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Les derniers jours de Stefan Zweig : quand l’espoir s’épuise

25 décembre 2017
Par Le Cercle Littéraire
Les derniers jours de Stefan Zweig : quand l’espoir s’épuise

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne-Saint-Hilaire). Laurent Seksik, né en 1962, est un homme pluriel : médecin, journaliste, scénariste, dramaturge et enfin romancier. Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, il imagine les six derniers mois de la vie de l’écrivain, traversés par le désespoir alors que la guerre gronde en Europe.

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Les derniers jours de Stefan Zweig 

Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne-Saint-Hilaire) 

Laurent Seksik, né en 1962, est un homme pluriel : médecin, journaliste, scénariste, dramaturge et enfin romancier. Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, il imagine les six derniers mois de la vie de l’écrivain, traversés par le désespoir alors que la guerre gronde en Europe.

Fuir l’Europe

Les-derniers-jours-de-Stefan-ZweigStefan Zweig, né à Vienne en 1881, est un écrivain à succès. Il est riche et admiré dans son pays natal et dans le monde entier. C’est un homme sensible, d’origine juive, qui ressent très vite et très fort l’horreur qui se profile lors de la montée du nazisme. Il fuit l’Autriche dès 1934 pour l’Angleterre, puis, en 1940, il quitte l’Europe pour se rendre à New York. Il s’installe ensuite au Brésil, à Pétropolis, avec sa seconde femme, Lotte, de 28 ans sa cadette.

Unis dans l’amour et dans la mort

Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik retrace les six derniers mois du couple, jusqu’à leur suicide à tous les deux en février 1942. L’auteur reconstitue ce qu’aurait pu être leur vie de septembre 1941 à février 1942 : il invente les dialogues, il imagine les sensations qu’auraient pu ressentir le couple. Tout est inventé, mais pourtant tout est vrai, car le romancier a recoupé documentation et témoignages.

Adieu au monde d’hier

On ressent toute la désespérance de ces exilés. Car même si depuis fin 1941, les États-Unis sont entrés en guerre aux côtés des alliés, Stefan Zweig sait que la Mitteleuropa intellectuelle et brillante de sa jeunesse est définitivement morte. La veille de son suicide, il remet son dernier manuscrit qui paraîtra en 1944, Le monde d’hier. Celui-ci peut être lu en parallèle de ce livre. Laurent Seksik y apporte un nouvel éclairage et rend hommage au couple disparu.

 

Parution le 29 janvier 2011 – 192 pages

Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik (J’ai Lu) sur Fnac.com

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