Dès sa première œuvre, Les Maléfices d’Orient, Didier Tarquin bouge les lignes de la bande dessinée. Il impose un style à la fois généreux et intime où les petits détails cachés çà et là ont toute leur importance. On note déjà le plaisir de l’artiste à jouer avec le lecteur pour le fondre dans des mondes fantastiques où l’impertinence et la dérision sonneront dans le futur comme une marque de fabrique.
1. Quelle est la BD qui vous a donné envie de faire de la BD ?
Didier Tarquin : C’est le tome 5 de la série Valerian : Les Oiseaux du maître.
2. Quelle est la BD qui vous a fait le plus pleurer ?
Calvin et Hobbes. À chaque lecture, ce fichu petit bonhomme me tire les larmes.
Quelle est la BD que vous auriez aimé écrire ?
Encore un Valerian ! Les Héros de l’équinoxe. Cet album m’a fasciné et me fascine encore aujourd’hui.
Quelle est votre BD culte ? 
Bien évidemment La quête de l’oiseau du temps, saga imaginée par Serge Le Tendre et Régis Loisel. Je crois que ça se voit encore dans mon dessin.
Quel est votre premier gros choc de lectue ?
Les Watchmen, plus que de la bande dessinée, un pur chef-d’oeuvre de la littérature.
Quel est le film que vous rêveriez d’adapter en bande dessinée ?
La Planète des Singes, la versino avec Charlton Heston, ou Mad Max 2… Ou les deux en même temps.
Quelle est la BD qui vous fait le plus rêver ?
Le Rige, le troisième tome de La quête de l’oiseau du temps.
Quelle est la BD qui vous a fais le plus rire ?
Sans hésiter Astérix et Obélix en Corse. Rien que d »y pebnser, j’ai envie de le relire.
Quelle est la BD que vous relisez sans cesse dans jamais vous lasser ?
Angel Face. Ce pauvre Blueberry, plus il en prend dans la gueule, plus c’est bon.
Quelle est la BD que vous conseilleriez à quelqu’un qui n’a jamais lu de BD de sa vie ? 
Je conseillerais L’Autoroute du soleil de Baru. À la fin de l’album, on a cette impression de s’être fait des amis.
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