LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol). New-York comme il est difficile de l’imaginer aujourd’hui ! Lorsque la comtesse Olanska revient à New-York dans les années 1870, elle a oublié depuis fort longtemps les mœurs qui y règnent. Elle avait épousé en Europe le Comte Orlanski avec lequel elle était si malheureuse qu’elle vient de le fuir malgré la vie luxueuse qu’elle menait…
Le temps de l’innocence
Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol)
New-York comme il est difficile de l’imaginer aujourd’hui ! Lorsque la comtesse Olanska revient à New-York dans les années 1870, elle a oublié depuis fort longtemps les mœurs qui y règnent. Elle avait épousé en Europe le Comte Orlanski avec lequel elle était si malheureuse qu’elle vient de le fuir malgré la vie luxueuse qu’elle menait…
La haute-bourgeoisie new-yorkaise
Mais voilà, à New-York, la haute-bourgeoisie a ses règles, bien plus strictes et contraignantes que des lois écrites, et la comtesse apparaît dans ce milieu comme une femme scandaleuse pour avoir osé quitter le domicile conjugal.
Newland Archer est sur le point d’épouser May Welland, la cousine de la comtesse Orlanska quand celle-ci est de retour à New-York. May est exactement à l’image de ce qui est attendu d’une femme de la société qui est la leur. Elle est parfaitement respectueuse des usages et la vie du couple sera nécessairement fidèle à ce que veut la tradition de leur milieu.
Obéir aux règles
Mais bien qu’à la veille de son mariage, Newland ne soit pas insensible à la grâce, à l’élégance et à l’originalité de cette future cousine, il sait parfaitement ce que l’on attend de lui et il s’y soumettra.
C’est un roman d’amour véritable dans une société très prude, très codée, qui s’observe et se juge sans la moindre indulgence, mais au milieu de laquelle certains sont capables de dépasser leurs désirs et de vivre dans le respect des traditions sans rien renier de leurs sentiments.
Il y a parmi tous ces personnages des êtres d’exception, admirables par leur comportement, la finesse de leur analyse et leur abnégation parfois et le roman nous offre un tableau inattendu des mœurs new-yorkaises d’un autre temps… mais toujours passionnant.
Edith Wharton a obtenu pour ce très beau roman le prix Pulitzer en 1921.
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Parution novembre 2003 – 320 pages
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Madeleine Taillandier
Le temps de l’innocence, Edith Wharton (J’ai Lu) sur Fnac.com
