procurera à son futur acheteur un réel confort d’utilisation avec son grand écran et une réactivité réelle. Son autonomie est bonne, avec en prime une vitesse de rechargement appréciable. L’Oppo Reno 2Z vient toutefois se placer dans une gamme de prix où la concurrence est féroce. Certains constructeurs présentent ainsi face à lui des smartphones dotés de processeurs bien plus puissants, mais cela ne fait bien entendu pas tout…

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Photo
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4.5 (56 avis)
Article rédigé par
Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
Georges Prat
Georges Prat
Journaliste
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