Depuis Sydney où il organisait sa conférence annuelle X-Summit, le géant de la photo présente un nouveau représentant de son milieu de gamme.
Un appareil photo hybride APS-C aux dimensions compactes, qui chipe quelques-unes des fonctionnalités les plus remarquables de son grand frère le X-T5. Il sera disponible le 17 juin prochain à partir de 1499€ nu. Un tarif en nette hausse par rapport à son prédécesseur le X-T30 II, vendu 999€ à sa sortie.
Un capteur généreux pour de la simulation de qualité
Outre son design néorétro toujours aussi délicieux, le X-T50 fait un bond en avant technique par rapport à son aîné. Au capteur 26,1 Mpx succède un modèle X-Trans CMOS 5HR, déjà vu sur d’autres appareils hybrides Fujifilm, de 40,2 Mpx. Pour complémenter ce capteur comme il se doit, le fabricant mise sur un processeur X Processor 5, emprunté au très haut de gamme X-H2.
Un capteur évidemment stabilisé sur cinq axes, ce qui autorise d’après le fabricant jusqu’à 7 stops de gain. Citons aussi pêle-mêle un vitesse d’obturation pouvant atteindre 1/4000s (deux fois moins que le X-T5 tout de même) avec le viseur optique, et plafonnant à 1/180000 avec le viseur électronique ; un autofocus 425 colimateurs ; une rafale jusqu’à 20 ips et la possibilité de filmer jusqu’en 6,2K à 30 images par seconde en 4:2:2 10 bits. Un mode 4K à 60 images par seconde est aussi au programme, moyennant un léger crop de 1,14x.
Mais ce qui distingue sans doute le plus ce nouveau modèle du reste du catalogue Fuji, ce sont ses simulations de pelicules. Pour les 90 ans de la marque, Fujifilm a décidé d’intégrer une molette entièrement dédiée à la sélection de films. 20 sont disponibles et permettent de retrouver le look rétro des photographies des décennies passées. De quoi varier les plaisirs et donner un style unique à ses photos.
Un boîtier compact à emporter partout
Côté dimensions, le Fujifilm X-T50 s’insère pile entre le X-T30 II et le X-T5. Il reste tout à fait compact avec ses 123,8 x 84 x 48,8 mm, et léger avec seulement 438 grammes sur la balance (batterieNP-W126S incluse).
Les boutons de réglages sont nombreux (correction d’exposition, vitesse d’obturation, ouverture, choix du film), mais un absent se fait remarquer : celle permettant de régler les ISO. Une fonction réservée aux appareils les plus haut de gamme du constructeur. L’écran LCD tactile est orientable, et le viseur OLED de 0,39″ couvre 100% du champ de vision.
Conjuguant style rétro et confort d’utilisation, avec son ergonomie bien pensée, le X-T50 n’est toutefois pas un boîtier tropicalisé. Un détail qui peut avoir son importance… surtout à ce prix. Le Fujifilm X-T5 profite de cette caractéristique et, promotions aidant, il n’est finalement plus beaucoup plus cher que ce nouveau modèle de gamme inférieure.