Bon plan – 50€ remboursés par Nokia du 10/03 au 05/05/18 pour l’achat de cette Nokia Steel HR
En résumé
La Steel HR a su garder le design élégant et les dimensions assez contenues des précédents modèles, et notamment de la Steel. Elle est certes un peu plus épaisse, mais cela ne change pas grand-chose à l’usage. De plus, les ajouts que représentent le petit écran et la mesure du rythme cardiaque sont bienvenus et parfaitement intégrés. On pourra râler contre le fait que seules les notifications essentielles (appels, SMS…) aient voix au chapitre. De même que les plus sportifs regretteront peut-être l’absence de GPS. Néanmoins, ces deux compromis permettent d’obtenir une autonomie très satisfaisante de plusieurs semaines. D’autant que ces deux nouveautés restent un plus très appréciable par rapport à la précédente Steel. En définitive, ceux à la recherche d’une montre connectée qui garde le style d’une montre traditionnelle ne trouveront sans doute pas mieux que cette Steel HR.
Note technique
Les plus et les moins
- Toujours une bouille de vraie montre traditionnelle
- Mesures cardiaques et notifications bien intégrées
- Notifications assez restreintes
- Mesure du sommeil pas toujours efficace
Notre test détaillé
La Steel HR améliore la formule de la Steel « tout court » en ajoutant un petit écran et un cardiofréquencemètre. Voyons ensemble si ces nouveautés dénaturent ou renforcent la formule.
Après une première montre connectée baptisée Activité, Nokia avait enchaîné avec l’Activité Steel, une tocante qui se parait d’un boîtier en acier inoxydable. Ces deux produits partageaient leur ressemblance avec des montres tout à fait classiques. Avec la Steel HR que nous testons ici, le fabricant change un peu son fusil d’épaule. Comme son nom le laisse clairement entendre – « HR » pour « heart rate » -, elle est désormais équipée d’un capteur de rythme cardiaque. Mais ce n’est pas sa seule nouveauté. La dernière-née de la marque propose en effet en bonus un petit écran capable d’afficher des notifications, associées d’ailleurs à des vibrations, quand le vibreur n’était utilisé que pour la fonction « alarme » de la Steel standard. Enfin, le tout est étanche, jusqu’à 50 m.
L’ergonomie et le matériel
On reconnaît au premier coup d’œil la filiation de la Steel HR. La nouvelle venue arbore en effet un design très proche de la Steel, avec notamment le même boîtier en acier inoxydable, ainsi que des marqueurs, fonds et aiguilles identiques. Notez au passage que la version 36 mm est disponible avec des fonds blanc ou noir, tandis que la 40 mm est uniquement proposé avec le fond noir. Le niveau de fabrication est toujours excellent et l’ensemble dégage une belle impression de qualité.
La Steel HR se démarque avec un cadran d’écran plus large, incrusté de chiffres, gradués jusqu’à 60, de cinq en en cinq. On reste néanmoins dans la pure tradition horlogère. Comme sur la Steel, on retrouve aussi un plus petit cadran, qui va jusqu’à 100 %. Ce dernier indique la progression des pas dans la journée.
Elle se dote également d’un nouveau bouton poussoir sur sa droite. Pour le reste, cette HR est un brin plus encombrante que sa devancière, avec notamment une épaisseur de 13 mm, contre 11 mm précédemment. Néanmoins, cette différence ne change pas grand-chose au quotidien. Les porteurs de la Steel s’y feront vite. L’ensemble reste assez compact, d’autant plus quand on sait que la tendance des montres horlogères classiques est aux modèles assez gros.
Au-dessus du petit cadran qui décompte les pas, on découvre un nouveau cadran de même taille. Il s’agit d’un écran OLED. Il offre un affichage monochrome assez basique, néanmoins suffisant pour afficher parfaitement les notifications diverses. Il reste de plus parfaitement lisible en plein jour.
Pour le reste, la Steel HR est fournie avec le même bracelet en silicone souple que la première Steel. Il n’y a pas grand-chose à dire à son sujet dans la mesure où il se montre assez basique. Heureusement, il s’avère très confortable à porter. Vous pourrez de plus en changer comme bon vous semble puisqu’il peut être remplacé par n’importe quel autre bracelet à pompes flash de 20 mm.
Les fonctionnalités
Du côté des fonctionnalités, le principal ajout est bien entendu l’ajout d’un capteur de rythme cardiaque. On pouvait auparavant le mesurer uniquement depuis le smartphone, via l’application. Cette fois, les deux diodes servant à effectuer la mesure sont situées directement au dos de la montre. Leur précision est dans l’ensemble très correcte. Pour les vérifier, nous avons utilisé un tensiomètre médical pour prendre le pouls en parallèle, au même moment. Et dans la très grande majorité des cas, seuls quelques battements séparaient la mesure médicale de celle effectuée par la Steel HR.
Néanmoins, il faut bien s’assurer que la montre ne soit pas trop lâche sur le poignet pour une exactitude optimale. La montre lance d’elle-même quelques mesures au fil de la journée, et les consigne dans une application. Il est ainsi possible de suivre l’évolution dudit rythme cardiaque au fil du temps. Une possibilité très appréciable dans la mesure où elle offre la possibilité de détecter d’éventuelles anomalies cardiaques, si les mesures sont par exemple anormalement élevées au regard de l’activité de l’utilisateur.
