Les arcanes du secret bien gardé d’une chambre d’hôtel suisse

Le maître du mystère

« Il s’arrêta et profita du panorama : le lac reflétant le ciel bleu, les montagnes qui dominaient la ville, l’île Rousseau et, en arrière-plan, le panache du Jet d’eau qui s’élevait comme un étendard. À l’autre extrémité du pont se dressait l’Hôtel des Bergues. Macaire admira la majesté du bâtiment. Sans se douter une seconde de ce qui était en train de s’y passer. »

Page 68, L’Énigme de la Chambre 622.

Les quelques indiscrétions glanées sur les réseaux sociaux ou les maigres informations révélées par l’auteur ne suffiront pas à lever le voile sur la trame du nouveau mystère de Joël Dicker. Auteur au succès international après ses best-sellers comme La Vérité sur l’Affaire Harry Québert, Le Livre des Baltimore, ou plus récemment La Disparition de Stephanie Mailer, l’annonce d’un nouveau roman de l’auteur genevois est toujours un événement.

« À 23 heures 30, au cœur du parc Bertrand. Macaire, pétrifié par le froid, faisait les cent pas devant la grande mare. Un vent glacial lui fouettait le visage et faisait craquer les arbres. Les lieux étaient déserts et plongés dans l’obscurité. Seuls quelques lampadaires épars donnaient ça et là un peu de lumière. Ce rendez-vous mystérieux ne lui inspirait rien de bon. »

P.163, L’Énigme de la Chambre 622. 

Vers les cimes du succès

Un Joël Dicker en altitude puisque le cadre de sa prochaine parution se situe dans les hauteurs des Alpes suisses, son pays natal. Après son cycle américain qui situait ses actions successivement dans le New Hamphire, le New Jersey et les Hamptons, le scénario se rapproche de ses nombreux lecteurs européens, pour emprunter les chemins vicinaux du mystère dans une chambre d’hôtel au sommet, gardée sous le sceau du secret.

Avec pour personnage central sa figure tutélaire de l’écrivain, Joël Dicker conserve la recette d’un succès bien rôdé, pour l’améliorer vers encore plus de complexité et de suspense haletant pour ses lecteurs aux aguets. Une affaire de « cold case », un meurtre non résolu datant déjà de plusieurs années. Lorsqu’un écrivain se rend sur les lieux du crime, il ne sait pas encore qu’il va être plongé malgré lui dans une intrigue au mécanisme diabolique, dont les rouages nous réservent, à n’en pas douter, des rebondissements machiavéliques. « Sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies », comme l’annonce le site officiel de l’écrivain suisse romand, les surprises seront certainement au rendez-vous. De quoi nous mettre en haleine avant la révélation de l’inédit, le mercredi 27 mai 2020.

D’aucuns disent même que l’on pourrait croiser de nouveau la route de Marcus Goldman, son personnage fétiche, héros de son plus grand succès, La Vérité sur l’Affaire Harry Québert, auréolé du Grand Prix de l’Académie française et du Goncourt des lycéens 2012, et récemment adapté en série télé, avec Patrick Dempsey dans le rôle-titre. Un personnage que l’on avait déjà retrouvé dans Le Livre des Baltimore, paru en 2015. D’autres rumeurs parlent aussi d’une intrigue qui évoquerait les relations d’affection particulière entre Joël Dicker et son éditeur de toujours, Bernard de Fallois, décédé en 2018.

Que ces rumeurs soient fausses ou avérées, elles disent surtout l’attente partagée, et l’on ne voit pas ce qui pourrait empêcher L’Énigme de la Chambre 622, du haut de ses sommets alpins, d’atteindre le firmament du succès. Nous nous retrouverons donc le 27 mai dans la chambre 622 pour en savoir plus et tenter de percer ce nouveau mystère labyrinthique. N’ayez pas peur de vous perdre ! Le rendez-vous est pris.

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