Hergé et Magritte sont les deux artistes à l’honneur en cette fin d’année. Le père de Tintin est exposé au Grand Palais quand le surréaliste belge est présenté au Centre Pompidou. Découvrez les catalogues de deux expositions immanquables.
Hergé au Grand Palais…
Fans de BD, de Tintin et Milou, mais aussi d’une époque et d’un personnage, le catalogue publié par la RMN (Réunion des Musées nationaux) retrace l’exposition « Hergé, Voyage aux sources d’une œuvre », présentée au Grand Palais du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017. Qui est Hergé ? Georges Remi de son vrai nom (ce qui donne, initiales à l’envers, RG), Hergé s’est toujours plu à raconter des histoires et à les dessiner. Il fait rapidement parler de lui à l’adolescence quand ses illustrations sont publiées dans la presse catholique belge. Mais c’est avec Tintin, publié pour la première fois dans Le Petit Vingtième en 1929, que sa carrière prend un tournant. Il créé un style, la ligne claire, et fait des émules en Belgique, en Europe et partout dans le monde. Ce coffret alterne essais, citations, documents et illustrations originales. Il propose également une initiation au « style Tintin », aux onomatopées et à la mise en couleur.
Si vous en avez l’occasion, précipitez-vous vite au Grand Palais : vous n’avez que jusqu’au 15 janvier pour profiter de l’exposition.
… Magritte à Pompidou
En plein cœur de Paris, au centre Pompidou, se tient l’exposition René Magritte, La trahison des images, du 21 septembre 2016 au 23 janvier 2017. Le livre exceptionnel de B.V Marcade publié aux éditions Citadelles & Mazenod rassemble les œuvres emblématiques de l’artiste, tout comme les moins connues, provenant de collections publiques et privées. L’exposition propose la relecture d’une figure magistrale de l’art moderne, en rupture avec le lyrisme et le romantisme, qualifiés de « conformisme tactique ».
Artiste en rebellion contre les fondements théoriques de la peinture, il se délecte des bons jeux de mots et s’amuse à questionner le lien entre signifiant et signifié, représentant et représenté, détruisant les agencements logiques et sémantiques qui unissent les mots aux choses : Ceci n’est pas une pipe !
