Décryptage

Comment décrypter la fiche technique d’une caméra de surveillance ?

07 octobre 2021
Par Théo
Comment décrypter la fiche technique d’une caméra de surveillance ?
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C’est décidé, vous allez installer un système de surveillance pour protéger votre domicile ! Mais vers quel modèle se tourner ? Dans ce guide, nous vous aidons à comprendre la fiche technique d’une caméra de surveillance, pour que vous puissiez effectuer votre choix en fonction de vos critères.

Quel type de caméra de surveillance choisir ?

Avec ou sans fil

Les caméras filaires sont plus fiables et performantes, car la liaison par câble permet d’améliorer la stabilité du flux et de l’image. Toutefois, leur installation est plus complexe, moins flexible, et nécessite souvent des travaux. Les caméras sans fil, pour leur part, sont reliées en Wi-Fi. Elles sont plus mobiles, plus abordables et plus simples d’installation. Toutefois, la qualité du signal dépend alors de la connexion Wi-Fi, et peut-être dégradée par rapport à une installation filaire.

Analogique ou numérique

La plupart des caméras de surveillance sont des caméras numériques : connectées en Wi-Fi ou par câble Ethernet, elles offrent une très haute définition d’image, à l’inverse des caméras analogiques, autrefois très communes, et qui se font désormais plus rares. Ces dernières sont reliées à un écran de contrôle par l’intermédiaire d’un câble, mais leur qualité d’image est moins bonne — bien qu’aujourd’hui elles soient souvent équipées de la technologie HDCVI (High Definition Composite Video Interface) qui permet un affichage en haute définition.

De jour comme de nuit

Une caméra classique ne peut filmer que de jour, dans de bonnes conditions lumineuses, ce qui n’est pas idéal pour de la vidéosurveillance. Les caméras infrarouges sont capables de filmer de nuit, grâce à des LED permettant de détecter les ondes de chaleur. La caméra jour/nuit bascule automatiquement d’un mode à l’autre en fonction de la luminosité ambiante.

Fixe ou mobile

Si certaines caméras sont fixes et ne peuvent filmer que droit devant elles, il existe des caméras motorisées qui peuvent être orientées à distance afin de surveiller différents angles de vue. On trouve aussi des caméras mobiles, de petit format, fonctionnant sur batterie ou à piles, de sorte qu’on peut les déplacer facilement et les poser dans n’importe quelle pièce.

Quelle qualité de captation de l’image et du son ?

L’objectif et la focale

La focale d’une caméra détermine la largeur de son angle de vue, et donc la distance optimale à laquelle vous pourrez la positionner par rapport à la zone à couvrir. Par exemple, une focale de 2.1 mm peut filmer une scène de 14 mètres de large à 6 mètres de distance, tandis qu’une focale de 3.6 mm filme la même largeur à 10 mètres de distance. Pour ceux qui ont peur de se tromper, le plus simple est de s’orienter vers une caméra à focale variable.

L’objectif et la focale

La luminosité, exprimée en « lux », indique le seuil de luminosité en dessous duquel la caméra sera incapable de filmer. Pour une vidéosurveillance efficace, mieux vaut donc se tourner vers les caméras à vision nocturne, pouvant filmer dans le noir total, soit jusqu’à 0 lux.

La définition et la résolution

Généralement exprimée en pixels, la définition d’une caméra de surveillance varie entre la SD (480p), la HD (720p), la Full HD (1080p) et la 4K/Ultra HD (3840p). Selon votre usage (personnel ou professionnel, de jour ou de nuit), ce critère aura plus ou moins d’importance, bien que la meilleure qualité d’image soit toujours préférable.

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La luminosité

Prêtez attention aux termes tels que « optimisation de l’image » ou « amélioration de l’image ». Ces caméras bénéficient d’algorithmes logiciels ou de fonctionnalités matérielles qui compensent et améliorent la qualité de l’image dans des conditions inadaptées, comme en contre-jour ou dans des endroits très sombres. Elles permettent ainsi d’afficher une image exploitable et uniforme, même dans ces zones mal exposées.

Le micro

Bien que la quasi-totalité des caméras de surveillance en comportent un, ayez le réflexe de vérifier la présence ou non d’un micro pour la captation audio. Soyez également attentifs à la qualité de ce dernier.

Quelles options et fonctionnalités spécifiques ?

La fonction « babyphone »

Si l’utilisation première d’une caméra de surveillance est la protection de son domicile, certains modèles peuvent être aussi utilisés en tant que « babyphone » pour surveiller les siestes de bébé, ou l’activité d’un animal de compagnie laissé seul à la maison. Pour cela, il faut que la caméra permette de capter le son entrant mais aussi de diffuser du son sortant : cela vous permet, à distance, de parler avec votre bébé ou votre animal pour le rassurer, voire de diffuser de la musique — une berceuse par exemple.

