Après avoir clos la chasse à la svastika magique lors de la première trilogie du Soleil noir, le duo Giacometti & Ravenne ouvre un nouveau cycle de la saga avec Résurrection.
La franc-maçonnerie en commun
Avant d’unir leurs forces pour devenir les grands maîtres du polar maçonnique, Éric Giacometti et Jacques Ravenne évoluaient dans des univers différents mais avec la franc-maçonnerie comme dénominateur commun. Journaliste d’investigation, le premier affiche déjà une longue carrière de grand reporter dans le principal quotidien d’Île-de-France quand il commence à écrire des thrillers basés sur ses expériences de terrain. De son côté, Jacques Ravaud prend le pseudonyme de Ravenne alors qu’il se consacre encore à l’étude de la littérature. Franc-maçon, ce dernier s’associe à Éric Giacometti en 2005 pour se lancer dans l’écriture à quatre mains d’une série policière qui plonge dans les arcanes de la maçonnerie. Premier tome et premier succès avec Le rituel de l’ombre qui impose d’emblée le style d’un duo d’auteurs devenu aujourd’hui inséparable.
Un Marcas peut en cacher un autre
Après une série bien fournie de douze épisodes placés sous la houlette du charismatique commissaire franc-maçon Antoine Marcas, Giacometti & Ravenne entament une nouvelle saga en 2018. Plus ésotérique, plus historique et un peu moins maçonnique, la Saga du Soleil noir s’enrichit d’un nouveau cycle qui débute aujourd’hui avec la parution de Résurrection. Dans ce premier tome, on navigue entre le XIIIe siècle des Templiers et l’Allemagne nazie en compagnie de Tristan Marcas, l’autre Marcas dont l’exact lien de parenté avec le célèbre policier prête encore à interprétation.
Résurrection
Après avoir bouclé la quête des svastikas, Giacometti & Ravenne débutent le nouveau cycle de leur saga en restant dans les années 40. Suspense millénariste sur plus de sept siècles, l’intrigue à deux époques de Résurrection nous mène de Jérusalem au Vatican en passant par la Bavière. Dans ce voyage temporel chargé de violence et de mystère, les ténèbres du passé envahissent un présent qui n’en demandait pas tant.
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Paru le 14 avril 2021 – 450 pages