On peut aussi lancer manuellement une mesure, dans le cas de la pratique d’un sport par exemple. Dommage que la Steel HR ne reconnaisse pas toute seule du premier coup le type de sport pratiqué. Il faut donc le renseigner après-coup, toujours dans l’application, pour bénéficier d’une détection automatique des activités après quelques séances d’apprentissage. Si l’ajout de mesure de fréquence cardiaque est une bonne chose pour les sportifs, il manquera encore à certains d’entre eux la présence d’une puce GPS. On imagine que le fabricant en a fait l’économie pour ne pas trop attaquer l’autonomie. Mais en l’état, il faudra encore et toujours s’en remettre au smartphone pour enregistrer un parcours.
L’autre ajout d’importance qui vient bouleverser la manière d’utiliser la tocante est le petit écran OLED. Comme évoqué plus haut, il sert à afficher certaines notifications, à lancer une mesure de rythme cardiaque, ou encore à afficher l’heure ou le nombre de pas en numérique. On apprécie particulièrement de pouvoir enfin consulter l’heure dans le noir le plus complet avec une montre Nokia. Pour en revenir aux notifications, on peut y voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Ces notifications sont en effet assez limitées puisqu’elles ne concernent que les appels entrants, les SMS et les alertes du calendrier. Elles sont accompagnées de vibrations. On ne peut pas décider d’activer depuis l’application d’autres types de notifications, comme celles des réseaux sociaux ou des emails. Il faudra donc ici se contenter de l’essentiel. Et il est toujours pratique de savoir que quelqu’un cherche à vous joindre même quand votre téléphone n’est pas sur vous. Cela suffira à certains utilisateurs, pas à d’autres. À vous de choisir votre camp. Mais dans tous les cas, malgré ces restrictions, Nokia réussit en grande partie son pari de proposer un écran – aussi petit soit-il – sans dénaturer outre mesure le design et les dimensions de son produit.
Évidemment, pour recevoir ces notifications, il faut appairer la montre à un smartphone, sur lequel prend également place l’application Health Mate de Nokia. Rappelons que cette appli est la même pour tous les produits connectés de la marque. Elle agrège toutes les données en provenance de ces objets pour donner des informations et des graphiques. Le tout dans une interface certes chargée, mais qui sait rester lisible et agréable. Car la Steel HR ne fait pas que mesurer l’activité cardiaque. Comme ses devancières, elle compte aussi le nombre de pas, les calories brûlées et surveille la qualité du sommeil. Pour cette dernière fonctionnalité, il peut y avoir des ratés en fonction de vos habitudes. Ainsi, si vous êtes de ceux qui vont regarder un film presque sans bouger avant de vous endormir, la Steel HR comptabilisera ce laps de temps dans la durée du sommeil, ce qui fausse un peu les résultats. Mais cela ne concerne pas tout le monde donc. On apprécie en revanche la possibilité de programmer un réveil, et de sentir la montre vibrer au moment opportun. Pas forcément à l’heure exacte fixée donc, mais plutôt au moment où vous serez dans une phase de sommeil léger, pour un réveil en douceur. Cela fonctionne à merveille sur la majorité des utilisateurs.
L’autonomie
Jusqu’ici, les Activité de Nokia se démarquaient par leur excellente autonomie, puisqu’une simple pile bouton suffisant à les alimenter plusieurs mois. Avec ses nouvelles fonctionnalités, la Steel HR se montre plus gourmande. Pour faire face, le fabricant l’a donc dotée d’une petite batterie. Il suffit de la poser sur un petit chargeur dédié pour la recharger. On apprécie le fait que Nokia ait repensé le socle de recharge. Sur la première version, proposait une ergonomie assez horrible. Qui a heureusement été corrigé donc. Désormais, il suffit de poser la montre dans le socle en respectant juste le positionnement de la petite ouverture pour la couronne et le tour est joué. Simple et efficace.
Côté autonomie, cette Steel HR fait beaucoup mieux que les Apple Watch et Android Wear. Moins exigeante en énergie, elle peut tenir entre 20 et 30 jours, en fonction de vos usages. Si vous recevez beaucoup de notifications, d’appels et que vous sollicitez beaucoup le capteur de rythme cardiaque, elle tiendra trois semaines. Logiquement, moins vous utilisez ces fonctions, et plus son autonomie augmentera. Dans tous les cas, cela reste très bon. D’autant qu’il est possible de tenir au moins deux journées lorsque le message « batterie faible » s’affiche. Ce qui laisse largement le temps de recharger sans se retrouver à plat. Et même dans ce dernier cas de figure, elle donnera évidemment toujours l’heure.
Conclusion
La Steel HR a su garder le design élégant et les dimensions assez contenues des précédents modèles, et notamment de la Steel. Elle est certes un peu plus épaisse, mais cela ne change pas grand-chose à l’usage. De plus, les ajouts que représentent le petit écran et la mesure du rythme cardiaque sont bienvenus et parfaitement intégrés. On pourra râler contre le fait que seules les notifications essentielles (appels, SMS…) aient voix au chapitre. De même que les plus sportifs regretteront peut-être l’absence de GPS. Néanmoins, ces deux compromis permettent d’obtenir une autonomie très satisfaisante de plusieurs semaines. D’autant que ces deux nouveautés restent un plus très appréciable par rapport à la précédente Steel. En définitive, ceux à la recherche d’une montre connectée qui garde le style d’une montre traditionnelle ne trouveront sans doute pas mieux que cette Steel HR.