Cérébrale Académie, le jeu qui fait du bien à notre cerveau

Qui dit début d’année, dit bonnes résolutions. Plus de sport, manger plus sainement, délaisser les écrans au profit des livres… Les idées sont nombreuses. C’est probablement dans cette optique que Nintendo a sorti le mois dernier Cérébrale Académie – Bataille de méninges, un jeu qui « nous invite à faire turbiner nos méninges ». À l’heure où l’on joue de plus en plus aux jeux vidéo en France, ce titre est une bouffée d’air frais dans un genre trop peu présent ces derniers temps.

Travailler n’a jamais été aussi fun

La génération 2000 a grandi avec le célèbre Dr Kawashima et son programme d’entraînement cérébral qui en a traumatisé plus d’un. Cérébrale Académie est une licence qui date de la même époque, puisque le dernier épisode remontait à 2007 sur Wii. Sans être révolutionnaire, le titre est de retour depuis quelques semaines sur Switch (qui a récemment accueilli Twitch), en proposant de participer à toutes sortes d’activités qui sauront mettre à profit les cellules grises. Qu’il s’agisse d’identifier un animal le plus vite possible, de casser des blocs pour reproduire des formes ou de guider un train jusqu’à sa destination, les exercices sont aussi variés qu’enrichissants. Très faciles à prendre en main, jouables avec les boutons de la manette ou l’écran tactile, ces minijeux se divisent en cinq catégories : identification, mémoire, analyse, maths et perception. Composées de quatre exercices chacun, ces cinq thématiques sont appelées à solliciter habilement le cerveau.

Mais Cérébrale Académie est avant tout un jeu vidéo. Et qui dit jeu, dit récompenses. Obtenir le meilleur score permettra de gagner plus de pièces et, toutes les 10 pièces récoltées, un nouvel accessoire (comme une chemise à fleurs ou une robe royale) est débloqué. Ce dernier permet de personnaliser son avatar. Chaque exercice est chronométré, et il donne envie au joueur de le faire et le refaire pour améliorer son « score cérébral ». Pour les amoureux de défis, il est conseillé de décrocher une médaille d’or dans chaque exercice pour voir apparaître une nouvelle fonctionnalité.

Une version Switch qui se démarque par son multi

Une fois ces challenges passés, il manque quelque chose à cette nouvelle version, comme un autre mode ou, tout simplement, plus d’exercices à débloquer au fur et à mesure. Les amateurs de jeux solos apprécieront la présence d’un mode Bataille fantôme, où l’on peut affronter le fantôme de personnes du monde entier, de ses amis ou de sa famille. L’objectif est de réaliser un meilleur score que l’autre pour débloquer de nouvelles pièces et, donc, de nouveaux éléments de cosmétiques. La compétitivité est l’une des clés essentielles de ce Cérébrale Académie, et le titre se démarque surtout par son mode multi. Jouer à deux en tactile sur la même console ou de deux à quatre joueurs sur l’écran, avec un Joy-Con : le titre ne manque pas de solutions. Plus le classement est bon, plus l’on remporte de points : ainsi, le premier arrivé à 100 stoppe la partie et est déclaré vainqueur. Contrairement aux modes solo, le multi permet de choisir à l’avance le niveau de difficulté.

Seul ou à plusieurs, l’esprit de compétition ne meurt jamais

Cependant, les graphismes et l’habillage du jeu peuvent rendre l’expérience Cérébrale Académie moins agréable. À ceux qui cherchent un jeu avec un univers enchanteur, des graphismes à couper le souffle et une musique digne d’une composition hollywoodienne, passez votre chemin. La petite musique qui nous accompagne dans le menu ou dans la réalisation d’exercices peut même devenir très vite agaçante… Cérébrale Académie est pensé comme un challenge, de 20 minutes ou une heure, seul ou à plusieurs, l’objectif étant de savoir comment fonctionne votre mémoire ou qui est le meilleur en maths.

Transformer des exercices en véritables minijeux surprenants et addictifs est la grande réussite de ce jeu. Voici un titre sur lequel le temps n’aura pas d’emprise : qu’il pleuve ou que l’on ait quelques minutes à perdre, il est facile d’accès et réveille nos plus purs instincts de compétiteur, tout en faisant travailler notre cerveau. Que demander de plus ?