
Cinq jours, quatre lieux, plus de cent artistes : à Lyon, les Nuits Sonores 2025 s’annoncent comme une odyssée électro entre icônes planétaires et scènes émergentes. Tour d’horizon des performances à ne pas manquer.
Lyon devient, le temps d’un long week-end, la capitale européenne des musiques électroniques et des cultures indépendantes. Du 28 mai au 1er juin, la 22e édition des Nuits Sonores s’installe dans la métropole avec plus de 100 artistes. De jour comme de nuit, le festival investit des lieux emblématiques : les Grandes Locos (La Mulatière) pour les concerts de 16h à minuit, La Sucrière pour les sets nocturnes jusqu’à l’aube, et deux scènes singulières, les théâtres des Célestins et de la Croix-Rousse.
BICEP, Speedy J et l’ouverture des hostilités
Le mercredi s’ouvre avec Bicep, duo nord-irlandais, qui présentera son spectacle CHROMA. À ses côtés, l’électro tribale de Juno Reactor, pionnier du genre, et le vétéran Speedy J, figure phare de la techno hollandaise. À noter aussi : le live de LB aka LABAT, l’énergie de Jennifer Cardini en b2b avec Pablo Bozzi, ou encore la techno acide de KI/KI.
Le lendemain, l’underground prend le pouvoir. Mala et Coki, réunis sous leur alias Digital Mystikz, injecteront leur dubstep à La Sucrière. Detroit Robert Hood apportera sa techno minimaliste, tandis qu’Ellen Allien en b2b avec BADSISTA promet une collision entre Berlin et São Paulo. Plus pop et spectral, John Maus puis, FÖLLAKZOID, Lyra Pramuk et Mogwaa compléteront cette journée placée sous le signe de la diversité sonore.
Vendredi : la star sud-coréenne Peggy Gou
C’est l’un des noms les plus attendus de cette édition : la DJ sud-coréenne Peggy Gou, figure incontournable de la scène internationale, sera derrière les platines vendredi soir. Helena Hauff, référence allemande de l’électro industrielle, partagera un set b2b avec DJ MELL G. Les performances de Machine Girl et d’Alice Glass, ex-Chairlift, viendront teinter la programmation d’une noirceur pop. Le live du collectif jazz-funk Nubiyan Twist apportera enfin une touche plus solaire.
Samedi, on retrouvera Chase & Status avec leur DJ set drum’n’bass et la Française Anetha dévoilera son projet EXHIBIT. Manu Le Malin croisera la route du duo Funk Assault, et de la formation Volition Immanent. Le duo Kompromat ajoutera également sa touche darkwave.
Clôture en beauté avec Jeff Mills et Suzanne Ciani
Le dimanche se veut plus contemplatif. Jeff Mills, légende de Detroit, offrira deux performances : un set aux Grandes Locos et un ciné-concert au Théâtre de la Croix-Rousse autour du film La femme sur la lune. Suzanne Ciani, pionnière des musiques électroniques aux accents néo-classiques, jouera au Théâtre des Célestins. À noter également : le live d’Irène Drésel, connue pour son approche florale de la techno, et un b2b festif réunissant Cassius, Myd et Bambounou.
Les concerts de jour auront lieu aux Grandes Locos, un ancien technicentre SNCF à La Mulatière, accessibles en métro (ligne B) ou en vélo depuis Bellecour. Les nuits se dérouleront à La Sucrière, quartier de la Confluence. Le festival fonctionne en cashless, avec une application mobile dédiée pour gérer ses dépenses, consulter les horaires et localiser les scènes. Certains billets sont déjà épuisés, mais les dernières places à l’unité sont encore disponibles à partir de 42 euros.