La série événement de TF1 fait son retour le 15 mai avec les premiers épisodes de sa cinquième et dernière saison, accueillis en demi-teinte par les critiques.
Depuis son lancement en avril 2021, HPI s’est imposée comme l’un des plus gros succès de la télévision française. Portée par Audrey Fleurot dans le rôle de Morgane Alvaro, une enquêtrice au quotient intellectuel hors norme, la série a séduit jusqu’à 10 millions de téléspectateurs. Ce jeudi 15 mai, TF1 lance la première moitié de la cinquième et dernière salve, composée de huit épisodes, dont la seconde partie sera diffusée à la rentrée.
Parentalité et cohabitation
On retrouve Morgane et Karadec (Mehdi Nebbou) trois mois après la naissance de leur fils Léo. Toujours aussi différents, ils sont désormais collègues, colocataires et co-parents, un triangle aussi comique qu’instable. La situation a de quoi faire des étincelles : la maison de Morgane ayant été saisie, elle et ses enfants s’installent chez Karadec, qui supporte difficilement l’irruption du chaos dans son quotidien ordonné.
Le premier épisode s’ouvre sur une ambiance tendue, à la 24 heures chrono. « Nous avions envie d’une référence très américaine et de la confronter à HPI, qui se situe à Lille, dans un contexte très français », expliquent les producteurs (propos rapportés par TV Magazine). Un choix qui donne le ton d’une saison plus nerveuse, où les situations cocasses alternent avec des enjeux émotionnels, notamment autour de la gestion du nouveau-né.
Une mécanique toujours bien rodée
Dans l’ensemble, les premiers épisodes de cette cinquième saison ont été bien accueillis par la presse, qui salue la capacité des scénaristes à maintenir l’équilibre entre humour décalé et intrigues policières. Allociné évoque des affaires « toujours aussi originales et tirées par les cheveux », portées par « une mise en scène dynamique et fantasque ». Le média souligne aussi que la série « parvient à se renouveler en explorant la coparentalité et la colocation », une combinaison « loufoque et décalée » qui fonctionne.
Les dialogues vifs et les situations absurdes continuent de faire mouche. Télé-Loisirs apprécie des « situations délirantes », des « dialogues hilarants » et une « écriture toujours plus inventive ». Le média juge que « cette salve inédite s’amuse à explorer des tonalités nouvelles (drame, émotion, etc.) tout en maintenant l’ADN de la série ».
Une saison plus sombre qui divise
La volonté de changer de registre ne convainc en revanche pas tout le monde. Pour le premier épisode, Télérama juge que l’hommage aux séries d’action américaines « ne fait que souligner le caractère répétitif de l’intrigue ». L’hebdomadaire critique un rythme « pépère », des intrigues « sans grand intérêt ». Morgane, dit le magazine, « donne l’impression de ne pas avoir été jusqu’au bout de son (haut) potentiel ».
Même TV Magazine admet une tonalité moins légère, et évoque une ambiance « moins drôle et décalée que les précédentes ». Mais le média insiste aussi sur la richesse des situations domestiques, la justesse des conflits liés à la parentalité et les ressorts comiques qui émergent du choc des caractères.
