Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétude, chaque mois, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique en 4 points pourquoi c’est culte. Et ce mois-ci, à l’occasion de la sortie du coffret édition collector de La Cité de la peur, on se penche sur ce petit bijou de second degré.
Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétudes, chaque mois, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique en 4 points pourquoi c’est culte. Et ce mois-ci, à l’occasion de la sortie de l’édition collector de La Cité de la peur comprenant l’affiche du film et un jeu de cartes quiz, on se penche sur ce petit bijou de second degré.
1. Red is Dead direction la Croisette
Le cinéma imprègne La Cité de la peur, qui malgré son essence comique, se veut un joli répertoire de références au 7e art. D’abord, grâce à une mise en abyme initiale : les protagonistes incarnent acteur, garde du corps, et attachée de presse, qui accompagnent leur film au Festival de Cannes. S’ajoutent ensuite les multiples clins d’œil à des classiques du cinéma mondial. En vrac : Terminator, lorsqu’un homme demande une Sara Connor à l’hôtel, Basic Instinct, avec le sulfureux interrogatoire d’Odile Deray, Pretty Woman lors de la scène de shopping, Rabbi Jacob, ou encore Les Incorruptibles. « On a fait une comédie déconnante mais pointue », analyse le producteur Charles Gassot lors d’une interview. Et ses mots tombent juste : La Cité de la peur amuse les foules, tout en charmant les cinéphiles.
2. Un film de les Nuls
Créé en 1987, le quatuor de départ est formé d’Alain Chabat, Bruno Carette, Chantal Lauby et Dominique Farrugia. Ils officieront à 4 jusqu’en 1989, à la mort de Carette. Beaucoup de sketchs sur Canal +, et des émissions qui rencontrent un franc succès : Objectif Nul, le Journal Télévisé Nul, ou A.B.C.D. Nuls. Sans Carette, le trio scellera sa collaboration avec La Cité de la peur. Suivront les très réussis Didier, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, et RRRrrrr !!!, réalisés par Alain Chabat, dans lesquels jouent alternativement les membres du groupe. Aujourd’hui, même si les Nuls ne sont plus, leur esprit décalé se place comme une référence dans le paysage de l’humour français.
3. Des répliques en veux-tu en voilà
S’il y a bien quelque chose que l’on retient de ce film, ce sont bien les nombreuses punchlines cultes. Dans n’importe quel espace, soirée, open space, rame de métro, il y a au minimum 50% des individus présents qui connaissent une scène du film sur le bout des doigts. Cette théorie (tout à fait inventée) se vérifie facilement. Proposez un whisky à votre ami/collègue/voisin : si il ou elle vous répond « oh juste un doigt », c’est gagné, cette personne est à inscrire parmi votre répertoire de personnes de confiance. Parmi les autres répliques qui ont marqué les spectateurs, on se souviendra également du bluff de Martoni (il ne bluffait pas), « je suis le pape et j’attends ma sœur », ou encore le très célèbre « prenez un chewing-gum Emile », largement utilisé pour signifier à quelqu’un que son haleine n’est pas à notre convenance. Plus que des répliques, ce sont de véritables références qui se sont ancrées dans un imaginaire collectif : les clapiotes, la carioca, les cons de mimes, les gencives de porc …
4. Un casting aux petits oignons
A l’affiche figure évidemment le trio comique : Chabat, Lauby, Farrugia. En guise d’hommage posthume, ils intègrent leur ami Bruno Carrette, qui y incarne son personnage de Misou Mizou, célèbre pétomane espagnol. S’ajoutent d’autres têtes connues du cinéma français : Gérard Darmon qui endosse l’uniforme du commissaire Bialès, Tchéky Karyo, Jean-Pierre Bacri, Daniel Gelin, et Eddy Mitchell, qui jouent les différents projectionnistes maudits. On peut enfin apercevoir plusieurs célébrités passer une tête dans le film : Pierre Lescure, Dave, James Cameron, et même la fille de Chantal Lauby !
5. Bonus : O D I L …
Une fin des plus mystérieuses, qui depuis maintenant 25 ans, fait tourner en rond les plus grands esprits de l’analyse cinématographique. Mais que peuvent bien signifier ces 4 lettres, signature du tueur… ? Le mystère reste entier.
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Photos : Copyright Studio Canal