A l’origine des franchises Max Payne et Alan Wake ou du remarquable Quantum Break, le studio finlandais Remedy livre avec Control une nouvelle licence pleine de promesses. Ce jeu de tir à la troisième personne possède une filiation évidente avec Quantum Break, tant sa mécanique intrigue et sa narration subjugue.
Control Ultimate Edition débarque sur PS5 et Xbox Series
Déjà disponible sur PC, Xbox One et PS4, Control Ultimate Edition débarque désormais sur PS5 et Xbox Series. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir le titre de Remedy encensé par la critique et par les joueurs dans des conditions optimales ! Le jeu proposera deux modes graphiques différents :
– Le mode performance : 4k et 60 FPS sans Ray Tracing
– Le mode graphisme : 4K et 30 FPS avec Ray Tracing
La version PS5 proposera également de profiter du retour haptique de la nouvelle manette DualSense, ainsi que des fonctionnalités d’Activité et d’Aide au jeu afin de rendre l’aventure encore plus accessible à tous. L’Ultimate Edition PS5 comprend bien sûr les extensions The Foundation et AWE, comme pour les versions PS4 et Xbox One.
Paranormal activity
Remedy tisse dans Control un univers complexe aux récits multiples vécus à travers les yeux d’un unique protagoniste doté de pouvoirs paranormaux. Jesse Faden, une Américaine de classe moyenne fan de rock et de manteaux en cuir, est affectée durant son enfance par un tragique événement surnaturel qui lui a octroyé un éventail de pouvoirs télékinésiques. Un CV sur-mesure pour devenir directrice d’un organisme gouvernemental clandestin aux Etats-Unis, le Federal Bureau of Control (FBC). Son but ? Contenir, étudier et finalement contrôler les objets et les phénomènes qui défient les lois scientifiques. Son visage vous rappelle quelqu’un ? C’est l’actrice Courtney Hope qui lui prête ses traits, après avoir notamment incarné Beth Wilder dans… Quantum Break.
Un gameplay précis et efficace
La prise en main des aptitudes et de l’arme s’avère d’une efficacité redoutable et surtout déconcertante de facilité. Les combats sont d’une remarquable intensité et le gameplay permet de maitriser à la perfection les pouvoirs de télékinésie de l’héroïne. La maniabilité démontre rapidement une efficacité redoutable : on exécute de manière intuitive les mouvements et actions de Jesse, et ce malgré sa veste en cuir ! En même temps, quand on s’appelle Control, pas illogique que le gameplay réponde présent…
Une narration déroutante
Le principal point fort – qui est aussi le signe distinctif de Control –, c’est sa narration non linéaire, qui prive le joueur de tout repère et ne cesse de le plonger dans le doute. La progression apporte des éléments de réponse mais fait aussi naître de nouvelles questions : le mystère est omniprésent, le surnaturel règne en maître. Ne comptez pas sur votre sens de l’orientation pour évoluer dans l’Oldest House ! C’est l’acquisition de nouvelles capacités qui vous permettront d’avancer dans le vaste théâtre de l’enquête, un concentré d’étrangeté qui ouvre des portes vers d’autres dimensions et d’autres espaces temps, ce qui n’est pas sans rappeler Quantum Break…
Une prouesse artistique
L’Oldest House est en définitive le personnage principal de Control. Ce bâtiment, un banal gratte-ciel de New York en apparence, plonge le joueur dans une insondable complexité dès qu’il y pénètre. Les lieux, sombres et inquiétants à souhait, produisent un retour en arrière dans les années 1960 avec une architecture soviétique marquée notamment par une omniprésence du béton et l’immensité des pièces. La structure du bâtiment est elle-même en mouvement permanent avec des animations intrigantes : disparition des murs, création de passages cachés… Les effets de particules ou la réflexion des lumières sur les surfaces renforcent la dimension esthétique de ce titre, comme a toujours su le faire Remedy dans ses jeux d’action cinématiques.
