Livres, vidéos youtubes, guides, documentaires… Tout porte à croire que le minimalisme est le nouveau mode de vie en vogue. Le minimalisme, c’est quoi ? L’art de se simplifier l’existence pour revenir à l’essentiel. Vivre mieux avec moins. Devenir minimaliste, c’est d’abord savoir faire le vide autour de soi. Voici 15 astuces qui vous aideront à franchir le pas.
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1. On y va progressivement
On ne va pas jeter 20 ans d’objets accumulés en une nuit, alors on prend son temps. Marie Kondo conseille de trier par catégories d’objets (les vêtements, les livres, les papiers, les objets divers, les objets sentimentaux) pour bien prendre en compte la quantité de choses possédées et les possibles doublons. Mais on peut également trier pièce par pièce, ou tiroir par tiroir si on se sent un peu submergé…
2. On se débarrasse de tout ce qui ne nous a pas servi dans l’année…
Tout. Y compris notre équipement d’escrime que l’on n’a pas enfilé depuis nos quinze ans. Les paires de chaussures avec des trous que l’on aime beaucoup mais que l’on ne porte plus… Nul ne sert de s’attacher à des choses qui ne correspondent plus à notre mode de vie. Eh oui, on évolue !
3. On se fixe des objectifs
Pourquoi adopter un mode de vie plus minimaliste ? Est-ce pour suivre la tendance ? Ou parce que notre appartement nous angoisse ? Ce sont deux situations extrêmes, certes, mais il est important de savoir pourquoi on trie, pourquoi on se débarrasse. Se fixer des objectifs permet de rester motivé au cours d’un processus qui peut prendre plusieurs mois. On relit ses objectifs régulièrement, surtout quand on a une baisse de régime. On peut les afficher en évidence sur son frigo, ou les réécrire de temps à autre pour les garder en tête.
4. On range dans des cartons les objets pour lesquels on a un doute
Tous ces objets que « peut-être » on souhaite garder. Ou « peut-être pas »… On range, on plie, on ferme la boîte. On la stocke quelques semaines ou quelques mois. Si rien ne nous a manqué, si on ne sait même plus ce qu’il y a dans ces boîtes… Dehors !
5. On s’équipe d’une boîte à dons
On place chez soi, dans un endroit visible et accessible, une boîte où l’on déposera tout ce que l’on souhaite donner. Quand la boîte est pleine, direction la collecte ! Pour les livres en trop : la Fnac organise chaque année une collecte solidaire.
6. On supprime les doublons
A-t-on véritablement besoin de deux marteaux ? Va-t-on planter deux clous en même temps ? Si notre métier n’a rien à voir avec la maçonnerie, le deuxième marteau peut partir…
7. Pour les vêtements : l’astuce du cintre
On retourne un cintre quand on prend un vêtement et après plusieurs semaines / mois, on se rend compte de ce qu’on ne porte jamais, juste en regardant les cintres non retournés… Hop, direction le relais vêtements !
8. La règle du One in / One out*
On achète un nouveau pull ? Pas de problème… Mais un vêtement doit partir.
*1 entrant / 1 sortant
9. On libère les surfaces places
Rien sur les meubles, rien sur les tables. En peu d’effort, la vue est dégagée, on respire !
10. L’objet conservé « au cas où »…
Difficile de se débarrasser du truc dans le tiroir gardé juste au cas où ? On applique la règle du 20/20 : s’il est possible d’acquérir de nouveau cet objet pour moins de 20 € en moins de 20 minutes, l’objet peut partir sans regret. Cela paraît représenter une perte d’argent… mais en réalité on ne le rachètera jamais.
11. On numérise, on photographie… et on jette
Les tickets de concerts conservés en souvenir, les badges récoltés au cours d’événements, les peluches de notre enfance qui prennent la poussière, les photos… Parfois ce n’est pas l’objet lui-même qui nous relie à un souvenir, mais juste son évocation… Alors, si l’on peut passer d’un coffre plein de trucs à un PDF stocké sur un disque dur…
12. On investit dans la qualité plutôt que dans la quantité
Ça coûte plus cher sur le coup, mais ça dure plus longtemps, et comme on a fait une longue étude de marché avant d’ouvrir son porte-monnaie, on est forcément moins déçu que lors d’un achat d’impulsion.
13. On investit (aussi) dans des objets pro-minimalisme
Un scanner, qui nous permettra de numériser dès réception, factures, tickets et autres papiers que l’on souhaite conserver ; une liseuse, pour les bibliovores qui angoissent à l’idée de se faire écraser par leur bibliothèque gigantesque (1 liseuse = 3000 livres dans un format livre de poche… Gain de place assuré !), etc.
14. On se lance un défi
En l’occurrence, le challenge minimaliste du mois. Le principe est simple : le jour 1, on se débarrasse d’un objet, le jour 2 de deux objets, etc. En 30 jours, on a écarté de notre quotidien plus de 400 objets et on respire ! Bien sûr, les petits objets sont admis, tels que les cartes de fidélité oubliées, les stylos qui ne fonctionnent plus, les bidules que l’on garde dans son tiroir à bazar… Un décloisonnement sans (presque) un effort.
15. On se prémunit des cadeaux non désirés
Pour les anniversaires et autres fêtes, on établit une liste que l’on donne à ses proches, pour recevoir en cadeau des objets qui nous sont utiles et/ou nous font plaisir. Ou on demande une expérience (un concert, un voyage…) plutôt qu’un objet matériel. D’ailleurs, on a le droit de se séparer des cadeaux que l’on n’apprécie pas/plus, ou dont on n’a pas l’utilité ! Ce n’est pas facile, mais rappelons-nous que la personne qui nous a fait ce cadeau l’a fait pour nous rendre heureux… Si l’on n’est pas heureux, l’objet doit partir… Un conseil que l’on emprunte à la youtubeuse suédoise Jenny Mustard.
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Aller + loin : Trier, désencombrer, organiser : la méthode Marie Kondo
Visuels d’illustration : Andrej Lisakov / Hutomo Abrianto / Priscilla du Preez / Jaz King