Fils de Charles Perrault, Pierre séduit très tôt tout Paris par sa beauté mystérieuse et la grâce de sa plume. Le poète devient célèbre à l’âge de 19 ans grâce à l’écriture des Contes de ma mère l’Oye.
Quête de reconnaissance et besoins identitaires
Pierre est rapidement désabusé par la société mondaine dédiée à l’écriture et cultive d’autres aspirations en secret. Inconsciemment, son seul désir a toujours été d’être admiré par son père et de pouvoir exister tel qu’il est et non comme celui qu’on voudrait qu’il soit.
Tragique destinée
Sa destinée prend une autre route le jour où sa bonté et son amour l’amènent à aider Guillaume, l’un de ses camarades, dans des travaux de charpente. Guillaume meurt accidentellement durant l’ouvrage, ce qui conduit Pierre à la prison du petit Châtelet en 1697.
Malgré son visage d’ange et ses douces paroles, Pierre sème le doute sur les conditions dans lesquelles Guillaume est décédé. Une seule voie s’impose à lui pour se libérer de la culpabilité, celle de l’armée où il endossera le rôle du lieutenant Darmancour. Seulement, il ne pourra jamais véritablement tirer un trait sur son passé et sera vite rattrapé par son affection pour les hommes.
Pierre Perrault bouscule les mœurs de l’époque par son charme et son arrogante sensualité. Ce roman est profond et très esthétique.
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Paru le 23 juin 2016 – 206 pages
