Avec L’œil de la perdrix, l’auteur suit le parcours de deux femmes à Toulon après la guerre et s’intéresse à l’immigration.
Le Prix du Roman Fnac vient de débuter et a annoncé la liste de ses 30 candidats. Parmi eux figure le livre L’œil de la perdrix (Bruit du Monde) de Christian Astolfi, attendu en librairies à partir du 22 août 2024.
Avec L’œil de la perdrix, l’auteur dépeint sa ville natale de Toulon dans les années 1950 et suit le destin de deux femmes. La première, Rose, a quitté la Corse et est devenue mère à 16 ans. La seconde, Farida, vit dans les bidonvilles de Toulon et fait face au rejet. Entre le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Algérie, le destin des deux femmes se forgent dans une amitié profonde, face au regard de la société et l’intolérance.
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Christian Astolfi offre ainsi une voix importante à des personnages souvent restés dans l’ombre et son roman fait le pont entre plusieurs générations, plusieurs conflits et plusieurs mouvements d’émancipation.
Parler de la vie et de la société
L’œuvre de Christian Astolfi a toujours été marquée par ses thèmes de prédilection autour de la classe ouvrière, de la santé, ou des luttes identitaires.
Son premier livre, en 2007, Les tambours de pierre (La chambre d’écho) traite de la maladie d’Alzheimer et lui permet de rencontrer un succès immédiat. Il continue avec Une peine capitale (Flammarion) en 2014, et s’empare du sujet complexe de la peine de mort en suivant le destin du fils du dernier bourreau en France avant l’abolition de la peine de mort. Avec Cette fois je ne t’attendrai pas (Flammarion) et De notre monde emporté (Le Bruit du Monde), il continue l’exploration des traumatismes du passé et le questionnement des corps malades, tout en s’emparant des enjeux sociaux et politiques.
L’œil de la perdrix figure dans la première sélection du Prix du Roman Fnac et fait face à des auteurs et autrices confirmés ou émergents, dont Viola Ardone, Alaa El Aswany, Grégoire Bouillier, Gaël Faye, Carole Martinez, Anna Funder, Mathieu Palain, ou encore Isabelle Sorente. L’annonce des finalistes aura lieu le 5 septembre, puis celle du lauréat le 24 septembre 2024. L’année dernière, Jean-Baptiste Andrea s’était imposé avec son roman Veiller sur elle (L’Iconoclaste).
L’œil de la perdrix de Christian Astolfi, publié aux éditions Bruit du Monde, le 22 août 2024 en librairies.
