Le meilleur score obtenu jusqu’ici au test de lecture et compréhension de l’université de Stanford a été dépassé. Et cela à deux reprises grâce à des IA.
La lecture fait désormais partie des activités dans lesquelles l’intelligence artificielle est en mesure de surpasser l’Homme grâce à Alibaba et Microsoft. Les deux firmes ont utilisé le test de lecture et compréhension de l’Université de Stanford pour mesurer les capacités de leurs IA respectives en la matière. Au programme : un quiz de quelque 100 000 questions dont les réponses sont à extraire d’une sélection d’articles divers et variés, et une succession de records à l’arrivée.
Une victoire de plus pour l’IA
Selon l’agence de presse Bloomberg, le réseau neuronal d’Alibaba a obtenu un score de 82,44, que celui de Microsoft a surpassé dès le lendemain en obtenant 82,65. Le score le plus élevé à mettre au compte d’un humain est de 82,30. Le classement est donc serré, mais bel et bien dominé par l’intelligence artificielle, dont l’histoire est d’ailleurs déjà marquée de plusieurs victoires à l’issue de confrontations homme/machine.
La plus connue est évidemment celle de l’ordinateur Deep Blue d’IBM face au champion du jeu d’échecs Garry Kasparov en 1997, mais l’IA s’est également illustrée dans un jeu télévisé du nom de Jeopardy! aux États-Unis. Sans oublier les exploits d’AlphaGo, une IA développée par Google, au jeu de go bien sûr. Cette victoire au test de lecture le plus pointu du monde revêt toutefois un intérêt particulier, puisqu’elle laisse entrevoir des applications bien plus concrètes pour l’IA.
« Cela signifie que des machines peuvent désormais répondre à des questions objectives telles que « qu’est-ce qui provoque la pluie ? » avec une grande précision », se félicite Luo Si, scientifique en chef pour la recherche en traitement du langage naturel de l’institut Alibaba. Elle ajoute : « La technologie sous-jacente pourra graduellement être appliquée à bien d’autres domaines, tels que le service client, les visites de musée ou encore les réponses en ligne aux demandes médicales de patients, réduisant ainsi le besoin d’interventions humaines comme jamais auparavant. »