De la découverte des plus grands classiques aux œuvres les plus novatrices, L’Éclaireur a relevé six expositions à (re)voir en janvier 2025.
1 Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, au musée du Louvre
Le musée du Louvre s’apprête à présenter sa première exposition consacrée à la mode. Comme son nom le suggère, celle-ci mettra en regard des pièces d’exception, appartenant à différents registres, mais toutes issues d’un savoir-faire unique. Au gré de leurs déambulations dans les galeries, les visiteurs pourront alors découvrir des chefs-d’œuvre qui ont grandement inspiré les créateurs à travers les décennies.
À l’occasion de cette rétrospective inédite, 45 maisons de couture ont prêté des vêtements et des accessoires conservés dans leurs fonds d’archives respectifs. Une centaine d’éléments dialogueront ainsi avec les collections permanentes. Séquencé par périodes historiques, le parcours a été imaginé comme une longue promenade dans les méandres de l’histoire de l’art.
Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, au musée du Louvre, du 24 janvier au 21 juillet 2025. Billetterie par ici.
2 Zombis, la mort n’est pas une fin ?, au musée du Quai Branly
Depuis le 8 octobre, le musée parisien explore le monde des zombis en retournant à sa source : Haïti. En déconstruisant les croyances autour du mythe, tout en abordant ses répercussions dans la culture populaire, l’exposition donne à voir un nouveau pan de ces légendes.
À travers des masques, des sculptures, des peintures, des costumes et même des films, Zombis retrace ainsi tous les mythes et le folklore autour de cette figure aussi effrayante que passionnante. En prime, un cycle de cinéma est annoncé avec cinq projections de classiques du genre comme La Nuit des morts-vivants de Romero.
Zombis, au musée du Quai Branly, jusqu’au 16 février 2025. Billetterie par ici.
3 Dennis Morris – Music + Life, à la MEP
À compter du 5 février prochain, la Maison européenne de la Photographie accueillera Dennis Morris – Music + Life. Il s’agit, par ailleurs, de la première rétrospective à lui être consacrée en France. Tout au long de sa carrière, le photographe a noué des liens avec les artistes qu’il immortalisait. À l’image se devine alors la relation de confiance qu’il a su instaurer et qui lui a permis de dévoiler des facettes méconnues de ces figures de la musique.
Sur les cimaises, les visiteurs pourront découvrir des portraits de Bob Marley, des Sex Pistols, Marianne Faithfull, Lee ‘Scratch’ Perry et The Abyssinians, sur scène et en coulisses, ou encore des tirages témoignant des débuts de groupes alors émergents tels que Oasis ou Stone Roses.
Dennis Morris – Music + Life, à la Maison de la Photographie, du 5 février au 18 mai 2025.
4 Pop Up Forever, Tom Wesselmann &…, à la Fondation Louis Vuitton
En ce moment même, la Fondation Louis Vuitton accueille Pop Forever, Tom Wesselmann &…, une exposition consacrée au Pop Art. L’influence de ce mouvement artistique majeur des années 1960 continue de passionner les foules. Si sa figure de proue est évidemment Andy Warhol, le parcours s’intéresse cependant à un autre de ces artistes, Tom Wesselmann, à travers une sélection de 150 de ses œuvres.
Outre les travaux de l’artiste disparu en 2004, Pop Forever regroupera ceux de 35 artistes de générations et nationalités différentes aux sensibilités « pop » diverses. Les visiteurs pourront alors découvrir les œuvres de Derrick Adams, Ai Weiwei, Njideka Akunyili Crosby, Evelyne Axell, Thomas Bayrle, Frank Bowling, Marcel Duchamp ou encore de Rosalyn Drexler, pour ne citer qu’eux.
Pop Up Forever, à la Fondation Louis Vuitton, jussqu’au 24 février 2025. Billetterie par ici.
5 Arte Povera, à la Bourse du Commerce
L’Arte Povera s’invite au cœur de la Bourse du Commerce. À travers un large ensemble de pièces, l’exposition entend retracer les origines du mouvement italien, né dans les années 1960, jusqu’à son rayonnement international. La Collection Pinault présente un ensemble de 250 œuvres historiques, créées par 13 artistes majeurs du mouvement.
Envisagée comme un paysage, l’exposition promet de nous plonger avec passion dans ce courant qui défiait l’industrie culturelle. Ce parcours sera, par ailleurs, étoffé d’œuvres plus contemporaines, montrant l’influence encore actuelle de l’Arte Povera dans le monde artistique.
Arte Povera, à la Bourse du Commerce, du 9 octobre 2024 au 20 janvier 2025.
6 Mon ours en peluche, au musée des Arts décoratifs
Jusqu’au 22 juin 2025, le musée des Arts décoratifs accueille une exposition qui plaira aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Mon ours en peluche revient, de fait, sur la naissance d’un jouet qui, en un siècle à peine, est devenu un incontournable tant il a bercé les jeunes années de bien des personnes. Au fil des salles, son histoire se déploie, de même que son évolution à travers le temps.
D’abord physique, la métamorphose de cette peluche si singulière est également perceptible dans sa symbolique. « Loin du demi-dieu féroce qu’il a pu être, l’ours est devenu, surtout dans sa version polaire, le symbole des changements climatiques et d’une nature en danger. Les différentes actions menées pour sauver l’espèce, et les débats qu’elles suscitent, montrent que l’ours n’a jamais été, et ne sera jamais, un animal comme les autres », souligne le musée, à juste titre, dans son communiqué accompagnant l’exposition.
Mon ours en peluche, au musée des Arts décoratifs, jusqu’au 22 juin 2025. Billetterie par ici.