La détection de mouvement

Comme son nom l’indique, la caméra à détection de mouvement réagit aux déplacements, et peut ainsi enregistrer automatiquement ou vous envoyer une alerte lorsqu’elle relève la présence d’un intrus. Associée à une alarme, elle peut aussi déclencher une sirène sonore. Si cette fonctionnalité est très efficace, les propriétaires d’animaux devront se tourner vers une caméra permettant d’isoler certaines zones, comme le ras du sol, pour éviter que le chien ou le chat ne déclenche le détecteur de mouvements.

Les assistants vocaux

Certaines caméras sont compatibles avec vos assistants vocaux (Amazon Alexa, Google Assistant, etc.) ou avec vos solutions de domotique. Cela peut s’avérer pratique pour activer ou désactiver vos alarmes à la voix, ou pour automatiser certaines actions (fermeture des volets, par exemple) en cas de détection d’une intrusion.

Quels types d’alarmes et d’alertes ?

Le niveau sonore de l’alarme

Celui-ci est exprimé en décibels : plus il est élevé, plus il est puissant… Et donc efficace. Une alarme de forte intensité aura un effet dissuasif pour l’éventuel intrus, en plus d’alerter les voisins aux alentours.

L’application pour smartphones

Certaines caméras connectées peuvent être synchronisées avec une application sur votre smartphone ou tablette, pour streamer le flux vidéo à distance et en direct, avec la possibilité de zoomer voire de contrôler le mouvement de la caméra. Vous pouvez aussi paramétrer l’envoi d’une notification en cas de détection de mouvement.

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L’abonnement payant

Certains constructeurs de vidéosurveillance proposent des offres d’abonnement payantes : ces services comprennent par exemple l’appel d’un téléconseiller en cas d’intrusion, chargé de contrôler la situation et d’alerter les autorités en cas de besoin.

Quelle capacité de stockage pour les enregistrements ?

Le format des fichiers

Selon la qualité choisie, le poids des fichiers sera plus ou moins lourd, et le stockage nécessaire à leur conservation plus ou moins conséquent. Pour un usage personnel, privilégiez des fichiers compressés et de qualité moyenne. Veillez également à ce que la caméra puisse être configurée pour ne sauvegarder les vidéos qu’en cas de besoin (activation manuelle ou automatique en cas d’intrusion), afin d’économiser en espace de stockage. Pour un usage professionnel (surveillance d’entrepôts, de bureaux, etc.), mieux vaut opter pour des fichiers « bruts » et pour un stockage en continu — moyennant l’investissement dans une mémoire conséquente.

Le stockage local

Première option pour le stockage des fichiers : en local, via la mémoire interne ou via l’ajout d’un périphérique externe (généralement une carte MicroSD). La capacité de stockage de celle-ci est exprimée en gigaoctets ou en téraoctets. Étant par nature limité, le stockage devra régulièrement être optimisé et les données les plus anciennes écrasées, afin de sauvegarder de nouveaux enregistrements.

Le stockage cloud

Seconde alternative : le stockage dans le cloud. Souvent payant, il a l’avantage d’offrir une synchronisation à Internet (ce qui vous permet de récupérer les fichiers vidéo n’importe où), et un espace de stockage plus conséquent.

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Quelles caractéristiques en termes d’installation ?

L’alimentation

Outre les caméras filaires qui se raccordent au secteur, les caméras sans fil peuvent fonctionner à piles, sur batteries… Voire avec des panneaux solaires. Ces points sont à avoir en tête car ils peuvent être déterminants dans votre installation, en fonction de la configuration de votre maison ou de votre jardin.

L’étancheité

Celle-ci est indiquée par la norme IP, suivie de deux chiffres : le premier indique la résistance à la poussière (entre 0 et 6) ; le second la résistance à l’eau (entre 0 et 8). Pour une caméra extérieure, mieux vaut miser sur une norme IP53, au minimum.

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Quels accessoires avec votre caméra de surveillance ?

Les supports

Selon le type de caméra, vous aurez parfois besoin de supports de fixation aux murs, aux plafonds… Vérifiez s’ils sont inclus ou s’il faut vous les procurer à part afin de ne pas vous retrouver (littéralement) au pied du mur.

Les badges

Lorsque votre système de surveillance comporte une alarme, il est important de savoir comment se déroulent son activation et sa désactivation, et notamment si des badges sont fournis — et si oui, combien ? Pour rappel, les badges sont des petits capteurs qui permetttent notamment d’éviter que l’alarme se déclenche à chaque entrée d’un des membres du foyer.

Les cartes mémoire

Celle-ci permet d’étendre le stockage de votre caméra. Vérifiez d’abord la compatibilité car toutes les caméras ne disposent pas de port MicroSD, et toutes ne nécessitent pas le même format de carte ou de formatage.

Les packs

Il existe de nombreux packs « tout-en-un » associant la caméra de surveillance avec d’autres accessoires : des packs de caméra avec alarme et détecteurs d’ouverture déclenchant l’alarme lorsqu’une porte ou une fenêtre s’ouvre, des lots de plusieurs caméras fonctionnant en simultané… Ces packs sont pratiques pour démarrer une installation dans votre maison à partir de zéro.

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Article rédigé par
Théo
Théo
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