Le Chacal, roman culte de Frederick Forsyth, est de nouveau porté à l’écran avec la série de Prime Video. Celle-ci réinvente le mythe dans un thriller captivant, où Eddie Redmayne et Lashana Lynch s’affrontent dans une traque sans répit à travers l’Europe.
Inspirée du roman culte de Frederick Forsyth (1971) et du film de Fred Zinnemann (1973), la série The Day of the Jackal s’offre une relecture contemporaine avec en tête d’affiche l’acteur britannique Eddie Redmayne (Les Animaux fantastiques). Disponible sur Peacock aux États-Unis et sur Prime Video en France, cette superproduction de 10 épisodes débute le 6 décembre, avec la diffusion des cinq premiers épisodes, avant une parution chaque jeudi.
Une intrigue haletante dans un monde moderne
Sous la direction de Ronan Bennett (Top Boy), la série transpose l’histoire d’un assassin insaisissable dans un contexte marqué par la numérisation et les enjeux internationaux. Eddie Redmayne incarne le Chacal, un tueur d’élite capable de tirs à des distances records. Son dernier contrat : éliminer un candidat allemand à la présidentielle et, plus tard, un milliardaire philanthrope menaçant de dévoiler les flux financiers mondiaux.
À ses trousses, Bianca Pullman (Lashana Lynch, vue dans The Woman King), une agente du MI6 experte en armes à feu, qui met sa famille en danger pour remonter la piste de ce redoutable adversaire. Entre assassinats brutaux, déguisements ingénieux et courses-poursuites internationales, The Day of the Jackal explore les tensions entre vie professionnelle et obligations personnelles, autant pour son antihéros que pour son opposante.
Un duo d’acteurs à la hauteur
Globalement, les critiques saluent cette relecture audacieuse de Bennett, qui « s’inscrit délibérément dans l’âge numérique » selon les mots du Monde. Variety souligne une « toile complexe d’espionnage » tandis que CNET France loue « une relecture totale d’un livre des années 1970 ». La série ne se contente donc pas de moderniser l’intrigue, mais propose un regard plus intime sur ses protagonistes.
De plus, la performance d’Eddie Redmayne est au cœur des éloges. Décrit comme un « caméléon irréprochable » (Variety), l’acteur oscille entre une froideur glaçante et des éclats d’humanité, un équilibre salué par Le Monde, qui affirme qu’il « prend un plaisir manifeste à construire ce personnage opaque ». Lashana Lynch brille également dans son rôle d’antagoniste. CNET France la qualifie de « contrepoint brillant » face à Redmayne, et Variety loue son interprétation « féroce et intense ».
Une mise en scène impressionnante, mais quelques failles
La production impressionne par son ambition visuelle. Avec des décors variés, de Budapest à Cadix, et des scènes d’action spectaculaires, CNET France assure que « la série rivalise avec les blockbusters hollywoodiens ».
Toutefois, The Guardian pointe un essoufflement dans la seconde moitié de la saison, critiquant des intrigues secondaires « plaquées sur un thriller par ailleurs énergique ». De même, Le Monde regrette l’atténuation de la dimension politique du récit, bien que la production « hum[e] l’air du temps » en intégrant des thèmes modernes tels que la cryptomonnaie. Malgré ces observations négatives, nul doute que The Day of the Jackal s’imposera sur la plateforme en cette fin d’année.
